Les États-Unis se sont retrouvés isolés en formant une minorité dans le blocage d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu permanent à Gaza et favorisant un retrait complet d’Israël de la bande côtière, réduite en ruines après environ 20 mois de guerre génocidaire israélienne.
Le projet de résolution a été soumis au vote mercredi, appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza. Il a obtenu le soutien de 14 des 15 membres du conseil. Les États-Unis, détenteurs d’un droit de veto, ont voté contre.
Coparrainé par 10 membres élus du Conseil, le projet de résolution visait à mettre fin « immédiatement et définitivement » aux hostilités, qui ont jusqu’à présent fait au moins 54 677 morts côté palestinien, en grande majorité des femmes et des enfants.
Il appelait également au rétablissement de l’accès humanitaire et des services essentiels dans ce territoire dévasté, soumis simultanément à un blocus israélien quasi total.
André Chamy, juriste et sociologue français, et Ali Khodabandeh, journaliste iranien, s’expriment sur le sujet.