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Tension au Kazakhstan : Pékin prêt à fournir une assistance sécuritaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Troupes sur la place principale d'Almaty, la plus grande métropole du Kazakhstan. ©Reuters

S'adressant à son homologue kazakh, le ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré que Pékin était prêt à fournir une assistance sécuritaire au pays, affirmant que la Chine était opposée à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Kazakhstan.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré, lundi 10 janvier, que Pékin souhaitait renforcer la coopération en matière de sécurité et d'application de la loi avec le Kazakhstan en tant que pays voisin et aider à contrer les "forces étrangères".

« Les troubles récents au Kazakhstan montrent que l’Asie centrale continue de faire face à de sérieux défis, et cela prouve une fois de plus que certaines forces étrangères ne veulent pas la paix dans notre région », indique le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Nous avons tendance à nous opposer conjointement à l'intervention et à l'influence de toute force étrangère [au Kazakhstan] », a poursuivi le communiqué.

Vendredi, le président chinois Xi Jinping, a déclaré à son homologue kazakh que Pékin était fermement opposé à toute force étrangère qui déstabilise le Kazakhstan en cherchant à organiser une révolution de couleur.

Selon Reuters, les experts disent que la Chine craint que l'instabilité chez son voisin ne menace les importations d'énergie dans la région, le projet d’envergure "Une ceinture, une route", et la sécurité dans l'ouest de la Chine, qui partage une frontière de 1 770 kilomètres avec le Kazakhstan ; la Chine et la Russie pensent que les « révolutions de couleur » sont des soulèvements provoqués par les États-Unis et d'autres puissances occidentales pour obtenir un changement de régime dans divers pays.

Début 2022, des manifestations ont éclaté dans les villes de Zhanaozen et d'Aktau, dans la région de Manigistav, dans l'ouest du Kazakhstan à la suite d'un doublement des prix du gaz naturel liquéfié. Les hommes équipés d’armes à feu ont fait dégénérer les manifestations en violence, marginalisé la population et attaqué les institutions gouvernementales.

Suite à l'escalade des manifestations, le président du Kazakhstan a appelé la Russie et l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) à envoyer des troupes au Kazakhstan pour aider à freiner les manifestations violentes, mais certains pays occidentaux, dont les États-Unis, ont intensifié la pression sur la Russie, accusant cette dernière de tenter de s’ingérer dans les affaires du pays.

C’est dans ce contexte que le président russe Vladimir Poutine a déclaré aujourd’hui que l'Organisation du traité de sécurité collective avait montré son potentiel, affirmant que certaines forces nationales et étrangères tentaient de profiter de la situation économique du Kazakhstan pour renverser le gouvernement.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV