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Pas de Dôme de fer pour Ben Zayed; Israël craint un coup iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le conseiller émirati à la sécurité nationale, cheikh Tahnoun ben Zayed (g) reçu par le secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale, l'amiral Ali Chamkhani à Téhéran, le 6 décembre 2021. ©IRNA

Alors que les États arabes du golfe Persique ont acquis la ferme conviction que ni les États-Unis, qui reculent en tant que superpuissance, ni Israël, ne peuvent les protéger dans les années à venir, Tel-Aviv paniqué par l’amélioration des Relations émiraties-iraniennes a refusé de vendre le Dôme de fer à Abou Dhabi. Il est à noter que le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, lors de sa première visite aux États-Unis, prenant le bras de Biden a appelé à la vente de ce système aérien aux Américains ; une requête ayant reçu un refus net.

Selon le site Israel Hayom les Émirats arabes unis font pression sur Israël pour qu'il vende des milliards de dollars de systèmes de défense aérienne à Abou Dhabi; Tel-Aviv ayant à son tour refusé de signer un tel accord de défense avec les autorités émiraties.

« Les responsables du régime sioniste craignent que les récents pourparlers entre les Émirats arabes unis et l'Iran n'entraînent une nouvelle pression d'Abou Dhabi pour exécuter l'accord », a fait part le journal.

Le site Web israélien a rapporté qu'Abou Dhabi avait exprimé son intérêt à acquérir des batteries de défense aérienne avancées développées par Israël, y compris le Dôme de fer et la Fronde de David,  avant la signature des accords d'Abraham censés accélérer la normalisation avec les États arabes.

« Après la signature des accords d'Abraham, la pression des Émirats arabes unis sur la question a augmenté. Néanmoins, Israël a refusé de proposer un tel accord pour plusieurs raisons, notamment la sécurité d’Israël », a ajouté le rapport.  

« La raison en est avant tout la sécurité israélienne. Certains responsables du gouvernement des Émirats arabes unis sont en contact permanent avec des responsables iraniens, et Israël ne peut pas se permettre d'avoir des systèmes aussi sensibles stationnés dans des pays librement accessibles aux responsables iraniens ».a poursuivi le rapport.  

Plus tôt, les médias israéliens ont rapporté que le régime sioniste était très préoccupé par le fait que les Émirats arabes unis chercheraient à rétablir de bonnes relations avec la République islamique d'Iran.

Qualifiant de très préoccupante la recentre évolution dans les relations émiraties-iraniennes un haut responsable du régime sioniste a déclaré que la cause de la récente tendance des autorités émiraties de s’approcher de l’Iran résidait dans la faiblesse de l’administration Biden ajoutant : "l'accord Abraham était censé prouver la puissance des États-Unis et gagner la confiance des autres pays mais, cela ne s'est pas produit".

Le journal Yediot Aharonot a écrit mardi 7 décembre citant un responsable de la sécurité du régime sioniste que les responsables de ce régime étaient profondément préoccupés par la proximité entre l'Iran et les Émirats arabes unis.

« La proximité simultanée des Émirats arabes unis avec l'Iran et le régime israélien est incompatible. Il existe une profonde inquiétude, d'autant plus que des milliers d'Israéliens se rendent aux Émirats arabes unis et sont chaleureusement accueillis, mais la présence d'Iraniens peut être dangereuse », a affirmé le journal.

Le haut responsable de la sécurité sioniste a décrit la visite de Tahnoon ben Zayed Cheikh Tahnoun ben Zayed, conseiller à la sécurité nationale des Émirats arabes unis à Téhéran, visite datant du 6 décembre, comme un « incident rare » et a ajouté : « Si les portes de dialogue entre  l'Iran et les Émirats arabes unis s'ouvrent l'une à l'autre, l'expansion des relations israélo-émiriennes pourrait basculer vers le pire ».

Aharonot a écrit que le conseiller à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, lors d'une réunion avec son homologue iranien Ali Shamkhani, avait déclaré que l'Iran était un pays fort dans la région, et qu’il était situé dans une position géopolitique unique, reliant l'est et l’ouest du monde.

Selon des sources israéliennes, la proximité entre l'Iran et les pays arabes riverains du golfe Persique n'est pas la seule préoccupation actuelle du régime sioniste qui tremble aussi devant la reprise des pourparlers de Vienne et la possibilité d'un accord sur le programme nucléaire iranien.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV