TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 2 décembre 2021

E-Press du 2 décembre 2021

Télécharger 📥

Au sommaire :

1- La ligne rouge iranienne dans les pourparlers de Vienne

Les membres de la délégation iranienne qui ont participé aux pourparlers de Vienne ont souligné que la levée de toutes les sanctions est une condition préalable au retour de Washington à l'accord nucléaire, ajoutant que l'Iran n'est pas en situation d'urgence pour accepter un accord.

La séance d'ouverture des pourparlers entre l'Iran et le Groupe 4+1 (Russie, Chine, Grande-Bretagne et France + Allemagne) sur la levée des sanctions s'est déroulée dans une atmosphère « constructive, professionnelle et honnête ».

Toutes les parties ont reconnu le droit de l'Iran d'insister sur la levée des sanctions, et il a été décidé que la réunion du groupe de travail sur la levée des sanctions entamerait les discussions.

La délégation iranienne a souligné que tant qu'une décision finale n'aura pas été prise sur les sanctions, il ne sera pas possible de statuer sur d'autres questions et tant que la liste rouge des sanctions sera en place, le feu vert pour le retour des États-Unis à l'accord ne sera pas allumé, a souligné la délégation.

Des sources dans les pourparlers ont déclaré que la Russie et la Chine soutenaient pleinement les positions de la République islamique d'Iran.

Concernant les documents issus des 6 cycles de négociations précédents, le représentant de la République islamique d'Iran a souligné que ces documents ne sont qu'un projet et bien que l'Iran ne les rejette pas tous, le projet est fondamentalement modifiable et négociable.

Par conséquent, la délégation de la République islamique d'Iran a l'intention de soumettre ses points de vues et propositions sur les textes précédents et également de mettre de nouveaux projets sur la table.

Il a été souligné que tant que tout n'est pas convenu, rien ne sera décidé. L'ancien président américain a rejeté un accord complet et définitif. L'actuel président US devrait être au moins aussi audacieux que son prédécesseur pour accepter les engagements du pays. Il a en outre été indiqué que seule la levée complète des sanctions et la fin des pressions maximales avec tous ses moyens peuvent conduire au retour des États-Unis à la table des négociations.

Source : Fars News

2- Projets militaires européens morts

Le programme de drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen « Eurodrone » va-t-il décoller un jour ? Lancé à l’issue d’une proposition faite en 2013 par Airbus, Dassault Aviation et Leonardo, ce projet aurait dû se concrétiser, au plus tard, en 2019.

Seulement, faute d’accord sur ses coûts, alors annoncés 30% plus élevés par rapport à ce qui avait été prévu initialement, les discussions entre les industriels concernés et les États clients [France, Allemagne, Espagne et Italie] traînèrent en longueur… malgré les menaces à peine voilée de la ministre française des Armées, Florence Parly, de renoncer à ce projet.

Et il fallut attendre novembre 2020 pour voir un projet de contrat enfin finalisé, sous l’égide de l’Organisation Conjointe de Coopération en Matière d’Armement [OCCAr]. Pour autant, l’affaire était encore loin de connaître son épilogue. En effet, il fallait encore obtenir le feu vert des pays clients.

Si la France le donna sans rechigner, l’Allemagne, via la commission des finances du Bundestag [chambre basse de son Parlement], prit le temps d’examiner un rapport très critique sur ce programme, décrit comme présentant un « risque de dérapage financier », avec des « surcoûts imprévisibles » en raison d’une « répartition des risques inhabituellement unilatérale aux frais des clients. Mais l’aspect politique du dossier l’emporta… et les députés allemands donnèrent leur accord.

Il ne restait plus qu’à obtenir l’accord de l’Italie et de l’Espagne… Lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, début octobre, le Délégué général pour l’armement [DGA], Joël Barre, affirma que le feu vert des Italiens était imminent, le projet de contrat étant alors en cours d’examen par le Parlement transalpin. Et d’ajouter : « Nous attendons l’accord de la partie espagnole dans les jours à venir ». Aussi, était-il optimiste pour notifier, sans tarder, le « contrat afférent à Airbus Allemagne, qui est en est le maître d’œuvre, en association avec ses deux partenaires que sont Leonardo et Dassault ».

Sauf que les mois d’octobre et de novembre 2021 sont désormais passés… Et l’Espagne n’a toujours pas donné son accord à la poursuite du programme Eurodrone.

« Nous avons le feu vert de l’Allemagne, de l’Italie et de la France, et nous attendons encore celui de l’Espagne », a en effet affirmé Daniela Lohwasser, la responsable du projet Eurodrone chez Airbus Defence & Space, ce 30 novembre. Et une fois qu’il sera obtenu, a-t-elle continué, « il faudra peut-être encore quelques mois avant que nous soyons prêts à enfin signer les contrats complets ».

Car le choix de la motorisation qui, selon les spécifications adoptées à la demande de l’Allemagne, reposera sur deux turbopropulseurs, n’est pas encore arrêté. Deux motoristes sont en lice, à savoir le français Safran et l’italien Avio. Mais aucun des deux n’a remis une copie satisfaisante, tant du point de vue financier que des performances. C’est, en tout cas, ce qu’avait expliqué M. Barre, en juin dernier.

« Nous travaillons à la finalisation des dernières offres. Nous annoncerons le fournisseur du moteur juste après la signature du contrat. Pas avant », a par ailleurs précisé Daniela Lohwasser.

Avant ces derniers retards, la livraison du premier Eurodrone à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] était prévue en 2028. Tout vient à point à qui sait attendre, dit-on… Mais au rythme où vont les choses, il risque bien d’avoir une guerre de retard.

Source : Opex360

3- Six avions de combat US en Ukraine

Les États-Unis ont décidé de transférer 6 avions de combat vers l'Ukraine.

Le commandement militaire américain a décidé de fournir à l'armée de l'air ukrainienne 6 avions d'attaque Embraer EMB 314 Super Tucano. On sait qu'initialement ces avions de combat étaient censés être transférés à l'armée de l'air afghane, cependant, après la prise du pouvoir dans le pays par les talibans (les talibans, un mouvement terroriste interdit en Russie - ndlr), il a été décidé de vendre l'avion acheté à l'armée de l'air ukrainienne. Le montant de la transaction n'a pas été divulgué, cependant, comme le précisent des sources, les fournitures sont liées à la nécessité de supprimer le Donbass.

Les États-Unis vendront à l'Ukraine six avions d'attaque légers à turbopropulseurs brésiliens Embraer EMB 314 Super Tucano - pour supprimer le Donbass, où les pertes au combat des forces armées ukrainiennes s'élevaient auparavant à 11 avions et 7 hélicoptères. Avant le vol honteux de Kaboul en août, les Américains ont fourni de tels avions à l'armée gouvernementale afghane - pour combattre les talibans. 

Pour des raisons évidentes, ces avions de combat ne représentent pas une grande menace, cependant, en même temps, les avions d'attaque légers Embraer EMB 314 Super Tucano peuvent être armés de missiles guidés AGM-65 Maverick d'une portée allant jusqu'à 22 kilomètres et de Roketsan turc. 

Source : Avia.pro

4- A quoi rime O'Micron ?

O’Micron, le Nanar de 2022, en attendant le prochain… Le variant Omicron du SARS-COV-2 est non seulement une souche hautement géopolitique mais semble lié à des échéances sportives comme les jeux olympiques d’hiver de Beijing. Les réactions disproportionnées et, il faut le préciser, totalement ridicules, de certains pays face à cette nouvelle campagne mensongère et théâtrale incluant des éléments classiques de la fabrique de la peur sont d’autant plus incongrues que l’Afrique Australe, zone où ce variant a été signalé, n’est pas une région du monde impactée par la fabrique de la peur.

La fermeture des frontières est une fausse réaction ridicule rappelant le grand vaudeville universel de 2020 avec son lot de gros mensonges quotidiens et de grossière propagande. Certains pays d’Afrique souffrent depuis longtemps d’un manque chronique de vaccins pour des maladies infantiles. Dans beaucoup de régions, les enfants non vaccinés qui survivent à la malnutrition, les eaux usées, l’absence d’eau potable ou à mille autres aléas développent une immunité naturelle très forte ainsi que des capacités physiques assez remarquables (endurance, résistance à la douleur physique, etc.). Lors de l’apparition épisodique du terrible Ebola, que beaucoup d’Africains soupçonnent d’être le résultat d’une manipulation humaine, des médecins de l’OMS ont été surpris de constater que certains individus locaux affectés par le virus parvenaient à se rétablir sans l’aide d’un traitement.

Isoler l’Afrique, c’est punir l’Afrique, selon les termes des officiels sud-africains. Pour le Malawi, pays très lourdement touché par le VIH (SIDA), cet isolement injustifié est une autre poussée d’afrophobie.

Pour le secrétaire Général des Nations unies, l’Afrique est lésée par une politique immorale des vaccins. En réalité, les africains demeurent dans l’ensemble rétifs aux vaccins et il faut les mettre au pas pour qu’ils acquièrent des stocks de vaccins refusés par leurs populations. Des millions de doses acquises par des pays africains sont parvenues à leur date d’expiration faute d’un engouement pour le produit. C’est la raison pour laquelle la demande est en stagnation. Une situation intolérable pour les grandes multinationales pharmaceutiques.

Omicron n’est donc qu’un prétexte bidon sur fond de rivalité géopolitique et économique entre blocs.

On ne se rappellera jamais assez de l’hystérie des médias dominants contre la tenue des derniers jeux olympiques d’été à Beijing avec son lot de mauvaise foi, de coups tordus, de propagande de très bas étage et de dénigrement dans un contexte sportif où la politique devait être exclue. Avec Omicron, les propagandistes de caniveau disposent de l’argument imparable. O’Micron devrait être le label d’une bière mais qu’importe : la fabrique de la peur, telle qu’elle a fonctionné avec l’épouvantail du terrorisme thématisé “islamiste”, doit désormais tabler sur les dizaines de mutations de la protéine Spike d’un virus star des hasards d’une ingénierie génétique loin de maîtriser un processus encore fort mal connu du vivant.

L’évocation des effets secondaires de tous les vaccins anti-COVID est presque un acte puni par la loi. Cependant, nous avons actuellement assez de recul pour affirmer, sans l’ombre du moindre doute, que tous les vaccins anti-COVID affectent indirectement la pression artérielle et aggravent les facteurs pouvant aboutir à des thromboses et dans bien des cas des AVC chez des personnes saines. Mais bon, pour les Fauci, les Veran et leurs clones, le bénéfice des vaccins dépasse ce type de risque. En suivant ce raisonnement, mieux vaut un AVC que cinq jours de grippe. Le message est clair. Dans certains pays du Sud de la Méditerranée, on mène une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière en concomitance avec celle du SARS-COV-2, histoire d’être en règle avec les Big Pharma et d’éviter d’être engueulés par les puissants avec en prime un chantage au FMI ou en matière d’investissement étrangers directs. On survit comme on peut dans ce monde impitoyable.

La situation en Europe orientale est bien plus dangereuse que cette menace d’Omicron au marketing défectueux. Et pourtant, l’effet de Panurge produit des miracles. Au mépris du temps, on stagne depuis 2020 faute d’imagination politique. l’Empire ne dispose plus d’idées nouvelles et s’entête à nous faire passer en boucle des films périmés. Comme ce film ne passe pas trop, la coercition directe ou indirecte est de rigueur. Les porte-paroles de certains gouvernements ne s’en cachent même pas. Ils nous menacent des pires tourments si nous persistons à refuser leur plan foireux. C’est pour cette raison que le variant Omicron ne sera pas l’Oméga et qu’il y aura une suite en boucle faute d’imagination au pouvoir, à moins que des missiles hypersoniques s’abattent quelque part et c’est une hypothèse qui est fort plausible en ce moment de tension extrême.

En attendant, des populations entières se retrouvent prises au piège, soumises à un chantage ignoble et privées des droits les plus élémentaires sous un prétexte aussi faux que ne le fut la fausse guerre contre la drogue dans les années 90 ou encore la fumeuse guerre sans fin contre la terreur dans les années 2000. C’était les feuilletons de l’époque. Maintenant on a la fade série des variants d’un vecteur biologique et la fabrique de la peur (et du consentement par contrainte)…On n’a pas évolué d’un iota. On régresse.

Omicron devrait être rebaptisé O’Micron au risque de heurter quelques sensibilités irlandaises. O’Micron, la menace bidon! Voilà le titre d’un navet de série Z ou d’un nanar. Sauf qu’on est en train de le vivre. Avec son lot de fanatiques en sus.

Courage! Fermons les portes et les fenêtres! O’Micron va sauver la bourse des aléas du marché énergétique et même plus…C’est pourtant bien une guerre hybride d’un genre nouveau.

Source : strategika51.

5- Les sionistes s'insurgent contre la Chine !

Des drones israéliens Heron Mark-II pour aider l'Inde à garder une trace de sa frontière avec la Chine. Mais les drones israéliens Heron Mark-II aider ont-ils vraiment l'Inde à garder intacte sa frontière avec la Chine ?

L'armée de l'air indienne a reçu les premiers drones de reconnaissance loués au régime sioniste. C'est ce que rapporte l'agence de presse indienne ANI, citant des sources militaires.

Selon la publication, l'Indian Air Force a reçu deux des quatre drones de type Heron d'une conception améliorée loués au régime sioniste. Deux autres drones similaires devraient arriver sous peu.

À noter que ces drones ont déjà été envoyés dans la zone frontalière avec la Chine, ils seront déployés au Ladakh pour surveiller la ligne de démarcation entre l'Inde et la Chine, et au-delà dans cette zone montagneuse.

Comme l'a souligné le Département militaire indien, les drones israéliens ont des performances améliorées et sont plus résistants aux interférences, contrairement aux anciens drones Heron en service dans l'armée indienne.

La publication ne divulgue pas quels drones de type Heron sont impliqués, mais il a été précédemment déclaré que l'Inde à la mi-janvier de cette année a passé un contrat avec Israël pour un bail de trois ans de drones de reconnaissance israéliens à moyenne portée Heron Mark-II.

Pour un déploiement à la frontière avec la Chine. L'accord prévoyait la livraison de quatre drones, les deux premiers devant arriver en été, et deux autres d'ici la fin de l'année. Cependant, les délais de livraison ont été reportés en raison de la pandémie de coronavirus.

Le ministère indien de la Défense, commentant la location des drones israéliens, a expliqué que le choix du drone Heron Mark-II a été fait en fonction de leurs caractéristiques.

Avec leurs radars et capteurs à longue portée, leur capacité antibrouillage et leur capacité à atteindre des hauteurs de plus de 10 000 mètres, le Heron Mark-II pourra collecter toutes sortes de renseignements via la ligne de contrôle de facto au Ladakh.

Source : Topwar

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV