La Maison Blanche ordonne au président yéménite en fuite d'ouvrir le feu sur Sanaa, capitale du Yémen.
Un diplomate omanais haut placé a déclaré que la Maison Blanche avait, dans un contact téléphonique, demandé au président du Yémen en fuite d'ordonner à ses mercenaires d'ouvrir immédiatement le feu sur Sanaa. Selon l'agence de presse Mashregh, ce haut diplomate omanais qui, pour des raisons de sécurité, a requis l'anonymat, a rapporté que le gouvernement américain avait contacté le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui est en fuite, et l'avait incité à œuvrer directement pour la libération de Sanaa.
" Que les Etats-Unis soient entrés directement en contact avec Mansour Hadi sans l'intermédiaire de l'Arabie saoudite, dans le but de marquer sur place une quelconque victoire au Yémen, psychologique ou médiatique, malgré les pertes humaines ou financières, montre leur volonté de s'ingérer dans la guerre au Yémen, ce qui va les entraîner dans un nouveau bourbier", a ajouté le diplomate omanais.
Les Etats-Unis seront plus que jamais tenus responsables de l'anéantissement de la vie de milliers de yéménites et du massacre des femmes, des enfants et des civils sans défense. La répercussion du massacre de la population yéménite à l'échelle mondiale, et surtout auprès de l'ONU et de la Maison Blanche, a suscité l'inquiétude de l'establishment américain soucieux de l'image qu'elle pourrait projeter sur l'opinion internationale et arabe. C'est pourquoi Washington envisage une ingérence directe et sans intermédiaire dans la guerre au Yémen sous prétexte de réduire le taux des dégâts et de mener cette guerre à bon terme.