L'ex-premier ministre libanais et leader du parti politique Courant du futur a déclaré qu'il ne porterai pas de nouveau sa candidature pour le poste de premier ministre mais qu'il s'engagerait dans les présidentielles si cela s'avérait indispensable.
Selon le rapport d'al-Safir rapporté par l'agence Fars, Saad Hariri a rencontré le président de la Chambre des députés libanais, Nabih Berri, à Eyn-ol-Tineh. Au terme de cette rencontre, il a affirmé qu'il ne convoitait pas le poste vacant de Président de la République et qu'il ne postulerait pas à moins qu'on le lui demande.
"Mon rôle est de relancer l'arène politique, je me présenterai le moment venu', a-t-il précisé.
Une 36e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République a été fixée au 2 mars 2016. Ce poste est vacant depuis le 25 mai 2014 et Hariri a estimé que cette situation en suspens était une catastrophe pour son pays. "Nous avons au moins eu l'audace de proposer une initiative qui a eu le mérite de replacer l'échéance présidentielle en tête des priorités politiques", a-t-il ajouté.
Dans son discours lors de la 11e commémoration de l'assassinat de son père Rafic Hariri, dimanche au Biel, le leader du Courant du futur a réaffirmé son soutien aux politiques de l'Arabie Saoudite et demeuré plutôt évasif quant à ses positions présidentielles entre autres. Le discours d'il y a deux jours montre que Hariri, toujours aussi critique à l'égard de l'Iran, garde aussi les mêmes opinions sur le Hezbollah dont il condamne l'ingérence militaire en Syrie.