C'est en critiquant les récents bombardements russes que la chancelière a exigé l'établissement de cette zone "no fly" dans le nord de la Syrie.
La situation actuelle reste insupportable, a-t-elle déclaré à la chambre des députés, en estimant que cette sorte de zone d'exclusion aérienne, qu'elle appelle de ses vœux, permettrait de sauver de nombreuses vies et de relancer le processus de paix.
"On ne peut pas négocier avec les terroristes de l'Etat islamique (Daech : NDLR), mais si nous réussissions à avoir un accord entre la coalition anti-Assad et les soutiens d'Assad sur une sorte de zone d'exclusion aérienne, dans le sens d'un territoire de protection pour les nombreux réfugiés, cela permettrait de sauver de nombreuses vies et cela soutiendrait le processus politique sur l'avenir de la Syrie", a estimé la chancelière de concert avec Ankara, qui prône depuis 2011 cette idée dans le strict but de dissocier la province stratégique d'Alep du reste de la Syrie.
L'idée de former d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Syrie est de retour au sein des milieux occidentaux, depuis que l'armée syrienne et ses alliés kurdes et hezbollahis avancent rapidement à Alep, en en libérant les localités les unes après les autres.