Deux drones de reconnaissance d’Israël ont atterri dans l’un des aéroports du Sud de l’Arabie saoudite.
Le site web Yemen-today fait part de l’atterrissage de deux drones d’espionnage d’Israël dans l’aéroport de Malek Khaled, situé à Khamis Machit, dans le Sud de l’Arabie saoudite.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a précédemment déclaré que "l’Arabie saoudite et d’autres émirats arabes du golfe Persique voyaient à travers Israël un allié, et non une menace, et ce, en raison des menaces réelles que représentaient Daech et l’Iran pour le Moyen-Orient" (!)
Selon une source diplomatique qui a requis l’anonymat, les autorités de Riyad et de Tel-Aviv sont en contact depuis longtemps pour travailler sur ce qui devrait être la version définitive du "plan de paix arabo-israélien"!
Il paraît que certains articles du plan de compromis actuel seront maintenus au détriment de quelques autres qui seront éliminés. Là, il reviendra à l’Arabie saoudite d’imposer ce nouveau plan de paix "remanié" aux Palestiniens, après qu'Israël y eut donné son feu vert, et l'on sait que le feu vert israélien dépendra essentiellement à ce que ses intérêts soient pris en compte.
« Certains responsables américains et membres républicains du Congrès sont au courant des contacts entre Riyad et Tel-Aviv et sont d’avis que les conditions de la région sont plus propices que jamais pour une normalisation des relations entre, d'une part, Israël et l’Arabie saoudite et les monarchies arabes, d'autre part », affirme la même source.
Dans cette optique, des rencontres ont eu lieu à Riyad, à Londres et à Tel-Aviv, et l’Arabie saoudite conditionne le succès de cette solution, certainement temporaire, au réchauffement de ses relations avec Israël.
La guerre déclenchée par les Etats Unis contre la Syrie fait partie d'une stratégie bien réfléchie qui vise, en surfant sur de pseudo clivages confessionels, à déplacer le centre des hostilités du monde musulman d'Israël vers l'Iran et la Résistance. En contribuant à la naissance du terrorisme takfiriste , les régimes arabes inféodés à Washington annoncent-ils désormais sans crainte ne plus voir en Israël un ennemi mais plutôt un allié contre l'Iran?