Le directeur du département des études sur l'Asie occidentale de l'Université de Tel-Aviv estime que les États-Unis et l'Union européenne ont besoin d'un accord nucléaire avec l'Iran.
"Une fois que les États-Unis auront conclu l'accord, les mains d'Israël seront liées, ou partiellement limitées, pour tout ce qui concerne une attaque généralisée", a déclaré Uzi Rabi, directeur du Centre Moshe Dayan d'études moyen-orientales et africaines de l'Université de Tel-Aviv, sans manquer de reconnaître que les États-Unis et l'Union européenne ont besoin d'un accord nucléaire avec l'Iran.
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Cet analyste affirme que l'Iran est à l'abri d'une attaque militaire, tandis que le régime sioniste perdra la capacité de menacer et d'attaquer les intérêts de l'Iran après l'accord.
Ces déclarations selon lesquelles l'Occident a besoin d'un accord avec l'Iran surviennent après qu'un groupe de réflexion américain a averti l'Europe et les États-Unis ces derniers jours que l'absence d'un accord avec l'Iran dans les plus brefs délais pourrait multiplier les problèmes et les ennuis de l'Occident sur le marché mondial de l'énergie.
Le Quincy Institute for Responsible Statecraft, un "think tank" basé aux États-Unis, a fait allusion aux doutes du président américain Joe Biden quant à la conclusion d'un accord avec l'Iran et a écrit : "Les responsables européens sont fortement impliqués dans la guerre en Ukraine. Cependant, ils devraient savoir que l'échec de l'accord nucléaire avec l'Iran peut non seulement conduire à l'escalade de la confrontation, pire, il multipliera les problèmes des Européens sur le marché mondial de l'énergie. Ils devraient soutenir fermement la voie de la diplomatie et de l'interaction avec l'Iran pour faire face à ces dangers."
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Le nouveau cycle de pourparlers à Vienne est intervenu après que Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, a déclaré dans un article paru dans le journal Financial Times qu'il avait mis sur la table un nouveau paquet de propositions contenant des solutions actualisées sur la levée des sanctions et les mesures nucléaires de l'Iran.
La semaine dernière, la République islamique d'Iran a annoncé qu'elle avait soumis sa réponse et ses considérations concernant les propositions de l'Union européenne et qu'elle attendait la réponse des États-Unis. La partie américaine a également annoncé le 24 août qu'elle avait donné sa réponse à l'Iran.
