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L’Iran poursuit ses contacts avec la France pour lever les malentendus (Amir-Abdollahian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères. ©Reuters

Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a accordé une interview au journal français Le Figaro, jeudi 18 mai.

Dans une partie de cet entretien exclusif, Amir-Abdollahian a répondu à une question sur la libération de deux citoyens français détenus en Iran.

Dans un geste de bonne volonté, la RII a relâché Benjamin Brière et le Franco-Irlandais Bernard Phelan le vendredi 12 mai pour des raisons humanitaires.

A la question de savoir si l'on peut s'attendre à la libération d’autres ressortissants français et que si les relations entre la France et l'Iran vont s'améliorer, il a déclaré : « Entre moi et mon homologue, Mme Catherine Colonna, il y a des contacts continuels par téléphone. Récemment à Pékin, nous avons eu près de deux heures de négociations (avec Mme Colonna). Nous avons parlé de l’ensemble des malentendus entre nous. Il y a eu des accords entre nous et une partie de nos accords a eu comme résultat la libération des deux ressortissants français, il y a quelques jours. »

« Nous sommes d'accord avec Mme Colonna pour œuvrer à la libération des Français emprisonnés en Iran qui ont commis des crimes. Mais le suivi de cette affaire est entre les mains du pouvoir judiciaire iranien », a ajouté le chef de la diplomatie iranienne.

Amir-Abdollahian a également mentionné dans cette interview avec Le Figaro que Mme Colonna et d'autres responsables français ont déjà pris des mesures positives dont le résultat est en faveur des intérêts des deux pays.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a également répondu à une autre question du journaliste du Figaro qui lui a demandé ce qu’il voulait dire par l'approche réaliste de M. Emmanuel Macron.

« M. Macron a bien commencé avec le gouvernement actuel en Iran. Il a eu des contacts constructifs et bons avec M. Raïssi afin de parvenir à un résultat positif dans les négociations. M. Macron avait même demandé à son homologue iranien d'intervenir pour établir un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine. Mais pendant les émeutes en Iran, une guerre psychologique et médiatique d’envergure a été lancée contre le peuple iranien. À l'époque, M. Macron a présenté une vision erronée de l'Iran, mais il s'est vite rendu compte qu'il ne se passerait rien en Iran. Par conséquent, nous poursuivons actuellement nos contacts pour dissiper les malentendus entre les deux pays », a précisé le patron de la diplomatie iranienne.

Les relations bilatérales entre l'Iran et la France

Le 25 janvier, les ministres iranien et français des Affaires étrangères se sont entretenus par téléphone des derniers développements dans les relations entre les deux pays et des questions d'intérêt commun. « Ne suivez pas la politique ratée de Trump », a déclaré M. Amir-Abdollahian à son homologue française Catherine Colonna.

Le gouvernement iranien, a-t-il ajouté, « surveille attentivement le comportement de l'UE et prendra des mesures en conséquence ».

Lors d'une autre conversation téléphonique, le 11 octobre 2022, M. Amir-Abdollahian avait insisté sur le fait que « nous ne permettrons à aucune partie de pénétrer dans le pays ». « Nous ne permettrons à aucune partie à l'intérieur ou à l'extérieur du pays de s'en prendre à la sécurité du pays ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV