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"Hurricane yéménite" : révélation-choc qui inverse définitivement la donne aérienne contre l'US Air Force

La base d'Al Dhafra aux Emirats arabes unis (Carte satellite)

L’« Hurricane drono-missilière 3 » qui a soufflé le 31 janvier vers minuit depuis les rivages yéménites situés à plus de 1 300 km de distance, sur le méga chantier naval MAR Abou Dhabi où l’Allemand ThyssenKrupp Marine Système a depuis quelques jours, l’ordre express de la personne du chancelier X de concevoir à la hâte quatre sous-marins de type Dakar à large voilure et surtout dotés de capacités à lancement verticales, Dakar que l’entité ambitionne dans ses rêves les plus fous de bourrer de missiles à ogives nucléaires Jéricho avant de les lancer contre les unités navales de l’axe de la Résistance, n’a pas été la seule des trois récentes tempêtes yéménites à stupéfier l’adversaire, même si le coup de Mar Abou Dhabi, un chef d’œuvre en termes d’action militaire préventive, aurait poussé la Ve flotte et sa soi-disant « Task Force dronesque 59 », à lancer un exercice naval-urgent en mer Rouge, et prétendre pouvoir le synchroniser avec des agissements similaires en mer d’Oman et dans le nord de l’océan Indien à l’aide, dixit, quelque « 60 armées navales », dont la plupart non-existantes (!), et ce, par crainte d’avoir désormais à faire face non seulement aux drones aéronavals capables de riposter aux sabotages navals en chassant les navires-bases flottants tels « Hyperion Ray », « Hélios Rayé, mais encore aux frappes aériennes et on pense surtout au cas Mercer Street, ce malheureux navire-espion ultra escorté qu’Israël a perdu le 29 juillet quand deux « Shahed-136 » yéménites ont percé sa coque comme deux royales bombes anti-bunker.

En fait ce qui a forcé le lundi 31 janvier, juste à la sortie de l’Expo Dubaï 2020, le sioniste Herzog à revenir sur le refus d’Israël de livrer radars et Dôme de fer aux Zayed, ou le chef du Pentagone, Austin, à sortir de plus de trois semaines de totale indifférence face aux agissements hystériques de Ben Zayed et à promettre ce matin même, de lui envoyer l’USS Cole au large d’Abou Dhabi, ce destroyer multi-rôle qui a été paradoxalement le 12 octobre 2000 cible d’une vedette rapide piégée, dit-on d’al-Qaïda à Aden, c’est moins l’avenir totalement flou de Dakar que les projets désormais remis en cause à « al-Dhafra ».

En effet, cette Hurricane 2 yéménite et ce double missile Borkan 3-Zolfaghar qui ont réussi à percer allègrement le PAC-3 restauré des Zayed en un rien de temps et à atteindre le QG de la 380e Escadre expéditionnaire US et une fois sur place, provoqué une salve de pas moins de 10 missiles intercepteurs THAAD qui tonnaient non pas pour détruire les Zolfaghar, mais pour remonter le moral à quelque 3 500 soldats officiers tremblotants des États-Unis retranchés dans leurs trous, et bien cette hurricane-là qui a provoqué ce risible tohu bohu israélo-américain :

Vidéo : les bases US autour de l'Iran/Fars 

Aussi la presse israélo-atlantiste laisse entendre ce matin que l’entité aurait dit un timide oui aux doléances de MBZ alias le « Churchill du golfe Persique » concernant la vente d’un « système d’alerte », très probablement le fameux Dôme de fer, évidemment non pas parce que Tel-Aviv a une quelconque chose à cirer après le troisième crash de la bourse d’Abou Dhabi dans la foulée de l’Hurricane 3, mais parce qu’il a été convaincu qu’Ansrallah s’exerce à buter Eilat.

Sinon comment comprendre ce ciblage très précis de MAR Abou Dhabi, devenu dès sa naissance en 2007, un chantier de la marine israélienne pondeur de Sa’ar, de Dolphin et autres composantes financés par Berlin à l’intention des criminels de Tel-Aviv. Dit en termes plus clairs, le sioniste Herzog négocierait l’ébauche d’un système « intégré » de Défense aérien dont les radars déployés aux Émirats puissent alerter de manière précoce l’armée sioniste du lancement des missiles iraniens contre Tel-Aviv et partant, sans doute de leur destruction dans le ciel même du golfe Persique.

Avouons que plus d’un observateur se sentirait étonné de ce pouvoir de manipulation dont jouit l’entité auprès des cheikhs golfiens. Mais n’existe-t-il pas un seul esprit sain aux Émirats pour demander à l’arnaqueur Herzog qui est prêt à empocher 53 milliards de dollars pour ce dit système d’alerte et d’interception miracle et en plus de se faire lécher les bottes, comment se fait-il que ce système ait si lamentablement échoué en mai 2021, lorsque Gaza assénait ses coups d’Épée de Qods à Israël ? Ou pourquoi ce système d’alerte et d’interception miracle n’a pas empêché les SA-5 syriens à s’abattre en avril en juin et en octobre 2021 au Néguev, à Tel-Aviv ou « Gush Dan » ?

Mais le besoin rend aveugle et même le « Churchill golfien » ne fait pas exception à la règle. N’empêche que cette affaire d’une DCA intégrée Israël-monarchies arabes du golfe Persique que la littérature médiatique occidentale veut sournoisement faire croire à sa pertinence, alors même que plus fort et plus intègre que ce réseau, à savoir la DCA des Américains composée, elle, de centaines de batteries de PAC et de THAAD, éparpillées à travers quelque 124 bases US au Moyen-Orient, a été perdue face aux drones et missiles de la Résistance, cache une autre angoisse, celle-ci bien réelle : la capacité de la Résistance d’atteindre l’un des projets les plus sensibles du Pentagone lequel pourrait, espère l’Amérique, inverser cette célèbre équation du commandant en chef du CentCom, McKenzie daté du janvier 2021 : la suprématie aérienne US c’est fini, car « Chasseurs VS drones+missiles ».

Depuis juin 2019, date à laquelle un missile anti missile « Sayyad-2 » du superbe système de DCA iranienne Khordad-3 a intercepté puis abattu un Global Hawk Mc-4 américain dans le ciel du sud de l’Iran, le réseau intégré de reconnaissance et de frappe aérienne US n’existe plus. The National Interest écrit : « Le Pentagone maintient un vaste système de surveillance dans la région du golfe Persique qui comprend des satellites, des drones et des capteurs terrestres et marins. L'abattage par l'Iran d'un drone Global Hawk de la marine américaine en juin 2019 a mis à mal ce système. Mais il est possible que d'autres drones plus furtifs complètent les Global Hawks de haut vol, mais non furtifs. »

Et The National Interest de poursuivre : « En 2019, al-Dhafra accueille des F-22, F-35, F-15E et autres avions de guerre américains. D’ailleurs, le drone MQ-4C que l'Iran a abattu en juin 2019 a également volé depuis al-Dhafra. Récemment, le Commandement de combat aérien de l'armée de l'air a fait circuler une note interne discutant de "l'enquête sur le site de pré-déploiement" pour placer certains des RQ-170 contrôlés par satellite à la base aérienne d'al-Dhafra aux Émirats. (…) En effet, le 30e Escadron de reconnaissance - une unité combinée de l'armée de l'air et de la CIA normalement basée dans la région éloignée de Tonopah, au Nevada - exploite apparemment la totalité des quelque 30 RQ-170 que Lockheed Martin a construits pour l'armée de l'air au début des années 2000. Et celle-ci spécifie la base aérienne d'al-Dhafra comme destination des drones RQ-170 furtifs. »

Et de poursuivre : « Les sentinelles, comme les drones espions Predator et Reaper non furtifs également utilisés par l'Air Force et la CIA, se déploient apparemment en groupes d'au moins trois, permettant à l'un d'être en vol au-dessus de la zone cible 24 heures sur 24, tandis que les autres sont en transit ou en réparation. »

Et c’est à l’aide de ces Sentinel que l’US Air Force littéralement vaincu dans le ciel du Moyen-Orient, cherche à se refaire une santé et à retrouver sa grandeur d’antan. The National Interest écrit : « Le Sentinel furtif a promis de résoudre ce qui est rapidement devenu un gros problème pour les forces américaines autour de l'Iran. L'armée de l'air iranienne a commencé à intercepter des drones américains près de l'espace aérien iranien. Or les Sentinel peuvent voler indépendamment, en utilisant leur forme difficile à détecter et, vraisemblablement, un revêtement absorbant les radars pour esquiver les capteurs iraniens… ».

Le 24 janvier 2022 à al-Dhafra, est-ce les Sentinel US qui ont saigné ? Une chose est sûre : même si les Sentinel auraient réussi à sortir indemnes de la tonitruante frappe des missiles balistiques d’Ansarallah, les Américains auraient dû avoir compris que même RQ-170 Sentinel ne saurait inverser la donne aérienne définitivement tournée en faveur de la Résistance… Reste à savoir si la promesse du déploiement des F-35 que le général Austin vient de faire à MBZ pourrait réellement l’apaiser, deux F-35 de type B et C, abattus l’un en Méditerranée et l’autre en Chine, ayant prouvé à quel point le mythe furtif américain est dépassé.

Et ce dépassement date déjà de 2010 quand les Iraniens ont capturé la "bête de Kandhar" pour la faire ressusciter sous les yeux ahuris des Yankee en drones de gamme Shahed-129, 191, 171, 136... Que les Sentinel de Dhafra tout comme la DCA intégrée Israël-Golfiens se tiennent prêts, la Résistance yéménite a promis une ultime attaque apocalyptique impliquant "300 drones", "46 missiles de croisière" et "50 missiles balistiques" de précision... et ne dit pas si oui ou non ce Volcan s'abattra sur les Emirats et Al Dhafra seuls ou si Israël aussi en "profitera".. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV