L’Algérie parle de son désir de rejoindre les BRICS et le voit en adéquation avec le développement le plus rapidement possible de son pays.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, voit comme une force « le bloc, réunissant cinq économies émergentes ».
Tebboune, dont le pays figure parmi les candidats à l’adhésion des BRICS, mentionne les avantages qu’entraînera la concrétisation de ce désir pour les Algériens.
« L’adhésion aux BRICS nous aidera dans le développement plus que d’autres organisations internationales ne nous ont aidés à ce jour », a indiqué le président algérien lors d’une interview le 6 mai.
« Le capital de la banque des BRICS est aux alentours de 100 milliards de dollars, soit plus que celui de la Banque mondiale ». C’est le deuxième avantage évoqué par Tebboune qui pourrait aller dans le sens des intérêts d’Alger.
Par ailleurs, le chef de l'État algérien pense que cette organisation internationale, en tant que bon sponsor, pourrait venir en aide à son pays pour réaliser ses grands projets et que les membres pourraient resserrer les rangs politiquement.
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Fin juillet 2022, le président Tebboune a évoqué pour la première fois son intérêt pour les BRICS et son allié russe a apporté son soutien tous azimuts à ce projet. En février dernier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a confirmé la volonté de l’Algérie d’adhérer aux BRICS, soulignant qu’Alger possède tous les « paramètres » nécessaires à cette adhésion.
Les BRICS sont désormais au centre de l’attention de nombreux pays, si bien que 19 pays ont déjà annoncé leur souhait de rejoindre ce groupe. C’est ce qu’a fait savoir l’ambassadeur de l’Afrique du Sud auprès du groupe, Anil Sooklal.
