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E-Press du 6 juin 2022

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Au sommaire :

1- OCS : l’Iran propose la création d’une monnaie unique

L'Iran propose une monnaie unique aux pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) afin de faciliter les échanges commerciaux entre les pays membres du bloc.

Le vice-ministre iranien chargé de la diplomatie économique, Mahdi Safari, a annoncé que l'Iran avait officiellement proposé à l'OCS d'adopter une monnaie unifiée pour faciliter les échanges commerciaux entre les États membres.

« Nous avons, en tant que membre observateur, proposé il y a un mois et demi via une lettre que nous avons envoyée à l'Organisation de coopération de Shanghai, l'adoption d'une monnaie unique. Nous suivons la proposition, et si elle est mise en œuvre, elle peut résoudre nos problèmes commerciaux », a-t-il expliqué. 

Grâce au soutien de la Russie et de la Chine, l'Iran est devenu membre de l'Organisation de coopération de Shanghai : lors du sommet de l'Organisation qui s'est tenu dans la capitale tadjike, Douchanbé, le 17 septembre 2021, les membres ont convenu de modifier le statut de l'Iran au sein de l'organisation de membre « observateur » à membre « à part entière ».

Quant à la manière de renforcer la coopération entre l'Iran et les États membres de l'Organisation de coopération économique dans la mer Noire, Safari a déclaré que la mer Noire est l'une des routes que l'Iran peut emprunter pour atteindre l'Europe du Nord via la Chine, la République d'Azerbaïdjan, la Géorgie, mais aussi la Roumanie et la Serbie.

Selon lui, les 10 membres de l'OCE (Organisation de coopération économique) peuvent collaborer de manière générale dans le domaine des transports et plus particulièrement dans les domaines du commerce, de l'économie et des joint-ventures.

« Nous nous sommes concentrés sur les transports et nous avons une capacité particulière dans notre pays, notamment dans le domaine des transports ; l'année dernière, pour la première fois, nous avons pu transférer jusqu'à 15 millions de tonnes de marchandises via le secteur ferroviaire de ce corridor. », a-t-il indiqué

Concernant la finalisation du protocole d'accord entre le corridor nord-sud et la connexion de la mer Noire au golfe Persique, Safari a souligné l'augmentation de la capacité de transport de marchandises à travers ce corridor et a ajouté : « Nous considérons que l'infrastructure ferroviaire doit être renforcée pour atteindre ce chiffre. »

« Nous préparons les formulaires adéquats et signons 450 documents connexes, et essayons de raccourcir ce processus afin de commencer les interactions avec les membres de cette organisation dans divers domaines, notamment dans le domaine économique », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangère chargé de la diplomatie économique.

Il a en outre expliqué que les démarches d'adhésion à l'Organisation de Shanghai sont les mêmes que le processus d'adhésion au Forum économique eurasien ; l'Iran n'a qu'à soumettre les documents nécessaires pour pouvoir entrer dans le libre-échange avec les cinq États membres, dont la Russie et l'Arménie, d'ici la fin de l'année. Ces propos interviennent peu de temps après la visite du président tadjik Emamoli Rahmon à Téhéran à l'invitation de son homologue iranien Ebrahim Raissi.

Selon l'expert en affaires internationales Hassan Hanizadeh, la visite revêt une importance particulière dans ces circonstances critiques où l'Iran et le Tadjikistan entretiennent des relations étendues malgré les pressions régionales et internationales.

« En raison des similitudes linguistiques entre l'Iran et le Tadjikistan, ce dernier qui est membre de l'OCS et l'un des pays les plus influents du Moyen-Orient, peut établir une connexion entre l'Iran et les pays du Caucase comme corridor nord-sud », a noté l'expert.

Source : PressTV

2- Séoul et Washington lancent des missiles balistiques en réponse au test nord-coréen

La Corée du Sud et les États-Unis ont tiré huit missiles balistiques lundi 6 juin en réponse au lancement du même nombre de missiles par la Corée du Nord la veille, a déclaré l’armée sud-coréenne.

Les chefs d’état-major interarmées ont déclaré que les alliés avaient lancé le missile sol-sol du système de missiles tactiques de l’armée (ATACMS) sur des cibles situées dans la mer de l’Est, également appelée mer du Japon, lundi à l’aube.

Cette salve de dix minutes intervient au lendemain du lancement par Pyongyang de huit missiles balistiques à courte portée, à la suite d’un exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les États-Unis auquel participait un porte-avions américain.

Démonstration de force

Pyongyang a redoublé d’efforts cette année pour améliorer son programme d’armement, malgré des sanctions économiques sévères. Des responsables et des analystes ont averti que le régime de Kim Jong-un se préparait à effectuer un nouvel essai nucléaire. Les tirs de lundi constituent la deuxième démonstration de force conjointe des alliés sous la direction du nouveau président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, qui a promis de durcir sa position face aux provocations de Pyongyang.

« Notre gouvernement réagira avec fermeté et sévérité à toute provocation de la Corée du Nord », a déclaré lundi M. Yoon dans un discours prononcé à l’occasion d’une journée du souvenir.

Le mois dernier, Séoul et Washington ont procédé à des lancements combinés, leur première action conjointe de ce type depuis 2017, après le tir par Pyongyang de trois missiles balistiques, dont un présumé à portée intercontinental.

Source : Al Ahed avec AFP

3- L’UE et l’Égypte s’apprêtent à conclure un accord d’approvisionnement en gaz

L'Union européenne et l'Égypte devraient signer dans le courant du mois de juin un accord sur l'approvisionnement en gaz, qui cherche à réduire sa dépendance à l'égard des fournitures russes, selon un document provisoire.

Les deux parties, ainsi qu’« Israël», sont sur le point de conclure un accord lorsque la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra au Caire dans le courant du mois.

Bloomberg a précédemment rapporté qu'un tel accord impliquerait que « le gaz naturel israélien soit liquéfié dans les usines de traitement égyptiennes avant d'être expédié vers l’UE ». Il pourrait également contenir des mesures visant à endiguer les fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre.

« La sécurité de l'approvisionnement en gaz est une préoccupation majeure commune qui est encore susceptible d'être modifié. L'Égypte et l'UE collaboreront pour assurer la stabilité de l'approvisionnement en gaz de l’UE », indique le document.

L'accord proposé avec l'Égypte souligne le rôle crucial du pays pour assurer la sécurité alimentaire et énergétique après l'opération russe en Ukraine.

Les dirigeants de l'UE ont également souligné le potentiel des pays africains à fournir non seulement le gaz naturel liquéfié nécessaire pour remplacer les combustibles fossiles russes, mais aussi l'hydrogène vert dans les années à venir.

L'Union européenne vise à importer de l'étranger 10 millions de tonnes de ce gaz vert d'ici à la fin de la décennie, soit la même quantité que celle que la région entend produire elle-même.

Des inquiétudes subsistent néanmoins quant à l'impact climatique de ces nouveaux accords, notamment en ce qui concerne les émissions de méthane, qui peuvent être 80 fois plus puissantes que le dioxyde de carbone sur deux décennies.

L'Algérie, un autre pays avec lequel l'UE souhaite s'approvisionner en gaz, possède un gigantesque gisement de gaz qui laisse échapper du méthane depuis près de quatre décennies.

L'Égypte, qui doit accueillir le sommet sur le climat COP27 cette année, n'a pas encore signé l'engagement mondial en faveur du méthane, un accord signé par plus de 100 pays pour réduire les émissions de ce gaz.

Source : Al Ahed

4- Nouvelle manifestation des Gilets jaunes

Les Gilets jaunes ont de nouveau manifesté à Paris : La Nouvelle manifestation des gilets jaunes à Paris était contre la politique d'Emmanuel Macron

Plusieurs dizaines de manifestants sont descendus dans les rues du 14e arrondissement de Paris le 4 juin pour protester, entre autres, contre l'augmentation du prix des produits de première nécessité.

Les Gilets jaunes se sont donné rendez-vous ce samedi 4 juin dans le 14e arrondissement de la capitale française, débutant leur défilé place de la Catalogne, en direction de la place Denfert Rochereau.

Organisée par le collectif "Gilets jaunes et citoyens en colère", cette manifestation s'est déroulée dans un contexte politique et social particulièrement marqué par des tensions liées à l'approche des élections législatives.

Nommée à la tête du gouvernement après l'élection présidentielle, Elisabeth Borne est accusée de planifier une politique antisociale en souhaitant mettre en œuvre notamment la réforme controversée des retraites.

Déjà la semaine précédente, plusieurs centaines de manifestants avaient enfilé des gilets fluo pour marteler le pavé parisien contre la politique incarnée par le président de la République.

Source : RT France

5- Donbass : une défaite ukrainienne prévisible

Contrairement aux affirmations péremptoires sinon fantaisistes de certains « sociétaires » des plateaux de télévision, les Russes et leurs alliés sont en train de gagner cette guerre, en portant des coups répétés et précis contre le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass.

Et contrairement aux attentes de certains observateurs, l’approche opérationnelle russe ne consiste pas à percer le dispositif ukrainien pour ensuite se lancer dans une exploitation dans la profondeur, mais à une destruction systématique du corps de bataille ennemi par les feux.

Certains observateurs évoquent l’emploi de 500 à 600 000 obus/roquettes par jour sur l’ensemble du front et principalement dans le Donbass !

Le paysage commence d’ailleurs à changer et certaines localités ressemblent de plus en plus à des villages détruits comme on les avait connus dans les deux conflits mondiaux.

« Certaines unités entament ce qui s’apparente à une grève de la guerre qui n’est pas sans rappeler les mouvements d’insubordination d’une partie de l’armée française au printemps 1917. »

Depuis quelques semaines, ce phénomène s’observe également en rase campagne.

À ce pilonnage méthodique, vient s’ajouter l’action quotidienne de l’aviation russe d’appui au sol et des missiles pour frapper les principaux points de résistance et les centres névralgiques ukrainiens (QG, dépôts, casernes, ateliers de maintenance, etc.) dans la profondeur.

On réalise alors l’ineptie de certains commentateurs qui nous annonçaient mi-mars que les Russes auraient bientôt épuisé leurs stocks de missiles et de munitions. Depuis la mi-avril, les pertes occasionnées par un tel déluge de feu et d’acier sont estimées à 5 à 600 tués par jour.

Ce qui explique la mise en œuvre de la quatrième vague de mobilisation de ce qui reste de forces vives à l’Ukraine pour tenir le front. Le 1er juin, le président Zelensky a lui-même reconnu la perte de 60 à 100 soldats tués et 500 blessés par jour !

Il est probable que côté russe les pertes soient moins importantes étant donné la destruction préalable des défenses ukrainiennes avant chaque assaut. Certaines sources officieuses évoquent un peu plus de 3000 morts au 31 mai pour les seules forces russes.

Ce qui ne porterait pas extrapolation les pertes totales à 9 à 10 000. Par contre, il n’existe aucune information sur les pertes subies par les troupes des deux républiques populaires qui doivent être plus importantes puisqu’elles attaquent la zone la mieux fortifiée des défenses ukrainiennes depuis le début de l’offensive.

Sur le front, les troupes manifestent de plus en plus leur mécontentement vis-à-vis du commandement central et du pouvoir en général. Leurs protestations sont filmées et publiées sur les réseaux ! Certaines unités entament ce qui s’assimile à une grève de la guerre qui n’est pas sans rappeler les mouvements d’insubordination d’une partie de l’armée française au printemps 1917. Elles veulent bien se battre mais pas dans de telles conditions. Par ailleurs, loin des déclarations péremptoires et des communiqués euphoriques émis par des pseudo-spécialistes mais aussi, et c’est bien plus grave, par les différents gouvernements de l’OTAN, l’aide militaire matérielle envoyée à l’armée ukrainienne est loin d’être à la hauteur des besoins des défenseurs de Severodonetsk ou de Kharkiv.

Source: Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV