La Tunisie et l’Algérie ont commencé à mener des coopérations sécuritaires conjointes, afin de faire face au danger des terroristes, qui pourraient pénétrer dans leurs territoires, avec un début d’intervention militaire de l’Occident, en Libye.
Alger et Tunis entendent, également, fournir une liste de leurs citoyens, soupçonnés de coopérer avec les terroristes.
Des statistiques, présentées par les organisations de renseignement internationales, montrent que des milliers de citoyens tunisiens et algériens, qui ont rejoint le groupe terroriste Daech et d’autres groupes terroristes, opèrent en Tunisie.
Avec l’intensification du danger du terrorisme, en Libye, les pays occidentaux ont l’intention d’y intervenir militairement pour porter un coup dur aux terroristes, par crainte que la situation chaotique qui prévaut en Irak et en Syrie ne se reproduise dans ce pays africain.
Les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et l’Italie, prônent une intervention militaire immédiate en Libye ; en revanche, la Grande-Bretagne et la France ont reporté cette décision à la formation d'un gouvernement d’Union nationale dans ce pays.