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E-press du 21 mars 2023

Au sommaire :

1-Naissance du monde multipolaire

Commençons cette revue d'E-Press de son vrai nom Eurasia-press qui a heureusement coïncidé avec le nouvel an iranien 1402 soit le 21 mars 2023 avec ce souhait sincère que ce nouvel an iranien apporte avec sa venue d'abondantes bénédictions divines à travers d'abondantes pluies douces et ce à tous les habitants de la terre sans exception.

En effet, selon une des nombreuses traditions iraniennes à laquelle tout Iranien fidèle à ses ancêtres reste attaché, nous aurions dû commencer cette revue de presse qui coïncide avec l'équinoxe vernal sur une note positive du début à la fin mais comme nous le savons tous ; toute nouvelle construction nécessite une déconstruction préalable et dans le cas du journalisme, la première étape du métier est de se libérer du carcan des idées reçues, d'où ce court extrait de l'interview de la star de LCI Darius Rochebin avec le fils de l'ancien roi d'Arabie saoudite, le prince Turki bin Faisal al Saud, qui était l'ancien chef du renseignement saoudien, donc pas n'importe qui. Quoi qu'il en soit, et que cela plaise ou non à notre cher Darius de son vrai nom Darius Khoshbin, l'histoire continue comme le fleuve jaune chinois Huáng hé et heureux ceux qui aiment vivre ici et là sur le chemin de la vérité.

Selon l'animateur d'origine iranienne de la chaîne française, qui ne connaît visiblement rien à l'islam, ni au sunnisme ni au chiisme d'ailleurs, peut-être parce qu'il est né en Suisse à moins qu'il ne le dise pour provoquer son invité saoudien, le rapprochement entre Iraniens et Saoudiens est une image terrible pour « l'œil américain » et son hôte a raison lorsqu'il interrompt Darius en disant : Écoutez [ jeune homme ] : « la beauté dépend de quel côté on regarde l'objet »

Nuance !

Thierry Meyssan

Naissance du monde multipolaire

Extrait - La réconciliation entre l’Arabie saoudite, leader du monde musulman sunnite, et l’Iran, leader du monde musulman chiite, rend enfin possible une ère de paix au Moyen-Orient. Elle a été rendue possible par la Russie, alliée des deux frères {auparavent} ennemis, et négociée d’abord en Irak et à Oman avant d’être conclue par la Chine, allié millénaire de l’Iran, agissant pourtant en toute impartialité. Cet accord clôt onze années de guerres et d’influence occidentale.

C’est un événement capital dont on ne perçoit pas l’importance hors du Moyen-Orient : l’Arabie saoudite et l’Iran se sont réconciliés… en Chine. Trois signatures au bas d’un document rebattent toutes les cartes de cette région.

 

Depuis le XIX° siècle, le Monde arabe a d’abord été dominé par le Royaume-Uni et la France sur les ruines de l’empire ottoman, puis par les États-Unis. Ces puissances ont à la fois apporté de la liberté et de l’oppression. Le Royaume-Uni a excellé en divisant les acteurs de la région et en les manipulant les uns contre les autres de manière à exploiter les richesses de la région en s’impliquant militairement le moins possible. La France s’est partagée entre colonisateurs de la pire espèce et décolonisateurs éclairés. Les États-Unis ont toujours eu une vision impériale de la région, à l’exception de quelques années à la fin de la Seconde Guerre mondiale où ils soutinrent les nationalistes.

Cette période vient de s’achever avec l’arrivée de la Chine. Comme toujours, celle-ci a très longtemps observé et lentement agi, avec une persévérance sans faille.

Thierry Meyssan

Source : Reseau voltaire

 

2- Deux bombardiers stratégiques US près de la Russie

La Défense russe a déclaré avoir repéré deux bombardiers stratégiques américains au-dessus de la mer Baltique, à proximité de la frontière russe. Un Su-35 russe a escorté ces avions pour les empêcher de violer l’espace aérien de la Fédération de Russie.

Deux aéronefs s’approchant de la frontière russe ont été détectés ce lundi 20 mars alors qu’ils survolaient la mer Baltique, a annoncé le Centre national du commandement de la défense russe.

Les deux appareils ont été identifiés comme étant des bombardiers stratégiques B-52H de l’Armée de l’air des États-Unis.

Un chasseur Su-35 de la région militaire russe de l’Ouest a décollé pour les empêcher de violer l’espace aérien russe. Il a regagné sa base après que les deux B-52H se soient éloignés de la frontière.

"Le vol du chasseur russe s’est déroulé en stricte conformité aux normes internationales d’utilisation de l’espace aérien", selon le Centre.

 

Source : sputniknews.africa

3- Les magouilles de l'intervention américaine en Irak en 2003

"Ils, « les Américains », ont utilisé toutes sortes d'armes contre les civils"

Les États-Unis ont planifié l'effondrement de l'Irak, estime auprès de Sputnik Ayad al-Toufane, l’un des premiers militaires irakiens à avoir affronté l’agression américaine en mars 2003. Il pointe l’usage excessif d’armes lourdes dans les zones résidentielles et évoque un cas d’utilisation présumée d’armes chimiques par les Américains.

Vingt ans après l’intervention américaine en Irak, les conséquences s’en font toujours sentir, souligne auprès de Sputnik Ayad al-Toufane, brigadier-général qui a commandé la 7e brigade des garde-frontières de l'armée irakienne au moment de l’opération américaine en 2003.

L’ancien militaire date le début de l'invasion américaine non pas à partir du 20, mais du 17 mars 2003: dans ses souvenirs, c'est ce jour-là qu'apparaissent les premiers signes d'agression militaire. Au printemps 2003, Ayad al-Toufane sécurisait 22 postes-frontières sur un tronçon de 574 km de la frontière irakienne. Ceux-ci sont devenus les zones les plus dangereuses de combats avec les troupes américaines avant leur arrivée à Bagdad.

Le 17 mars, à deux heures du matin, quatre hélicoptères américains ont détruit tous les avant-postes où était stationné le personnel de sa brigade, raconte l’ancien militaire.

 

"Nous surveillions déjà les activités [des Américains, ndlr] et comprenions que la guerre était imminente", se rappelle-t-il.

 

Usage excessif de la force

Les troupes américaines ont fait un usage excessif de la force, utilisant des armes lourdes à proximité des zones résidentielles, témoigne l’ancien militaire.

"Ils ont utilisé toutes sortes d'armes contre les civils pour influer sur leur moral et les forcer à retirer leur soutien à l'armée irakienne combattante. Par conséquent, leurs bombardements visaient non seulement des installations militaires, mais également des villes", poursuit le brigadier général. D’après lui, "les États-Unis ont planifié l’éclatement de l'Irak".

 

Armes chimiques

Ayad al-Toufane révèle les détails de la bataille pour l'aéroport de Bagdad qui a eu lieu les 3-4 avril 2003. D’après lui, à cette période, "l'un des crimes les plus atroces" a été commis par les troupes américaines.

Suite à une contre-attaque des troupes irakiennes, "les Américains ont eu recours à des armes chimiques, qui ont littéralement fait fondre la chair humaine", relate-t-il.

"J'ai vu beaucoup de squelettes calcinés", affirme-t-il, ajoutant que la zone où les combats ont eu lieu a ensuite été transformée en une zone fermée d’accès pour les Irakiens.

Cinq ans plus tard, les troupes américaines ont lancé des appels d'offres pour apporter de la terre depuis l'extérieur de la ville, selon l’ancien militaire.

"Le sol a été remplacé sur une profondeur de 5 à 10 mètres pour cacher toute trace d’utilisation criminelle d’armes chimiques ", assure-t-il.

Baptisée Liberté irakienne, l’intervention américaine en Irak a pris fin le 1er mai 2003. L’opération a été justifiée par la détention présumée par Saddam Hussein d’armes biologiques de destruction massive. Ces informations du renseignement américain n’ont pourtant jamais été confirmées. Le nombre de victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie, selon les études et les estimations, de 100.000 à plus d'un million de morts pour la période 2003-2011, combattants et civils confondus.

4-Moscou : L’Occident doit indemniser l’Afrique

La présidente de la chambre haute du Parlement russe a affirmé que l'Occident devrait être invité à dédommager les pays africains pour l'ère coloniale. Selon elle, il faut l’appeler à une "responsabilité politique et morale".

La question de l'indemnisation par l'Occident des peuples d'Afrique, victimes de la période coloniale, doit être soulevée, a déclaré Valentina Matvienko, présidente du Sénat russe, lors de la conférence parlementaire Russie-Afrique à Moscou.

"Je pense qu'il est nécessaire aujourd'hui de soulever à voix haute la question de l'indemnisation. Sur les paiements financiers à tous les peuples africains qui ont souffert pendant la période coloniale des oppresseurs européens, des conséquences du colonialisme", a-t-elle indiqué.

La présidente du Sénat russe a aussi estimé que "notre communauté parlementaire peut se mobiliser autour de cette initiative pour appeler les anciennes métropoles à une responsabilité politique et morale".

Elle a déploré que les pays occidentaux ne soient en effet pas pressés de reconnaître leur culpabilité "pour le génocide des peuples africains, le pillage et l'exploitation barbare des ressources naturelles africaines, pour les crimes commis".

En outre, Mme Matvienko a rappelé que la délégation du Conseil de la fédération avait réalisé une visite officielle en Algérie ce mois-ci. Elle a ajouté que la question de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français dans le Sahara "reste ouverte et très aiguë pour la société algérienne".

 

Conférence des pays africains, 2ème évenement 

Deuxième édition de l’événement, la conférence a réuni une quarantaine de délégations de la plupart des pays africains. Elle vise à renforcer la coopération parlementaire sur fond de formation d’un monde multipolaire.

Les interlocuteurs cherchent à formuler des approches unifiées de la réglementation juridique dans l’économie, l’enseignement et la science, ainsi que dans le domaine de la sécurité.

 Ce 20 mars, Vladimir Poutine s’est prononcé devant les participants. L’événement entre dans le cadre de la préparation du deuxième sommet Russie-Afrique programmé pour fin juillet à Saint-Pétersbourg.

Source: fr.sputniknews.africa

 

5-France : Quand révolte devient révolution

Retraites: manifestations spontanées et nouvelles tensions après le rejet de la motion de censure, le 20 mars 2023,

Après le rejet à l'Assemblée nationale des motions de censure en réponse au déclenchement du 49.3 par Elisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes françaises.

L'Assemblée nationale a rejeté ce 20 mars à 9 voix près la motion de censure trans-partisane qui avait été déposée par le groupe de députés indépendants Liot, après le déclenchement du 49.3 par Elisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites.

Peu après, la motion portée par le Rassemblement national a également été rejetée (94 voix pour). 

Si la réforme des retraites est définitivement adoptée par le Parlement, ses opposants ont décidé de manifester dans la foulée pour exprimer leur colère. 

Aux cris de «Macron démission», des manifestants ont battu le pavé à Paris où des tensions ont rapidement éclaté avec les forces de l'ordre au niveau de la place Vauban, comme le montrent des images du journaliste Clément Lanot et du média QG Libre.

Les scènes de chaos se sont aggravées durant la soirée.

« Nantes debout, soulève-toi !», ont scandé de leur côté des manifestants dans le chef-lieu du département de la Loire-Atlantique, indique le journaliste Theo Prn. 

A Toulouse, des manifestants ont investi les allées Jean-Jaurès, rapporte 20 minutes.

A l'instar de la capitale, des tensions ont éclaté à Lille, où les forces de l'ordre ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. 

Une source policière a fait savoir à l'AFP que près de 300 personnes (287) avaient été interpellées, dont 234 à Paris. 

Les sapeurs-pompiers sont intervenus 240 fois, selon cette même source policière, pour divers débordements.

La CGT veut «amplifier les mobilisations»

La CGT a d'ores et déjà appelé à «amplifier les mobilisations» et à «participer massivement aux grèves reconductibles et aux manifestations», le jeudi 23 mars «et après, si nécessaire».

L'intersyndicale avait appelé la semaine dernière à une nouvelle journée de grèves et de manifestation, la neuvième, à cette date.

«Rien n'entame la détermination des travailleurs, privés d'emplois, jeunes et retraités, à rejeter [...] la réforme des retraites que tout le monde, sans exception, juge injustifiée, injuste et brutale», poursuit le deuxième syndicat français.

 

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV