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Zoom Afrique du 1er octobre 2022

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Actualité en Afrique :

Burkina Faso : nouveau coup d’État confirmé, le capitaine Ibrahim Traoré nouvel homme fort du pays;
Emploi : le Mali et le Tchad mutualisent leurs efforts pour booster la coopération;

Kenya: le président souhaite réformer le système fiscal pour réduire les inégalités;

Nouvelle victoire des FAMa : l’armée malienne a détruit une base terroriste

Analyses de la rédaction :

Macky Sall neutralise tous les complots !

Au Sénégal le président Sall semble vouloir neutraliser tous complots qui pourraient conduire le pays vers des élections postélectorales d’ici deux ans. Il est vrai que depuis les élections législatives lors desquelles des tentatives de tensions et de déstabilisations ont été mises en œuvre afin de pousser le pays vers le chaos, des tentatives vouées à l’échec, le président Sall veut favoriser un climat apaisé, le chef de l’État propose une amnistie qui permettrait à ses rivaux de l’affronter dans les urnes. Le chef d’État sénégalais, Macky Sall, a demandé à son nouveau ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, de mettre en place un programme d’amnistie qui permettrait à ses opposants politiques ayant perdu leurs droits de vote de retrouver leur éligibilité. L’information a été rendue publique par la presse locale, ce jeudi 29 septembre.

Cette décision intervient à moins de deux ans des élections prévues en 2024. Elle vise principalement l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et Karim Wade, le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade. Ces personnalités avaient été condamnées en 2018 et 2015, respectivement.

Cette annonce de Macky Sall vise à « apaiser les tensions politiques qui se sont réchauffées ces derniers mois, aboutissant à des élections législatives tendues et à des échauffourées au Parlement », laisse entendre l’agence Reuters.

Il est vrai qu’en plus de dix ans d’existence, l’Africom qui siège à Dakar n’a jamais pu obtenir les objectifs souhaités qui étaient de transformer ce pays en une base grandeur nature des opérations de déstabilisation contre les pays de l’Afrique de l’Ouest et ceux du Sahel. Le Sénégal s’est même transformé en un lieu d’aide et de contribution au contournement des sanctions US contre les États indépendants.

Mais Macky Sall est plus intelligent et va encore plus loin dans sa stratégie d’apaisement des tensions.

Plus d'un mois après les législatives, le Sénégal se dote d'un Premier ministre. Le président Macky Sall a nommé samedi 17 septembre un nouveau Premier ministre, poste qu'il avait supprimé en 2019 puis rétabli en décembre 2021, attendant ensuite que les élections locales et législatives soient passées pour faire son choix. Amadou Ba, ancien ministre du chef de l'État, a été nommé par décret présidentiel dans un pays très divisé politiquement, cinq jours après une rentrée parlementaire marquée par une série d'incidents et achevée sous la garde des gendarmes.

De son côté, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a présidé hier, jeudi 29 septembre, la cérémonie d’ouverture du 2ème Cours supérieur de guerre et du 5ème Cours d’État-major session 2022-2023 à l’Institut de Défense du Sénégal (IDS) sis au camp Général Idrissa Fall (ex-Leclerc, Liberté VI). L’École supérieure de guerre reçoit 16 officiers-auditeurs, tandis que l’École d’État-major accueille 33 officiers stagiaires, dont 6 étrangers pour une durée de dix mois.

L’École supérieure de guerre et l’École d’État-major ouvrent leurs portes. Sidiki Kaba, le ministre des Forces armées, a présidé la cérémonie d’ouverture du 2ème Cours supérieur de guerre et du 5ème Cours d’État-major de l’année académique 2022-2023. L’événement a eu lieu, jeudi 29 septembre, à l’Institut de Défense du Sénégal (IDS) sis au camp Général Idrissa Fall, ex-Leclerc.

Une chose est sûre, dans cette sous-région ouest-africaine, voire au niveau africain, tous les observateurs et experts militaires s’accordent à reconnaître que le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations.

En effet, par son intelligence et vigilance, le président Sall a su neutraliser le complot occidental en Casamance qui consistait à faire un remake du scénario Cameroun ou Mali. Le gouvernement sénégalais est en parfaite cohésion avec ses voisins, mais aussi avec ses forces armées, une armée qui n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall.

Burkina: un coup d'État anti G5 Sahel ?

En effet depuis que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est étalé au Mali pour parler des militaires ivoiriens, la situation n’était plus la même au Burkina ; un regain de tensions et des attaques, une presse francophone atlantiste sceptique et des spéculations sur une possible répartition. Tout ceci s’ajoute à la volonté du peuple de renforcer le VDP au milieu des craintes et des réticences des Otanien.

« La patrie ou la mort,nous vaincrons ! », c’est ainsi que le capitaine Ibrahim Traoré qui prend la tête du MPSR, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, désormais chef de la junte burkinabé, a commencé son discours.

Les frontières terrestres et aériennes sont fermées à partir de minuit heure locale, la Constitution est suspendue et le gouvernement est dissous. Un couvre-feu est également instauré, entre 21 heures et 5 heures du matin.

Toute activité politique et de la société civile est suspendue et « les forces vives de la nation » seront bientôt convoquées pour rédiger une nouvelle charte de transition afin de désigner un nouveau président, « civil ou militaire », précisent les soldats putschistes. Bérets rouges et visage découvert pour certains, casques et masques noirs pour d'autres, ils affirment vouloir « poursuivre l'idéal commun » du peuple burkinabè, « à savoir restaurer la sécurité et l'intégrité du territoire. »

Le nouvel homme fort du pays, désigné président du MPSR, est désormais le capitaine Ibrahim Traoré, a-t-il ajouté. Ce dernier, 34 ans, était jusqu'à présent le chef de l'unité des forces spéciales anti-terroristes "Cobra" dans la région de Kaya (nord).

Cela pourrait être un double coup d’État, un coup double destiné à mettre échec et mat la France dans les régions des trois frontières.

Entretien sur la situation au Burkina:

Afin d’avoir une analyse plus pertinente et détaillée, nous avons contacté Daouda Emile Ouedraogo, journaliste et coordonnateur international de l’ONG "Stand for Life and Liberty", afin d’en savoir plus sur cette campagne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV