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Irak: le vrai-faux départ des forces américaines?!

Irak: le vrai-faux départ des forces américaines ?!

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Mardi 21 décembre, le Commandement des opérations conjointes en Irak a annoncé que les forces de combat de la coalition internationale, dont les militaires américains, ont évacué complètement la base militaire Harir à Erbil (Kurdistan irakien).

Le Commandement des opérations conjointes a indiqué que les conseillers de la coalition internationale seront répartis entre les bases d’Aïn al-Asad et de Harir.
Le porte-parole du commandement, Tahsin al-Khafaji, a déclaré dans une déclaration diffusée par l’agence de presse irakienne (INA), que « le retrait des forces de combat de la coalition internationale d’Irak s’est déroulé sans aucun problème », notant que « toutes les forces de combat de la coalition internationale ont évacué la base Harir. »
Il a ajouté : « Ces forces ont achevé leur retrait avant la fin de cette année », notant que « ceux qui restent forment un petit groupe de conseillers de lutte antiterrorisme ».
Al-Khafaji a souligné que « ces conseillers seront répartis entre les bases d’Aïn al-Asad et de Harir », notant que « nos forces ont commencé à prendre le contrôle de tous les camps de la coalition, à partir de cette année ».
Mercredi 22 décembre, trois convois militaires américains ont été attaqués par des groupes de Résistance irakiens.
Un convoi logistique des occupants américains a été attaqué dans la province de Babel par des combattants de l’organisation Ashab al-Kahf.
Ce mercredi, les groupes de Résistance irakiens ont attaqué deux autres convois logistiques de l’armée américaine, l’un dans la province de Babel et l’autre dans la province de Divaniyah.
Ces incidents interviennent alors que des sources de l’armée irakienne annoncent que les missions de combat des forces militaires américaines ont pris officiellement fin en Irak.

La présence militaire américaine en Irak remonte à plus de 19 ans. Durant cette longue, les États-Unis ont abusé de cette présence militaire pour exploiter des sites sensibles dans la capitale irakienne, Bagdad, et dans les provinces, et les ont souvent utilisés comme bases militaires et opérationnelles.

Arnaud Develay, juriste international et Pierre Dortiguier, politologue, s’expriment sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV