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L’ultime coup anti sanction Iran-Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Ebrahim Raisi et le président russe Vladimir Poutine. (Photo d’archive )

Les États-Unis et leurs alliés détruisent les liens économiques par leur politique de sanctions, créant de nouveaux points de croissance dans d'autres pays, a écrit samedi 11 juin le président de la Douma d'État russe, Viatcheslav Volodine, sur sa chaîne Telegram.

Selon le président du Parlement, les sanctions occidentales conduisent à la constitution d'un autre groupe de huit nations - Chine, Inde, Russie, Indonésie, Brésil, Mexique, Iran et Turquie - qui devance de 24,4 % l'ancien groupe des pays développés en termes de du PIB et la parité de pouvoir d'achat.

« Les États-Unis, de leurs propres mains, ont créé les conditions pour que les pays désireux de construire un dialogue égal et des relations mutuellement bénéfiques puissent effectivement établir un nouveau groupe du G8 avec la Russie », a noté Volodine.

En réponse à l'opération militaire russe en Ukraine, les pays occidentaux ont imposé une série de sanctions anti-russes visant à isoler le pays de l'économie mondiale.

Le président russe, Vladimir Poutine a récemment déclaré qu'il était impossible d'isoler un si grand pays face aux sanctions occidentales visant l'économie russe.

Malgré les sanctions américaines et européennes contre Moscou, un responsable américain a reconnu lors d’une audience au Congrès US que les revenus pétroliers de la Russie avaient augmenté par rapport à ceux d'avant la guerre en Ukraine.

Les États-Unis et l'Union européenne ont convenu d'interdire les importations de pétrole russe et ont imposé des sanctions croissantes pour punir le pays pour son invasion de l'Ukraine.

Cependant, les pays européens n'ont pas encore été en mesure de couper les importations en provenance de Moscou en raison de leur forte dépendance au pétrole et au gaz russes.

Bien que ces mesures aient refroidi le commerce mondial des combustibles fossiles russes, elles ont également contribué à déclencher une flambée des prix mondiaux du pétrole et du gaz.

Le cours du pétrole Brent est de 121 dollars le baril et les prix de l'essence aux États-Unis viennent d'atteindre 5 $ le gallon pour la première fois, et il y a peu de soulagement en vue.

Poutine, dans une récente déclaration faisant référence à des allégations selon lesquelles il était personnellement responsable de la montée vertigineuse de l'inflation dans les pays occidentaux, a déclaré qu'il n'avait rien à voir avec les problèmes économiques des autres pays et que c'était le résultat de leurs propres erreurs.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV