La visite des présidents des Parlements arabes et des hauts législateurs en Syrie est un pas positif vers la solidarité islamique.
Téhéran a déclaré que la récente visite des présidents des Parlements arabes et des hauts législateurs en Syrie était un pas positif vers la solidarité islamique et que le dialogue pourrait résoudre les problèmes de la région.
"Les récents progrès dans les relations entre les pays arabes et la Syrie, y compris la visite de délégations parlementaires arabes à Damas pour exprimer la solidarité avec la Syrie à la suite du récent tremblement de terre dévastateur, en plus d'être une approche réaliste, est un pas positif vers la solidarité islamique", a tweeté mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Il a ajouté que les pays de la région seront en mesure de résoudre leurs problèmes par le biais du "dialogue et des mécanismes régionaux" s'ils agissent de manière réaliste, adoptent une position nationale indépendante et ne prêtent aucune attention aux exigences des puissances hégémoniques.
Les législateurs arabes de haut niveau sont arrivés à Damas dimanche (26 février) alors que certains pays, notamment l'Irak, s'efforcent de rétablir l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe, plus de dix ans après sa suspension de l'union de 22 membres.
Le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Choukri, est également arrivé à Damas lundi 27 février. Il s'agit de la première visite d'un haut diplomate égyptien depuis que le terrorisme soutenu par l'étranger a éclaté en Syrie, il y a plus de dix ans.
Lors d'une rencontre avec le président Assad, le chef de la diplomatie égyptienne a réaffirmé la solidarité de son pays avec la Syrie et sa volonté de continuer à soutenir les Syriens à la suite du tremblement de terre dévastateur de février.
Lors d'une réunion avec les membres de l'Union interparlementaire arabe plus tard dans la journée de dimanche, le président syrien Bachar Assad a déclaré : "La visite de la délégation parlementaire arabe en Syrie aujourd'hui a une signification particulière pour le peuple syrien ; elle signifie un soutien aux Syriens... qui sont exposés aux effets négatifs de la guerre terroriste et aux conséquences du tremblement de terre."
Selon les derniers chiffres, plus de 50 000 personnes ont été tuées par le tremblement de terre catastrophique qui a frappé la Turquie et la Syrie au début du mois.
L'expert politique Ayssar Midani et la géopoliticienne Ghada Hoballah s'expriment sur cette question.
