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Khoshrou : les sanctions ne doivent pas avoir pour but de punir le peuple

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ambassadeur permanent de la RII à l'ONU, Gholam-Ali Khoshrou

Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies, Gholam-Ali Khoshrou, a insisté sur la supervision par le comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’adoption des sanctions économiques unilatérales contre des pays, disant que les sanctions ne devaient pas être ratifiées dans le but de punir le peuple.

Selon l’agence de presse Fars, le Venezuela, qui assume la présidence en exercice du Conseil de sécurité de l’ONU en février, a organisé une réunion spéciale sur le « bilan du comité des sanctions du Conseil de sécurité ». Lors de cette session, des critiques ont été formulées contre le système actuel de la ratification des sanctions par le Conseil de sécurité. Les participants à cette réunion ont évoqué des problèmes dont le manque de transparence, l’absence de perspective stratégique dans les décisions du comité des sanctions, et notamment l’indifférence envers les conséquences humaines des sanctions. L’ambassadeur permanent de la RII à l’ONU a pris la parole et expliqué les positions et les opinions de notre pays concernant l’adoption des sanctions au Conseil de sécurité. Il a réitéré que le Conseil de sécurité ne devait jamais sanctionner un quelconque pays sur la base de dangers infondés ou de fausses illusions, d’autant plus que les sanctions ne seraient justifiables que lorsqu’il s’agit d’un danger sérieux pour le monde ou d’une réelle agression.

Il a ajouté que les sanctions ne devaient pas avoir pour objectif de punir les populations et qu’elles ne devaient pas être adoptées à des fins politiques. Plus loin dans ses propos, M. Khoshrou a déclaré :

« Les sanctions doivent être considérées comme la dernière solution et, avant cela, toutes les voies pacifiques du règlement des différends doivent être examinées, conformément au chapitre six de la charte de l’Onu. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV