Cette DCA intégrée que l'entité sioniste veut vendre aux Golfiens n'a visiblement pas trop d'acheteurs! On ne parle pas évidemment des Émiratis ni des Bahreïnis déjà embourbés jusqu'au cou dans une normalisation qui ne leur a rien apporté si ce n'est la perte de stabilité et d'argent, mais de l'Égypte dont l'armée vaut mille fois celle d'Israël... Qu'est ce qui ne va pas ?
Dans un effort désespéré pour relancer les accords d’Abraham lancés par l’administration Trump, les sénateurs américains Jodi Ernst, Jacky Rosen, Cory Booker et James Lankford ont présenté une nouvelle loi sur la défense, qui appelle les États-Unis à soutenir Israël, la Jordanie, l’Égypte, l’Irak et les membres du Conseil de coopération du golfe Persique (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman, Qatar et Koweït) pour former une défense aérienne et antimissile conjointe contre l’Iran.
Alors que les Émirats arabes unis et Bahreïn se coordonnent déjà avec Israël en matière de défense, les autres pays du CCGP ainsi que l’Irak sont assez loin d’une telle possibilité.
Concernant le Koweït, il continue d’exprimer une hostilité pure envers Israël et a montré peu de signes de changement de sa politique actuelle envers Israël.
Le Qatar est loin de rejoindre les accords d’Abraham et tout accord de défense impliquant Israël d’autant plus que le Qatar porte son soutien aux groupes de la Résistance anti-israéliens.
Bien qu’Oman ait des liens clandestins avec Israël, il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne rejoindrait pas les accords d’Abraham. Bien que chaleureux envers Israël, il entretient également une relation solide avec l’Iran, qui inclut une coopération militaire. Par conséquent l’adhésion d’Oman au pacte de défense contre l’Iran semble absurde.
Haaretz a récemment rapporté que des contacts récents entre des responsables de Washington et de Tel-Aviv ont souligné la nécessité de renforcer les liens de Tel-Aviv avec les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite et d’établir un système régional de défense aérienne pour faire face aux missiles balistiques, aux missiles de croisière et aux drones iraniens.