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Ce qu’exige l’Iran de L’Europe en échange de son pétrole

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Iran et les responsables de l’UE tiennent des discussions intensives sur la relance du PGAC. (Photo d’archives)

Alors que le nouveau cycle de pourparlers à Vienne pour relancer le Plan d’action global conjoint (PGAC) entre dans sa quatrième journée, les hauts diplomates tiennent des réunions séparées avec des responsables européens pour finaliser les termes de l’accord sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran. Reste à savoir si les parties occidentales seront en mesure d’apporter ou non les garanties nécessaires à leur adhésion à l’accord nucléaire.

Bien que les détails du plan proposé par Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, n’aient pas encore été révélés, quoi qu’il en soit, vus des promesses précédentes non tenues par les Américaines et les Européens dans la mise n’œuvre du PGAC, toute proposition pour la partie iranienne ne sera acceptable à moins qu’elle comprenne des solutions pratiques pour résoudre ses préoccupations sur quelques questions.

La première préoccupation de Téhéran, pour laquelle apparemment les Américains n’ont pas encore proposé de solution, est de garantir la survie du PGAC.

La partie américaine a violé l’accord une fois, et les représentants républicains ont déjà menacé de diverses manières, y compris des déclarations orales que le nouvel accord subirait le même sort que l’accord précédent, si un président républicain est nommé au prochain tour des élections américaines.

Pas de dialogue nucléaire, mais un dialogue pour la levée des sanctions

Du point de vue des négociateurs iraniens, le nouvel accord nucléaire ne pourra attirer la coopération des banques et des entreprises averses au risque au niveau international que s’il est doté de mécanismes empêchant la répétition de l’expérience passée, sinon, il sera une fois redevenir un document avec des obligations supplémentaires imposées au programme nucléaire de l’Iran.

Une autre préoccupation de l’équipe de négociation iranienne consiste à la levée complète de toutes les sanctions avec une vérification des faits. Les négociateurs iraniens affirment que si le PGAC doit être pleinement mis en œuvre, il devrait apporter de réels avantages économiques à l’Iran, contrairement aux sanctions économiques contre l’Iran causées par le manque d’engagement de la partie occidentale.

L’Occident et Israël cherchent un nouveau PGAC à la place de celui de 2015

Une autre question importante est liée à l’accès de l’administration américaine à divers outils juridiques à l’aide desquels elle peut sacrifier la mise en œuvre de l’accord nucléaire à son profit en conservant certains leviers de pression contre l’Iran comme les soi-disant questions de garanties en suspense de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La République islamique d’Iran a déclaré que bien qu’elle soit prête à parvenir à un accord, elle ne reculera pas dans la poursuite de ses intérêts.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV