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Sanaa exhorte les Saoudiens à saisir l’occasion de mettre fin à la guerre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre de la Défense du gouvernement yéménite de salut national, général de division Mohammad Nasser Al-Atefi. (Archives)

Le ministre yéménite de la Défense exhorte les Saoudiens à saisir l’opportunité de mettre fin à la guerre dévastatrice contre le Yémen. 

Le ministre de la Défense du gouvernement de salut national a appelé l’Arabie saoudite à saisir l’opportunité offerte par le leader du mouvement de résistance populaire Ansarallah pour conclure un accord de paix à la lumière de la médiation d'Oman qui essaie de préparer le terrain aux pourparlers directs entre les représentants du gouvernement de Sanaa et l’Arabie saoudite.

Le général de division Mohammad Nasser al-Atefi a fait ces remarques lors de la commémoration de l’anniversaire du martyre du leader d’Ansarallah, Hossein Badre-ddine al-Houthi, dans la capitale yéménite, Sanaa.

Le général de division a salué la patience, la fermeté et les dévouements du peuple et de l’armée yéménites qui apporteront, souligne-t-il, leurs fruits. « Nous sommes en possession d’outils et de mécanismes efficaces et efficients. Notre détermination inébranlable nous a également permis d’être totalement indépendants dans la prise de décision », a affirmé le ministre yéménite de la Défense. 

Vendredi 17 février, le leader d’Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a averti le royaume saoudien que l’occasion donnée à Oman pour conclure un accord de paix ne signifie pas que le délai est sans fin.

« Le Yémen est toujours en état d’agression militaire et il n’y a pas d’accord de trêve en vigueur, les tensions se sont toutefois apaisées grâce aux efforts louables déployés par les médiateurs omanais, nous apprécions leurs efforts et nous ferons notre possible pour qu’ils aboutissent », a déclaré al-Houthi.

Le mois dernier, le ministre yéménite de l’Information a déclaré : « Les États-Unis sont principalement responsables de la catastrophe humanitaire en cours, car ils détruisent toute initiative internationale visant à établir la paix et la stabilité à l’échelle nationale. »

Dhaifollah al-Shami a écrit dans un tweet que Washington jouait un rôle majeur dans la souffrance des Yéménites, étant donné qu’il a imposé plusieurs séries de sanctions contre la nation et bloqué tous les ports d’entrée sous le contrôle d’Ansarallah.

« On ne peut pas faire confiance aux États-Unis pour faire avancer un accord de paix durable et inclusif qui pourraient alléger les souffrances des citoyens yéménites : ils sont responsables de la pire crise humanitaire au monde en soutenant le siège imposé par les Saoudiens au Yémen et les attaques dévastatrices contre la nation opprimée », s’est-il exprimé en ces termes.

En mars 2015, l’Arabie saoudite en collaboration avec ses alliés arabes et avec le soutien en armes et en logistique des États-Unis et d’autres États occidentaux a lancé une guerre dévastatrice contre le Yémen avec pour objectif de ramener au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi favorable à Riyad.

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite n’a atteint aucun de ses objectifs, laissant des centaines de milliers de Yéménites morts et engendrant la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV