TV
Infos   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 10 janvier 2022

La Cour internationale de Justice, qui a son siège à La Haye, est l'organe judiciaire principal des Nations Unies.

Au sommaire :

1-    Vengeance iranienne : les USA ont la peur au ventre !

Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré que le gouvernement américain était encore préoccupé par les représailles de l'Iran, deux après l'assassinat du général Qassem Soleimani à Bagdad.

Le site Web Washington Examiner rapporte que l'administration de Joe Biden était inquiète. Le gouvernement iranien a sanctionné des dizaines d'Américains et mis en garde les responsables de l'administration de l'ex-président Donald Trump.

Jake Sullivan a déclaré dans un communiqué en réponse aux menaces de représailles de l'Iran que Washington prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger les citoyens américains.

Depuis le discours du président iranien Ebrahim Raïssi à l’occasion du 2e anniversaire de l'assassinat des dirigeants de la résistance en Irak, les mauvaises consciences sont aux aguets : l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo, qui avait joué un rôle déterminant dans l'assassinat du général Soleimani, a exigé une plus grande protection de la part de l'administration Biden.

« Que faire dans ce crime horrible qui a été très dur et coûteux pour toute l’umma islamique ? Il faut que le principal accusé, le principal criminel dans cette affaire, l’ex-président des Etats-Unis, soit traduit en justice, et condamné à mort, qu’il fasse l’objet des lois divines », avait déclaré le président Raïssi.

Le commandant de la Force Qods du CGRI, le général Qaani, a souligné que « partout où cela sera nécessaire, nous nous vengerions des Américains de l'intérieur de leurs propres maisons, sans que nous soyons présents ».

Source : Fars News

 

2-    Poutine devant la CPI ! 

Ce jeudi 6 janvier, une autre session du Conseil de l'Atlantique s'est déroulée en visioconférence. Et autour de la table ronde virtuelle étaient présents, en dehors des membres permanents de l'Atlantic Council – ceux du centre eurasien, et le point soulevé était "Les buts ultimes de Poutine en Ukraine", c'était un chat en ligne absolument fantastique, qui s'est échappé d'une manière très étrange aux médias nationaux et un seul média a couvert l'info : La seule source d'information militaire qui ait relayé cet événement est le service de presse de l'US Naval Institute (USNI - United States Naval Institute) : une organisation non gouvernementale qui fournit une plateforme publique pour Américains pour discuter de problèmes navals aigus.

Dans le cadre de la table ronde fictive, plusieurs experts dont des Ukrainiens, attirés par l'Atlantic Council pour discuter du sujet abordé, ont pris la parole.

Mais un seul des invités était d'un réel intérêt - le général à la retraite Wesley Clark, qui commandait une force de l'OTAN pendant la guerre en Yougoslavie.

Diplômé de l'école des rangers et donc combattant de haut niveau et militaire de haut rang, Clark s'est fait connaître pour avoir combattu au Vietnam, où il a été blessé et puis décoré de médailles militaires,

Mais Wesley Clark a aussi un côté sombre - c'est lui qui a tenté d'attaquer les troupes russes en 1999, ayant ordonné au général britannique Michael Jackson d'attaquer les parachutistes russes à l'aéroport du Kosovo à Pristina (Slatina) et de les achever.

La phrase retentissante de Jackson « Je ne commencerai pas la Troisième Guerre mondiale à cause de vous » est devenue légendaire, et Clark est devenu la « première hirondelle » annonçant le printemps noir de l'Amérique d'aujourd'hui et aussi tristement célèbre que « l'entêtement américain qui persiste dans sa diplomatie belliciste même lorsqu'ils sont coincés au pied du mur.

Clarke a déclaré ce qui suit : « Vladimir Poutine serait un criminel international. Les États-Unis devraient mener une campagne d'information contre lui dans le monde entier, ce qui empêcherait à terme les diplomates européens de communiquer avec Poutine.

Nous avions un œil sur Milosevic en 1999. Finalement, il est mort sous l'influence d'un tribunal international, comme vous le savez. À une époque, les militants antirusses avaient beaucoup de blagues dures sur le fait que Poutine obtiendrait son diplôme à La Haye, et les Patriotes ont essayé de l'effrayer en lui reprochant d'avoir fait des compromis avec l'Occident, et maintenant, voici ce qu'est le général américain à la retraite.

Source : Topwar.ru

 

3-    Les USA en phase de « nucléariser » l’Allemagne ?

La presse allemande se penche sur la future politique nucléaire du nouveau gouvernement de coalition, car la loi prévoyant une sortie du nucléaire pour fin 2022 ne concerne que la production d'électricité. Des décisions devront donc être prises concernant également les armes nucléaires que l'Allemagne détient en tant que membre de l'OTAN. Comme le montre déjà le traité de coalition, les Verts et le SPD sont prêts à certaines concessions.

Contrairement à la France, l’Allemagne ne dispose pas de ses propres armes nucléaires. En tant que membre du Groupe des plans nucléaires de l’OTAN, elle a seulement le droit de participer aux décisions stratégiques et aux attaques jugées nécessaires. Pour ce faire, elle détient une vingtaine de bombes nucléaires, stockées sur la base de Büchel, en Rhénanie-Palatinat, qui peuvent équiper des avions de combat ; les États-Unis sont les seuls à pouvoir les délivrer. Mais la quarantaine de chasseurs Tornado destinés à les porter sont tellement antiques qu’il devient presque impossible de continuer à les entretenir. Leur date limite d’utilisation étant fixée à 2030, il est grand temps de songer à les remplacer.

Voilà un sujet bien épineux pour le nouveau gouvernement de coalition, lorsque l’on sait qu’une partie des sociaux-démocrates et des Verts exigeaient encore pendant la campagne électorale l’abandon de la participation nucléaire de l’Allemagne à l’OTAN et le retrait de toutes les armes nucléaires du pays. Mais depuis que la Russie affirme de plus en plus explicitement ses prétentions guerrières, le principe de réalité a pris le dessus, explique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le nouveau gouvernement s’est donc engagé dans son traité de coalition à acquérir de nouveaux avions de combat pour remplacer la flotte actuelle devenue obsolète. La mesure est nécessaire, mais le choix est cornélien. L’ancienne ministre de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU), avait décidé en avril 2021 d’acheter 45 avions américains de type F-18 : 30 Super-Hornet, et 15 Growler capables de combattre avec des armes air-sol, qui n’ont pas d’équivalent européen.

L’industrie aéronautique allemande espère de son côté que le gouvernement va pencher pour des Eurofighter, construits par Airbus en Bavière. Mais l’Allemagne aura-t-elle vraiment les moyens d’entretenir autant d’avions de combat, si l’on prend également en compte le futur avion de combat du SCAF ? Est-il également envisageable que les Américains puissent entièrement démonter des modèles européens pour les certifier en tant que bombardiers ?

Source : www.sciencesetavenir.fr

 

4-    Le S-500 bloque quatre sites de DCA US

Les systèmes russes S-500 couvrent au moins quatre bases de défense antimissile américaines.

Grâce à l’émergence des systèmes de missiles anti-aériens S-500 Prometheus dans l’armement russe, la Russie est en mesure de bloquer complètement au moins quatre bases américaines sur lesquelles sont déployés des systèmes de défense anti-missile, ce qui permet, en cas de conflit armé, d’assurer une frappe garantie contre tout ennemi, puisque les missiles américains n’atteindront tout simplement pas leurs cibles et seront abattus avant de pouvoir repousser l’attaque.

Selon les experts, les systèmes de défense antimissile déployés par les États-Unis en Roumanie sont garantis bloqués par les systèmes russes S-500 Prometheus. Cela ouvre un accès pour frapper presque tous les pays du sud de l’Europe. Un autre système de défense antimissile américain en construction en Pologne sera également bloqué par des armes russes, ce qui constitue un problème extrêmement grave pour l’Occident après les menaces posées à la Russie.

Entre autres, les systèmes russes S-500 Prometheus couvrent également les systèmes de défense antimissile américains déployés au Japon. Cela s’applique également à tous les autres pays qui souhaitent déployer des armes américaines sur leur territoire.

« Les États-Unis se rendent déjà compte que le déploiement de systèmes de défense antimissile dans la zone touchée des systèmes de défense aérienne russes S-500 Prometheus est non seulement inutile, mais aussi nuisible, car les moyens de défense qui se voient confier des tâches importantes ne pourront tout simplement pas intercepter les missiles. Il est possible que le « Prometheus » russe ait été développé spécifiquement pour contrer les systèmes de défense antimissile américains », indique un spécialiste.

 

5-    L'Union soviétique, de retour?!

Le chef de la diplomatie américaine estime que Vladimir Poutine souhaite reconquérir l’influence exercée à l’époque par Moscou sur les républiques soviétiques.

Le Président russe a l’intention de rétablir l’ordre des choses du temps de l’Union soviétique, juge le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

« Je crois que c’est ça; il s’agit d’un des objectifs poursuivis par le Président Poutine », a déclaré le chef de la diplomatie américaine à la question de savoir si, d’après lui, Moscou cherchait à faire renaître l’URSS.

Pour lui, cette volonté du Kremlin de reconquérir son influence perdue sur les ex-républiques soviétiques est inadmissible.

En décembre dernier, la vice-secrétaire d’État Victoria Nuland avait déjà accusé Vladimir Poutine d’aspirer « à reconstruire l’Union soviétique comme son héritage ». Le Kremlin avait alors pointé l’impossibilité de réaliser un tel projet.

Pas de réduction de la présence US en Europe en vue

Les déclarations de M. Blinken surviennent à l’approche des pourparlers russo-américains sur les garanties de sécurité programmés à Genève pour le 10 janvier. Ils seront suivis d’un Conseil Russie-Otan, le 12 janvier, et de négociations entre la Russie et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE), le 13.

Précédemment, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a assuré que les États-Unis n’avaient pas l’intention de restreindre leur présence militaire en Europe. « Nous n’étudions pas la possibilité de réduire nos forces en Europe ni de les redéployer », a-t-il tweeté.

Moscou veut pour sa part que Washington n’installe plus de bases militaires dans les pays ayant fait partie de l’URSS et cesse toute coopération avec ces États dans le domaine de la défense.

Source : Sputnik

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV