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E-Press du 7 août 2022

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Au sommaire :

1-L’Iran envoie ses croiseurs à Bakou !

Les croiseurs lance-missiles Joshan et Paykan ont été envoyés en Azerbaïdjan pour assister à la 7e compétition SeaCup.

Le commandant adjoint de la marine pour les affaires de formation, l’amiral Faramarz Nasri, a déclaré que la participation à de tels événements visait à développer la diplomatie en renforçant la puissance de défense.

Il a ajouté que l’augmentation de la communication, l’amélioration de la force et la préparation au combat font partie des réalisations de ces programmes.

Il a noté que l’Iran accueillerait l’événement l’année prochaine.

Il a invité les participants à coopérer et à maintenir l’empathie, affirmant que l’empathie est la clé de la victoire et que la moindre faiblesse dans la communication entraînera l’échec.

Le commandant iranien a poursuivi en disant que les croiseurs iraniens resteraient en Azerbaïdjan pendant 21 jours

Source : IRNA

2-USA : Escalade signée la Chine !

Escalade de la réaction chinoise

La petite tournée asiatique de Nancy Pelosi et notamment son passage à Taïwan, est considéré par la Chine comme un point en rupture justifiant un réajustement de la politique étrangère chinoise et une révision en profondeur des relations bilatérales avec Washington.

Outre une série de manœuvres militaires simulant à munitions réelles un blocus total de l’île sécessionniste ainsi que la disparition de ce qui était appelé la ligne médiane du détroit de Formose avec le passage de missiles chinois au-dessus de l’île (y compris à Taipei), Beijing a annoncé le 5 août 2022 une série de mesures en représailles aux provocations de Washington :

1. Sanctions à l’égard de la gérontocrate Nancy Pelosi née d’Alessandro, 82 ans, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, membre du parti démocrate. Ces sanctions s’étendent aux membres de sa famille. Ce détail est très important dans la mesure où les liens solides de sa famille avec le Milieu et les mafias italo-américaines de la Côte Est des États-Unis font l’objet d’un intérêt particulier en Chine ;

2. Suspension du dialogue avec les États-Unis au niveau des commandements militaires régionaux ;

3. Annulation de toutes les rencontres avec les représentants du Département américain de la Défense (Pentagone) ;

 4. Suspension temporaire de la coopération avec les États-Unis dans le domaine de la lutte contre l’immigration illégale ;

5. Suspension de la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre les narcotiques ;

6. Suspension des négociations bilatérales sur le changement climatique ;

7. Suspension de la coopération bilatérale dans le domaine judiciaire ;

8. Suspension de la coopération bilatérale en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière organisée.

Les choses ne vont pas en rester à ce stade.

La Chine a arrêté les exportations de sable vers Taïwan. Le sable est un élément essentiel dans la fabrication de microprocesseurs. La partie chinoise a également suspendu les importations de poissons congelés de Taïwan et sanctionné une centaine de compagnies insulaires. Le volume des échanges entre la Chine et Taïwan s’élevait en 2021 à plus de 328 milliards de dollars US.

Cette agitation pourrait influer très négativement sur la péninsule coréenne où Pyongyang pourrait être fort tenté par un nouvel essai nucléaire. La Corée du Nord a clairement affirmé qu’elle usera de son arme de dissuasion nucléaire à la première provocation et nombre d’analystes pensent qu’un essai nucléaire nord-coréen serait imminent.

Cette situation aura également un impact au Moyen-Orient, en Eurasie et en Afrique.

Un rapprochement plus affirmé de la Chine avec l’Iran n’est plus à exclure tandis que la perspective d’une alliance militaire formelle avec la Russie se précise. Enfin, la Chine pourrait se montrer plus agressive dans les zones d’influence occidentale en Afrique.

Aucun pays d’Asie de l’Est, à l’exception du Japon, a condamné les manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan. Un signe alarmant pour Washington.

Ce n’est que le début. Le monde de demain risque plus de ressembler à un enfer inflationniste où les pénuries organisées et la manipulation serviront à asservir les populations.

Ce qui est sûr est que les générations montantes paieront beaucoup plus cher des artéfacts et des marchandises jusque-là très bon marché.

Source : Strategika 51

3-Pluie de « pétales » sur Donetsk

Une pluie de « pétales » arrose donc Donetsk : ce sont en fait des mines « silencieuses » en forme de pétales tombés en abondance du ciel ukrainien, remplissant de joie le cœur des enfants de cette région notamment.

Depuis plusieurs jours, les forces ukrainiennes font pleuvoir des mini-mines « Lepestok » [littéralement « pétales »] sur les zones civiles de Donetsk et ses environs.

Ces « gouttes explosives » n’explosent pas au premier contact avec le sol, mais se dispersent et traînent patiemment sur le sol dans l’espoir d’arracher les mains et les pieds de leurs premières victimes, qui sont souvent des enfants innocents et inconscients qui courent partout. Après eux au sol, la tête baissée, les yeux écarquillés de curiosité.

Ainsi, des dizaines de milliers de ces minuscules mines ont fleuri gracieusement dans les rues et les parcs de la région. Ces jolies mini-mines sont strictement interdites par les conventions internationales et pourtant.

Depuis ce matin, les voitures tournent au ralenti une fois arrivées autour de Donetsk où les roues explosent souvent et les gens essaient de ne pas sortir de leurs appartements – les enfants sont confinés.

Ces mines antipersonnel volantes lancées à l’aide de lance-roquettes « Uragan » ont généreusement tapissé toutes les villes de la DLNR (Républiques populaires de Donetsk et Lougansk : PFM-1 est son nom et son « design spécifique » incroyablement naïf le fait ressembler à un jouet en plastique prêt-à-porter. Le corps de la machine est en polyéthylène léger avec des pièces métalliques fusibles. Son poids total ne dépasse pas 80 grammes, dont 40 grammes d’explosif.

Le nom « pétale » n’a pas été donné à cette mine antipersonnel pour rien, sa forme est en fait composé de deux ailes en forme de pétale dont l’une contient l’explosif et l’autre agit comme contrepoids et stabilisateur dans l’air et comme amortisseurs pour éviter une expulsion prématurée à l’atterrissage.

Le livret qui accompagne cette nouvelle collection de « pétales explosifs » donne néanmoins des consignes utiles et pratiques à son utilisateur, dont quelques règles concernant le bon usage et la bonne manipulation de la mine : ne pas y toucher et appeler les secours. Au cas échéant, la mine pourrait être ramassée à l’aide d’une pelle ou même des mains pour être déplacée vers un endroit sûr où elle pourrait exploser en toute sécurité. Il faut tout de même entre 5 et 15 kg [juste le poids moyen d’un gosse], pour que ce petit jouet explose comme il se doit entre les petites mains de ses petits admirateurs inconscients du danger de mort qui les courent après. Sur ce dernier point, les Ukrainiens n’ont rien à envier à leurs gourous historiques de l’infanticide, en l’occurrence les sionistes, pour « Macroniser » et « Zelenskysizer » ou « Bayraktariser » des enfants innocents, une pratique païenne et sioniste qui grâce aux Israéliens et à leurs consorts se perpétue excellemment au prix cher d’un séjour perpétuel en enfer aux flammes ardentes assurées.

Selon les instructions du jouet explosif, des briques ou des morceaux de béton peuvent être lancés de loin sur les mines pour les faire taire bruyamment et selon une autre méthode, ils peuvent être écrasés par des chars ou tirés par des mitrailleuses.

Avec Strategika 51

4-Gaz russe : le coup idlibin du Sultan ?

Le président turc confirme qu’Ankara paiera du gaz russe en roubles

Le président turc Recep Tayyip Erdogan dans la ville russe de Sotchi le 5 août 2022.

Au lendemain de sa rencontre à Sotchi avec son homologue russe, le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé que son pays réglerait des achats de gaz russe en roubles.

En 2021, la Russie a représenté 45 % des achats turcs de gaz naturel. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé que des livraisons de gaz russe à la Turquie seront payées en roubles, ont rapporté ce 6 août les médias turcs. Poutine maintient sa décision concernant la transaction en rouble.

Si Dieu le permet, nos échanges en roubles assureront des bénéfices à la Turquie et à la Russie », a affirmé le chef de l’État turc aux journalistes à bord de son vol de retour de la ville russe de Sotchi, sur les rives de la mer Noire, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine.

Les deux chefs d’État se sont mis d’accord pour que les livraisons du gaz russe à la Turquie soient « partiellement payées en roubles », avait annoncé la veille le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak. Le président turc n’a pas précisé le volume des transactions futures en roubles.

La Russie a réussi depuis plusieurs mois à imposer sa devise dans certains règlements internationaux en lieu et place de l’euro et du dollar, sur fond de sanctions économiques occidentales contre Moscou en raison de son intervention militaire en Ukraine.

En 2021, près de la moitié des importations turques de gaz provenaient de Russie. Tout en condamnant rapidement l’offensive russe, la Turquie a opté pour la neutralité entre les deux pays et ne s’est pas jointe aux sanctions occidentales contre Moscou.

En 2021, la Russie a représenté environ un quart des importations de pétrole de la Turquie et 45 % de ses achats de gaz naturel. Payer le gaz russe, même partiellement, en roubles pourrait permettre à la Turquie de ne pas réduire davantage ses réserves de devises en dollars.

Selon plusieurs analyses d’économistes, le gouvernement turc aurait dépensé des dizaines de milliards de dollars en 2021 pour tenter d’arrêter l’effondrement de la livre turque, qui a perdu près de la moitié de sa valeur en un an. Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine se sont par ailleurs engagés à Sotchi à renforcer la coopération énergétique et économique entre les deux pays.

Source : RT France

5-En catimini : les entreprises allemandes poursuivent leur coopération avec la Russie

Le commerce de l’Allemagne avec la Russie continue de croître malgré la politique de sanctions de Berlin. Le chroniqueur de Die Welt, Olaf Gersemann, écrit à ce sujet. Le journaliste affirme que, malgré l’embargo russe sur le charbon, l’acier, le bois, le ciment et l’or, le commerce entre nos pays se développe.

Cette thèse a été commentée dans une interview accordée à FAN par le politologue, directeur du Centre de politique internationale et régionale Boris Kuznetsov.

« Les entreprises allemandes qui ont annoncé leur retrait du marché russe reviennent maintenant », déclare l’expert. « Notre marché est très important pour l’Allemagne. Je crois que pour eux la perte de notre pays est une grande perte. Par conséquent, ils veulent certainement revenir. Autant que je sache, la même société METRO n’est allée nulle part, elle est restée en Russie.

Bien que beaucoup de gens aient annoncé leur démission et, probablement, ils reviennent, mais pas directement, mais par l’intermédiaire d’entreprises dans d’autres pays, suggère Boris Kuznetsov. Ils le font par l’intermédiaire de leurs “filles” - turques ou autres.

“Les entreprises allemandes essaient de faire pression sur leurs autorités, mais ce n’est pas si facile maintenant, car le gouvernement d’Olaf Scholz est assez dur sur les sanctions, bien qu’il s’agisse de la survie de l’économie allemande en hiver. Ici, il peut y avoir des conditions plus flexibles dans la position des dirigeants allemands, car si la crise s’intensifie, ils devront négocier avec la Russie, y compris sur l’approvisionnement en ressources énergétiques. Il faut attendre l’hiver », résume le politologue. En raison de la position anti-russe prise par les dirigeants allemands, le pays pourrait perdre son statut de première économie européenne. 

Source : Égalité et réconciliation

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SOURCE: FRENCH PRESS TV