Jean Luc-Mélenchon n'a pas tardé à s'en prendre à l'Europe pour avoir adopté une politique de deux poids deux mesures.
"Tout cela est une comédie. Vous savez que le fond de l'affaire, c'est le passage des oléoducs et des gazoducs à travers la Syrie, puisqu'il s'agit de faire passer des matières premières pour éviter que les Russes ne tiennent trop à la gorge toute l'Europe pour leur fourniture", a-t-il souligné.
"Il y a des indignations à géométrie variable. On trouve horrible que Daech décapite les gens et dans le même temps les Saoudiens en décapitent eux aussi 150 dans l'année et on va leur embrasser les mains et les pieds. Toute cette comédie n'a aucun sens".
Il a également mis en doute les informations selon lesquelles les "rebelles modérés" seraient davantage visés par les Russes que les effectifs de Daech.
"D'où sortez-vous ces chiffres ? La presse de tous les jours, d'où les tient-elle ? La première victime d'une guerre, c'est la vérité. Tout le monde s'enforce d'intoxiquer les esprits, de raconter des salades pour faire basculer les choses en faveur de son camp", s'est-il indigné.
Il a ajouté : "Je pense que Vladimir Poutine va régler le problème, celui d'éliminer Daech. Je suis favorable au fait que Daech soit vaincu, écrabouillé et que les Kurdes l'emportent, et ce pour la stabilité de la région".
"Ce sont les Russes qui ont coupé les communications qui permettaient de faire sortir pétrole de Daech à des fins de contrebande via la Turquie. Ce n'est pas moi qui le dis. Ce sont des opposants turcs. Et c'est cela qui a été bombardé", a-t-il martelé.
Et de conclure: "Je félicite les Russes pour être parvenus à couper ce lien, si bien que Daech va être étranglé. Et comme c'est Daech qui nous a frappé, je souhaite qu'il soit frappé à mort".