Le président iranien Ebrahim Raïssi a salué les acquis de la République islamique dans le secteur de la santé, affirmant que le tourisme de santé dans le pays a attiré des patients des pays voisins et même des États d'Asie centrale qui préfèrent se faire soigner en Iran plutôt qu'en Europe.
Raïssi a fait ces remarques vendredi 7 juillet alors qu'il inaugurait l'hôpital Ghadir dans le nord de la capitale iranienne de Téhéran à l'occasion de l'Aïd al-Ghadir, qui marque la nomination du premier imam chiite, Ali ibn Abi Talib, par le prophète Mohammad (PSL) comme son successeur.
Il a souligné le statut de l'Iran en tant que plaque tournante du tourisme de santé en Asie de l’Ouest, affirmant que les patients des pays de la région et même des États d'Asie centrale choisissent de venir dans le pays via l'Europe pour se faire soigner. Cela est dû aux coûts inférieurs et à la grande expertise disponible en Iran, a déclaré Raïssi.
Grand centre moderne et bien équipé répondant aux normes internationales, l'hôpital Ghadir a une superficie de 62 000 mètres carrés, répartis en cinq blocs et 13 étages.
Il peut accueillir 821 patients dans différents services, tels que les salles d'opération intelligentes, CCU, NICU, ICU, livraison LDR et urgence.
L'hôpital a été équipé des dernières technologies au monde pour fournir des soins de haute qualité. Il a été décrit comme l'un des principaux hôpitaux d'Asie de l’Ouest. Le succès de l'Iran à devenir une destination de premier plan pour le tourisme de santé peut être attribué à son infrastructure de soins de santé bien établie, à ses professionnels de la santé hautement qualifiés et à ses installations médicales de pointe. L'abordabilité des traitements médicaux dans le pays par rapport aux États européens a été un facteur important à l'origine de l'afflux des touristes de santé.
Les patients des pays régionaux et d'Asie centrale ont découvert qu'ils pouvaient recevoir le même niveau de soins en Iran à des coûts beaucoup moins élevés.
Fin mai, le ministre iranien de la Santé, Bahram Einollahi, a déclaré que le pays avait fait des progrès remarquables dans le secteur de la santé depuis la Révolution islamique de 1979, ajoutant que plus de 1,2 million de patients étrangers avaient été soignés dans les hôpitaux iraniens l'année dernière.
« Aujourd'hui, la République islamique d'Iran est l'un des meilleurs pays dans le domaine de la santé, non seulement dans la région mais aussi dans le monde », a déclaré Einollahi lors d'une réunion des principaux représentants de la République islamique d'Iran à l'étranger.
Citant une étude de 7 000 étudiants étrangers dans le domaine de la santé en Iran, Einollahi a déclaré : « L'année dernière, nous avons traité plus de 1 200 000 patients étrangers dans les hôpitaux du pays, la plupart venant de l'Afghanistan, de l'Irak, de l'Azerbaïdjan, du Pakistan, de la Turquie, de l'Inde, de l’Arménie, du Turkménistan, du Liban et du Tadjikistan.
Le ministre iranien a évoqué le développement du tourisme de santé dans le pays.
« Les domaines de la gynécologie et de l'obstétrique, de la chirurgie oculaire, de l'orthopédie, de la chirurgie esthétique, des maladies cardiovasculaires, de l'urologie, de la chirurgie générale, des cancers et des traumatismes sont les maladies les plus courantes qui encouragent les touristes de santé à visiter l'Iran. »
Einollahi a déclaré que les touristes de santé reconnaissent que les médecins iraniens sont hautement qualifiés.
