Tony Blair met en garde contre une sortie de la communauté européenne de l’Angleterre.
L’ex-premier ministre anglais estime que les conséquences d’un Brexit vont être graves et sérieuses
D’après l’agence de presse Tasnim se rapportant au journal Day Wealth, Tony Blair dans un interview faisant référence aux discussions actuelles en Europe sur un éventuel Brexit et le référendum dans son pays demandant au peuple anglais de se prononcer sur le sujet, a déclaré : « J’y suis personnellement contre mais le gouvernement en place a décidé du contraire. » « David Cameron est sur le point de faire un accord avec Bruxelles pour prendre des mesures correctives favorables afin que l’Angleterre puisse rester au sein de la Communauté. » a-t-il suivi.
Il a en outre ajouté : « Tous les Anglais doivent comprendre clairement qu’un Brexit serait contraire à nos intérêts et nous nuirait sérieusement. Dans cette ère de mondialisation avec des géants comme la Chine, l’Inde ou les Etats-Unis, ce ne serait pas très intelligent pour nous de nous isoler. L’Europe doit défendre d’un corps ses intérêts et valeurs. Il n’y a qu’ensemble que nous pourrons porter nos valeurs notamment en matière politique ou économique. Nous avons en vérité besoin d’un changement de direction. »
En continuant sur les façons d’accroître le progrès économique en Europe, il a affirmé : « Je suis d’accord avec le Premier ministre italien lorsqu’il dit que les politiques européennes manquent de souplesse et s’imposent durement aux Etats. »
Dans une autre partie de l’interview, Tony Blair s’est exprimé sur le sujet des migrants : « Tant que nous ne réglerons pas le problème syrien, la tragédie des migrants ne connaîtra pas de fin. Il s’agit là d’une crise européenne mais cette dernière a laissé complètement à l’Amérique la charge de trouver une solution. Il serait peut-être préférable que nous parvenions à un accord avec Assad et la Russie. »
Et toujours au cours de cet entretien, l’ancien Premier ministre anglais a précisé que l’Europe ne pouvait nier l’attitude et les intérêts russes tout en déclarant que face à la crise d’une telle ampleur en Ukraine actuellement, nous ne devons pas nous passer de nos propres valeurs et intérêts européens.