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E-Press du 4 décembre 2022

Le M142 HIMARS est un lance-roquettes multiple léger développé à la fin des années 1990 pour l'armée américaine et monté sur un châssis de camion standard de la famille des véhicules tactiques moyens de l'armée américaine.

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Au sommaire :

1-Guerre du pétrole USA-Russie : la Russie déjà victorieuse

Alors que l’UE, suivie par le G7, a adopté après moult négociations un plafond sur le prix du pétrole de Russie, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a réagi ce 3 décembre.

Le porte-parole du Kremlin a annoncé ce 3 décembre que « certains préparatifs » avaient été effectués pour « faire face » au plafonnement du prix du pétrole russe décidé la veille par l’UE, le G7 et l’Australie. « Nous n’allons pas accepter ce plafonnement. Nous vous communiquerons la façon dont le travail sera organisé, après l’analyse qui sera rapide », a ajouté Dmitri Peskov selon des propos rapportés par l’agence de presse russe Tass.

L’ambassade de Russie aux États-Unis avait un peu plus tôt ce même jour publié un communiqué sur Facebook après que Washington s’était félicité du plafond à 60 dollars du baril de pétrole russe adopté la veille par les 27 pays de l’Union européenne.

Aucun pays n’est désormais à l’abri d’un « plafond » à ses produits d’exportation pour des raisons politiques

« En s’abritant derrière des objectifs plausibles de soutien à la sécurité énergétique des pays en développement, les stratèges de Washington passent soigneusement sous silence le fait que les déséquilibres actuels sur les marchés énergétiques sont le résultat de leurs propres actions irréfléchies », explique le texte.

La représentation ruse aux États-Unis estime ensuite que cette mesure porte atteinte aux « principes de base du fonctionnement des marchés libres », ce qui aurait pour conséquence une « augmentation omniprésente de l’incertitude et des dépenses plus élevées pour les consommateurs de matières premières ».

La Russie ne livrera plus de pétrole aux pays qui adoptent le plafonnement « De plus, aucun pays n’est désormais à l’abri d’un “plafond” à ses produits d’exportation pour des raisons politiques », ajoute l’ambassade qui dénonce un « outil dangereux et illégitime ». Enfin, elle rétorque que le pétrole russe continuera à trouver des acheteurs à travers le monde. 

« Nous continuons de penser qu’un plafonnement des prix aidera à limiter la capacité de M. Poutine à profiter du marché du pétrole pour continuer à financer un appareil de guerre qui continue à tuer d’innocents ukrainiens », avait pour sa part réagi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby le 2 décembre après l’annonce de l’accord trouvé par l’UE. 

Le mécanisme a aussi été adopté par les pays du G7 et l’Australie. Il entrera en vigueur le 5 décembre, le même jour que l’embargo de l’UE sur le pétrole russe acheminé par voie maritime. Cet embargo sur le brut maritime supprimera les deux tiers des achats européens de pétrole russe. « L’économie de la Russie sera détruite », assure Kiev.

Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, a accueilli ces nouvelles avec joie, estimant que l’économie russe « sera détruite » par cette mesure.

« Nous atteignons toujours notre objectif et l’économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’« il aurait toutefois fallu abaisser [le prix plafond] à 30 dollars pour détruire [l’économie russe] encore plus rapidement », une proposition également défendue par Varsovie.

Le Kremlin avait de son côté d’ores et déjà prévenu que la Russie ne livrerait plus aucun pétrole aux pays qui adopteraient ce plafonnement.

« Dicter les prix sur le marché, de la part de ceux qui ont défendu, pendant de longues décennies, le marché libre, la concurrence libre et loyale, l’inadmissibilité de toute atteinte portée contre la propriété privée, la présomption de l’innocence... », avait par ailleurs commenté ironiquement le 1er décembre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le cours du baril de pétrole russe (brut de l’Oural) évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond européen, impliquant un impact limité à court terme.

Source : RT France

2- France sur la voie du « tiers-monde »

Alors que l’exécutif se prépare à des coupures de courant au plus fort de l’hiver, ce qui ne s’est plus vu en France depuis des décennies, l’opposition tire à boulets rouges sur les choix de gouvernance ayant mené à cette situation.

Alors que la perspective de coupures de courant programmées au plus fort de l’hiver est envisagée, l’opposition voit dans cette situation un déclassement inédit de la France, où l’approvisionnement énergétique est traditionnellement garanti. 

« La France ne se contente pas d’accueillir le tiers-monde : elle devient le tiers-monde », a ainsi raillé le chef du parti Reconquête Eric Zemmour. Le gaulliste Nicolas Dupont-Aignan a abondé dans la thématique du tiers-monde : « Être en 2022 et ne pas pouvoir fournir de l’électricité à sa population… Nous sommes devenus un pays du tiers-monde », s’est-il indigné. 

Côté Rassemblement national, le même type de discours a été tenu par le président de la formation politique Jordan Bardella. « Petit rappel politique pour que les Français sachent qui remercier – notamment – quand on va leur couper l’électricité cet hiver. Les présidents François Hollande et Emmanuel Macron qui ont cédé aux “écologistes” ne devront pas être oubliés dans nos chaleureux remerciements », a pour sa part déclaré le magistrat et ancien candidat UDI aux législatifs Charles Prats. 

« Les Français vont donc subir de plein fouet en 2022-2023 les conséquences des jeux politiques de la gauche depuis tant d’années… Et la guerre en Ukraine n’y sera pas pour grand-chose », a-t-il encore écrit dans un autre tweet. Mais les critiques ne se sont pas bornées à la droite : « Imaginez, vous vivez dans la 6e puissance économique et un matin pas d’électricité, écoles fermées, vous devez choisir entre garder vos enfants et toucher votre salaire », a ainsi écrit la députée LFI Caroline Fiat, qui a dénoncé « le déclin de la France, 5 ans et 1/2 après l’arrivée d’Emmanuel Macron ». 

« En France, 6e puissance mondiale, on en est à risquer des coupures d’électricité, notre hôpital public est saturé, les prix ne cessent d’augmenter ! Tout ne peut pas être mis sur le dos de la guerre en Ukraine ! », a renchéri son collègue Alexis Corbière. 

« Menaces aberrantes de coupure de courant dans les écoles : on hésite entre l’incompétence énergétique ou le cynisme politique pour faire accepter les hausses de prix de l’énergie », a déclaré l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royale pour sa part. 

Le gouvernement d’Élisabeth Borne a présenté une série de mesures pour faire face à d’éventuelles coupures d’électricité cet hiver, en raison d’une production historiquement basse du parc nucléaire, qui inquiètent les usagers. Les coupures de courant seront programmées et ciblées (deux heures consécutives maximums avec des délestages confirmés la veille) en cas de surcharge du réseau électrique, ce qui serait « inédit » en France selon RTE.

Emmanuel Macron a évoqué l’éventualité de coupures de courant le 3 décembre, déclarant que celles-ci pouvaient être évitées si la consommation était baissée de 10 % selon le plan présenté par le gouvernement. « Pas de panique, ça ne sert à rien », a-t-il tenté de rassurer sur TF1 au terme de son voyage d’État de trois jours aux États-Unis. « Si tous ensemble nous tenons le plan de sobriété qui a été présenté par le gouvernement, c’est-à-dire de réduire d’environ 10 % par rapport à notre consommation habituelle [...] alors oui nous pourrons passer même avec un mois de décembre et un mois de janvier froid cette période, ça dépend de nous », a-t-il encore assuré.

Source : RT France

3- La Suède obéit à Erdogan

La Suède extrade son premier militant kurde pour s’attirer les bonnes grâces de la Turquie qui conditionne son adhésion à l’OTAN

Rappelons que la Turquie avait conditionné son feu vert à l’adhésion de la Suède : Stockholm devrait avant cesser de soutenir et « d’héberger » des militants kurdes que les autorités turques accusent d’activités terroristes.

Les autorités suédoises ont extradé le premier militant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) vers la Turquie. Cette extradition a eu lieu dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum sur l’entrée prochaine de la Suède dans l’Alliance de l’Atlantique Nord. C’est ce qu’a annoncé samedi la chaîne NTV.

Extradé vers la Turquie, Mahmut Tat a été condamné en Turquie à 6 ans et 10 mois de prison. En 2015, il a demandé l’asile en Suède, mais a été refusé. Peu de temps après que la Turquie a demandé à la Suède, d’extrader les militants kurdes, Tat a été arrêté par la police suédoise. À son arrivée à Istanbul, Tat a été remis aux services spéciaux turcs, après quoi il a été envoyé dans un centre de détention provisoire. Il doit maintenant purger une peine d’emprisonnement dans une prison turque.

Ainsi, la Suède a fait le premier pas concret, démontrant sa volonté de répondre aux exigences d’Ankara, pour que les autorités turques soutiennent son entrée dans l’OTAN. Pendant des décennies, depuis les années 1980, la Suède a tacitement soutenu les militants kurdes qui ont émigré dans ce pays pour échapper à la répression politique en Turquie. De plus, la Suède a aidé les Kurdes syriens.

Cependant, les considérations d’adhésion à l’OTAN se sont avérées plus importantes que « l’amitié » de longue date avec les Kurdes et même que les voix de la diaspora kurde assez nombreuse en Suède. En effet, Stockholm a renoncé à son soutien aux Kurdes en échange du consentement d’Ankara à rejoindre l’OTAN, et cela affectera inévitablement l’image de l’État suédois et des sociaux-démocrates suédois, influents dans le pays.

Pendant ce temps, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déjà félicité les autorités suédoises pour leur détermination à rejoindre le pays à l’Alliance de l’Atlantique Nord. Mais il a déclaré que la Suède devait étayer ses propos par des actions concrètes. Maintenant, comme nous le voyons, les actions ont commencé.

4- Russie : HIMARS MLRS, c’est fini

L’armée russe a reçu un logiciel qui lui permet d’augmenter l’efficacité de ses frappes contre les missiles américains MLRS HIMARS.

Grâce à de nombreux lancements du HIMARS MLRS, l’armée russe a pu obtenir avec succès les signatures de ces cibles, ce qui rendra le processus de détection et de destruction de ces missiles extrêmement efficace. Les signatures ont été incluses dans le programme correspondant, et maintenant les unités déployées dans la région de Zaporozhye utilisent des systèmes de défense aérienne modernisés pour repousser les attaques des forces armées ukrainiennes.

Selon RIA Novosti, le nouveau logiciel permet aux systèmes de défense aérienne de détecter plus facilement les missiles américains pour le HIMARS MLRS et de les abattre. Il est à noter que grâce au logiciel mis à jour, plus de dix missiles ont déjà été abattus, bien que l’efficacité globale de l’utilisation de tels systèmes de défense aérienne ne soit pas divulguée.

Initialement, on pensait que les systèmes HIMARS mis en service avec l’Ukraine étaient des armes inefficaces, cependant, au cours de son utilisation, il s’est avéré que ce dernier représentait une menace élevée. Néanmoins, l’armée russe a réussi à résoudre les problèmes d’interception de ces missiles, et compte tenu des signatures reçues et des logiciels mis à jour, la répulsion de ces attaques pourrait être bien plus élevée que celle observée ces derniers mois.

Source : Avia-pro

5- L’Ukraine poussée dans les couloirs de l’abattoir américano-sioniste

« Les Alliés sont en train de fournir un soutien sans précédent à l’Ukraine et ils continueront à le faire », a annoncé le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg.

Avec des centaines d’obusiers fournis par l’OTAN les forces de Kiev tirent en une seule journée des milliers de projectiles, plus que ce que les forces de l’OTAN tiraient en un mois en Afghanistan. En conséquence, les canons des obusiers, longs de 6 mètres et pesant des tonnes, doivent être fréquemment remplacés : à cette fin le Pentagone a déployé en Pologne une unité spéciale qui envoie en continu les pièces de rechange en Ukraine.

Cela comporte une colossale augmentation de la production de guerre, qui devient un facteur décisif dans la guerre. Les États-Unis et l’OTAN fournissent à Kiev non seulement de croissantes quantités d’armes, mais des systèmes d’arme à longue portée et des projectiles qui se dirigent automatiquement sur les objectifs. En conséquence, la Russie utilise des armements de plus en plus sophistiqués. Tout cela détermine l’escalade vers de toujours plus dangereux niveaux de confrontation militaire entre l’OTAN et la Russie.

La situation est rendue plus périlleuse encore par le croissant rôle belligérant de l’Union européenne. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce que les 300 milliards d’euros que la Banque centrale russe avait déposés dans des banques européennes, déjà « gelés » par l’UE, seront maintenant séquestrés et de fait utilisés pour la guerre contre la Russie. En même temps Jens Stoltenberg annonce : « Nous sommes en train de discuter sur comment aider l’Ukraine à avancer vers l’adhésion à l’OTAN ». Si l’Ukraine entre dans l’OTAN, sur la base de l’article 5 les 30 pays de l’OTAN, Italie comprise (France aussi, ndt), doivent envoyer leurs propres forces armées combattre contre les forces russes en Ukraine.

Source : Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV