Le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar a informé le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi de la décision du Maroc de "céder son droit d'organiser" le sommet, indique un communiqué de son ministère.
"Au regard des défis auxquels fait face le monde arabe aujourd'hui, le sommet arabe ne peut être une fin en soi ou devenir une simple réunion de circonstance. Les conditions objectives pour garantir le succès d'un sommet arabe, à même de prendre des décisions à la hauteur de la situation et des aspirations des peuples arabes, ne sont pas réunies", souligne le communiqué.
Le Maroc explique craindre la tenue d'un sommet où les discours donnent "une fausse impression d'unité et de solidarité (...) dans un monde arabe qui traverse une période difficile", faisant notamment référence à la guerre en Syrie et au Yémen.