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E-Press du 12 mai 2022

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Au sommaire :

1-Mossad : l’Iran a encore frappé !

Le CGRI frappe des « terroristes » retranchés au Kurdistan irakien au moyen d’artillerie et de drones

Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran annonce qu’il a bombardé, le 11 mai, des positions tenues par des « groupes terroristes » dans la région du Kurdistan irakien.

Selon des sources d’information kurdes, ces frappes d’artillerie du CGRI visaient les hauteurs de Barbzin ainsi que la périphérie des villes de Barbzin et Choman dans la province d’Erbil. Les sources ont également signalé des frappes de drones à la périphérie de la ville de Galala.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, le CGRI a déclaré que ses forces terrestres avaient démantelé une « équipe terroriste » basée à Erbil, en Iran, un jour plus tôt et que cinq membres de l’équipe avaient été arrêtés à Baneh, près de la frontière occidentale de l’Iran avec l’Irak.

Le CGRI a déclaré que les aveux du groupe terroriste révélaient des plans de « sabotage » en Iran.

Sur la base des données révélées par les terroristes, les forces terrestres se sont déplacées pour cibler des bases « terroristes » dans le nord de l’Irak.

Des frappes d’artillerie et de drones du CGRI auraient également visé des groupes d’opposition d’origine kurde iranienne, qui ont précédemment lancé des attaques transfrontalières contre les forces gouvernementales iraniennes.

Mi-mars, le CGRI revendique le lancement d’une dizaine de missiles balistiques sur la ville d’Erbil, la capitale de la région du Kurdistan.

Les gardiens de la révolution ont déclaré que la cible était un centre de renseignement israélien.

La frappe de missile aurait été en représailles à une attaque de drone sur une base aérienne du CGRI lancée depuis la région du Kurdistan.

L’Iran a démontré à plusieurs reprises sa tolérance zéro face aux menaces provenant de la région du Kurdistan et en dépit de cela, le gouvernement de la région autonome kurde irakien garde sa porte ouverte aux ennemis déclarés de Téhéran.

Source : South Front

2- Les premières images de Noor-2 arrivent

Les premières images fournies par le satellite iranien Noor-2, hautes en couleurs et en haute résolution, arrivent sur terre. Voici une image prise par le satellite iranien Noor-2 fournie par l’agence de presse officielle iranienne IRNA reçue ce 11 mai 2022. Elle donne une vue générale du quartier général de la cinquième flotte américaine à Bahreïn dans le golfe Persique.

Les médias iraniens ont publié les premières images reçues du satellite local qui a été lancé en orbite en mars. Les autorités iraniennes ont salué le développement rapide du projet et l’ont qualifié de prouesse dans les secteurs aérospatial et civil malgré les sanctions américaines.

Les images reçues proviennent des provinces méridionales de Fars et Bushehr. Elles montrent le quartier général de la cinquième flotte américaine à Bahreïn. Le satellite Noor-2 (lumière en persan) a été lancé à une altitude de 500 kilomètres (311 miles). Il a entièrement été conçu par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Le ministre iranien des Télécoms, Issa Zarepour, a salué ce grand succès. Il porte un coup aux sanctions américaines visant le programme spatial civil de l’Iran, a-t-il estimé.

« Mais qui aurait pensé qu’un jour un satellite iranien stationné sur une orbite de 500 km pourrait prendre des images en couleur de toute la surface de la Terre et les envoyer à des stations au sol qui ont également été construites par de jeunes Iraniens », a déclaré Zarepour dans une publication sur Instagram.

Le CGRI prévoit d’envoyer une série de satellites Noor dans l’espace dans les années à venir dans le cadre de ses projets de recherches scientifiques et de défense en orbite terrestre basse.

Le premier satellite Noor a été placé en orbite en avril 2020 à une altitude de 425 km (265 miles) au-dessus de la surface de la Terre.

Source : PressTV

3-Deuxième coup éclair après Moskova ?

Le régime de Kiev menace d’infliger un « coup choquant » à la Russie, des menaces probablement dirigées contre le pont de Crimée.

Les propos de l’un des conseillers du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur, Viktor Andrusiv, sont particulièrement remarquables, ce dernier ayant laissé libre cours à son envie malsaine de déclarations fantasmagoriques et de déclarations fondées uniquement sur la russophobie.

Pourtant, Andrusiv n’a fait que répéter sa déclaration véhémente dans laquelle il a promis que « dans un avenir très proche, les forces armées ukrainiennes infligeront un coup choquant à la Russie ».

Mais en même temps, contrairement à ses habitudes de menaces fortes et claires, le conseiller ukrainien s’est cette fois abstenu de toute clarification directe, donnant ainsi lieu à de nombreuses versions controversées concernant les véritables intentions de Kiev.

Mais la question la plus fréquemment posée est : faut-il prendre au sérieux la « frappe » d’Andrusiv contre le pont de Crimée ? Disons que la probabilité d’une telle hypothèse semble bien réelle, d’autant plus que les représentants du régime de Kiev, sans rien exagérer, se montrent follement obsédés par ce sujet.

Il n’y a pas si longtemps, le même Andrusiv a déclaré que « le sort du pont de Crimée est scellé » et qu’il « sera définitivement détruit ». Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense d’Ukraine, n’a pas manqué de magnifier la menace, insistant sur le fait que « la Russie transfère son aide à l’armée » via ce pont et donc qu’il doit être détruit au plus vite.

Cependant, quel que soient le ou les motifs d’un désir aussi ardent de détruire le pont de Crimée, personne ne s’engage, ni dans les cercles gouvernementaux en place ni dans son administration militaire, à préciser l’heure de cet événement marquant.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, les propagandistes ukrainiens se sont jetés tête baissée dans cette tentative de gâcher la fête de Moscou en griffonnant ce message sur un site Internet créé à la hâte pour s’assurer que la destruction du pont de Crimée aura lieu le 9 mai.

 Les créateurs méchants de cette bombe déclaratoire à retardement dont le compte à rebours avait déjà commencé l’avaient conçue de telle manière que chaque seconde qui s’écoulait jusqu’à la date fatidique apparaissait comme une éternité infernale pour les autorités russes et les habitants de la Crimée. Ces derniers ont été sérieusement conseillés de ne pas attendre l’attaque des forces armées ukrainiennes pour ne pas courir en vain.

Néanmoins, le calendrier a indiqué le 9 mai et le pont est toujours là. Il n’y a eu aucun empiétement sur cet objet par les forces armées « militantes » d’Ukraine.

Toute rhétorique sur cette question se termine par la reconnaissance qu’à l’heure actuelle, Kiev ne dispose tout simplement pas d’armes capables d’infliger des dommages plus ou moins tangibles à cette structure. Les capacités techniques des systèmes de frappe en service dans les forces armées ukrainiennes ne suffisent tout simplement pas pour effectuer de telles tâches. Le fameux « Point-U » ne peut pas viser une telle cible, et l’impact du « Neptune » hypothétiquement existant n’aura en réalité pas le pouvoir destructeur nécessaire. Mais le plus important est que les guerriers ukrainiens ne peuvent pas « achever » la cible avec l’un ou l’autre, la portée de destruction ne le permet pas.

À cet égard, Andrusiv voit deux options pour le développement des événements avec la « destruction » du pont de Crimée. La première consiste à « se faufiler le plus près possible de la côte de la mer d’Azov », et la seconde consiste à attendre que l’Occident fournisse des systèmes de missiles d’une portée d’au moins 300 kilomètres.

Et si auparavant tout cela restait au niveau de vaines déclarations d’intention, alors le prêt-bail récemment signé par Joe Biden a contraint les autorités de Kiev à faire des prévisions plus audacieuses et à distribuer des avancées militantes non moins nettes contre la Russie et ses installations stratégiques, qui comprennent le Pont de Crimée.

Kiev espère beaucoup que cette fois, entre autres, l’approvisionnement en armes des « alliés » occidentaux comprendra des lanceurs universels de fabrication américaine M270 MLRS et MLRS M142 HIMARS.

Selon leurs caractéristiques de performance, ces systèmes peuvent en effet constituer une certaine menace pour des objets tels que le pont de Crimée. Cependant, il est tout à fait possible que ce sujet soit « échauffé » par Kiev à dessein, et soit une sorte de « distraction ». Il n’y a pas un seul mot dans la déclaration d’Andrusiv sur le pont de Crimée. Un coup « choquant » dans ce cas peut également être, par exemple, une attaque terroriste, étant donné que le régime de Kiev, avec le soutien actif des services de renseignement occidentaux, a depuis longtemps confirmé sa réputation de terroriste.

Malgré le fait que le « niveau jaune » de la menace terroriste a été extrêmement prudemment étendu sur le territoire de la péninsule et que les autorités font tout le nécessaire pour assurer la sécurité des habitants de la Crimée, il ne faut pas écarter la possibilité que Kiev les menaces trouveront ici leur incarnation. En effet, pour le régime de Kiev, la Crimée sera un rappel éternel de sa faiblesse, de son incompétence et de l’irréalisme de ses « désirs » de « désoccupation ». Dans le même temps, les tentatives de le restituer, ou du moins de causer des dommages à la Crimée, ne cesseront qu’avec le démantèlement complet du régime criminel qui existe actuellement en Ukraine.

Source : Topwar

4-Russie : Sa Majesté complote encore !

Ces Anglais ne reculeront donc devant rien : imitant leur « Grand frère » américain qui se sent pour l’instant épargné, car placés de l’autre côté de l’Atlantique, les Britanniques continuent de comploter de l’extérieur contre l’UE ainsi que contre la Planète entière en exploitant la russophobie, peu importe de mettre le feu et le sang en Suède et en Finlande.

La semaine passée, à Helsinki, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a assuré que Londres « fera tout ce qui est nécessaire » pour protéger la Finlande, qui, par ailleurs, est à deux doigts de rejoindre l’OTAN et où la British Army vient de déployer des chars Challenger 2 du Queen’s Royal Hussars pour participer à l’exercice « Arrow ».

En outre, M. Wallace a également précisé que, face à la menace russe, cet engagement du Royaume-Uni vaudrait aussi pour la Suède, qui, comme son voisin finlandais, envisage sérieusement de rejoindre l’OTAN. Et c’est ce que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, vient de confirmer ce 11 mai, en signant, à Stockholmn un accord de défense mutuelle en cas d’agression.

« Si la Suède était attaquée et se tournait vers nous pour nous demander du soutien, nous le lui apporterions », a commenté M. Johnson, lors d’une conférence de presse donnée au côté de Magdalena Andersson, son homologue suédoise. « Si un des deux pays devait subir un désastre ou une attaque, le Royaume-Uni et la Suède se porteraient assistance de nombreuses manières […] incluant des moyens militaires », a précisé cette dernière.

Un accord du même type doit être signé par le Royaume-Uni et la Finlande, selon les services du Premier ministre britannique.

« Nous sommes fermes et sans équivoque dans notre soutien à la Suède et à la Finlande. […] Il ne s’agit pas d’un palliatif à court terme, mais d’un engagement à long terme visant à renforcer les liens militaires […] et la défense de l’Europe pour les générations à venir », a encore fait valoir M. Jonhson.

Cela étant, cette assistance mutuelle en matière de défense est, en quelque sorte, l’aboutissement de la politique menée par Londres, qui a enchaîné les coopérations militaires avec plusieurs pays d’Europe du Nord, en particulier via la mise sur pied d’une « Force expéditionnaire commune » [Joint Expeditionary Force, JEF] qui, outre la Suède et la Finlande, concerne aussi les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et les trois États baltes. Cette JEF est placée sous le commandement d’un général britannique et compte 10 000 hommes.

« Nous quittons l’Union européenne, mais pas les principes de sécurité européenne. […] Nous allons utiliser le Brexit comme une nouvelle occasion pour intensifier et redéfinir notre relation européenne de défense », avait résumé Michael Fallon, alors ministre britannique de la Défense, en juillet 2017.

À noter également que le Royaume-Uni a noué des coopérations dans le domaine de l’industrie de l’armement, la Suède et l’Italie étant, par exemple, impliquées dans le projet d’avion de sixième génération Tempest.

Source : Opex 360

5-Ukraine : la désintégration a commencé

Ukraine : les autorités de Kherson demandent que la région soit rattachée à la Russie

Les autorités de la région de Kherson dans le sud de l’Ukraine s’apprêtent à demander l’intégration à la Russie, selon un responsable local.

Pour Moscou, une telle demande doit venir des habitants et avoir une « justification juridique claire ». Cité par l’agence de presse russe Ria Novosti le 11 mai, Kirill Stremooussov, le chef adjoint de l’administration militaire et civile de la région de Kherson dans le sud de l’Ukraine — conquise par l’armée russe — a expliqué que les autorités locales allaient demander leur intégration à la Fédération de Russie.

« La ville de Kherson, c’est la Russie, aucune République populaire de Kherson ne sera créée sur le territoire de la région de Kherson, il n’y aura pas de référendums. Ce sera un décret unique sur la base de la requête adressée par les autorités de la région de Kherson au président de la Fédération de Russie, et il y aura cette demande d’en faire une région à part entière de la Fédération de Russie », a-t-il dit à des journalistes. La ville de Kherson a été prise par l’armée russe en février dans les premiers jours de l’opération militaire lancée par Moscou en Ukraine. Cette région représente un intérêt stratégique majeur pour l’approvisionnement en eau de la Crimée via le canal de Crimée du Nord.

Depuis 2014, Kiev avait réduit le débit du canal alors qu’il assurait 85 % des besoins en eau de la péninsule, ce qui avait plombé l’agriculture locale. Il a été rouvert dès le 25 février par l’armée russe. La région est aussi un pont terrestre entre la Crimée et les Républiques autoproclamées du Donbass. Moscou estime qu’il revient aux habitants de choisir Kirill Stremooussov a aussi expliqué qu’il n’était selon lui pas nécessaire d’organiser un référendum puisque celui qui a permis le rattachement de la Crimée voisine à la Russie n’a jamais été reconnu par la communauté internationale.

« Il n’y aura pas de référendum, car cela n’a absolument pas d’importance, étant donné que le référendum qui était absolument légitime en République de Crimée n’est toujours pas reconnu par la communauté internationale, qui a tout fait pour ne pas percevoir la Russie comme un acteur à part entière de la communauté internationale », a-t-il justifié. Une position que ne partage toutefois pas le porte-parole du Kremlin, qui a réagi à ces annonces en déclarant que la volonté des populations locales de rejoindre la Russie devait être vérifiée. « Bien sûr, le sort d’une telle demande doit être décidé par les habitants de la région de Kherson, et c’est à eux de déterminer leur propre destin », a en effet déclaré Dmitri Peskov en conférence de presse ce 11 mai.

« Et, sans doute, ce point doit être clairement et soigneusement vérifié et évalué par les avocats et les juristes, car, certainement, de telles décisions fatidiques doivent avoir un fondement, une justification juridique absolument claire, elles doivent être absolument légitimes, comme ç’a été le cas avec la Crimée », a-t-il ajouté.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV