TV

Le Patriot de retour en Irak en attendant missiles et drones de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un convois logistique US frappé. (Illustration)

Alors que le compte à rebours a commencé pour le retrait des troupes américaines d’Irak et que les missiles et les drones de la Résistance irakienne sont prêts à frapper les forces américaines si elles continuent à maintenir leur présence dans le pays après le 31 décembre, Washington cherche à mettre en œuvre des plans de déstabilisation en Irak afin de s’assurer de la poursuite de sa présence dans ce pays. Néanmoins, compte tenu de la ferme volonté de la Résistance irakienne d’expulser les troupes américaines, ces dernières se trouvent devant un dilemme d’affronter la Résistance irakienne ou de chercher à réduire les tensions et à gagner du temps à l’aide des médiateurs.

Le groupe de la Résistance irakienne surnommé « Ashab al-Kahf » a pris pour cible, samedi 27 novembre, un convoi logistique américain dans la province de Dhi Qar (sud) et un autre convoi dans la province irakienne de Babel.

C’était la 174e attaque lancée par l’axe de la Résistance contre des convois logistiques américains depuis le début de cette année, selon des estimations du site ISW News.

Il est à noter que 23 attaques contre des convois et des positions américaines ont été menées dans la province de Dhi Qar et 41 attaques dans la province de Babel.

Alors que les attaques contre les troupes et les convois américains se sont intensifiées, les groupes de la Résistance irakienne ont fixé une date limite pour le retrait complet des troupes américaines du territoire irakien.

Mettant l’accent sur le bilan des agissements américains en Irak, l’entrée de plus en plus de convois logistiques américains dans différentes régions de l’Irak, les groupes de résistance irakienne ont fait état de leur disponibilité à prendre des mesures adéquates pour expulser les troupes américaines.

« Le 31 décembre à minuit est la date limite pour que les forces occupantes américaines quittent le pays », ont annoncé les groupes de Résistance irakienne.

À cet égard, le secrétaire général des Kataib Sayyid al-Shuhada, Abu Ala al-Walai, l’un des deux groupes à avoir été bombardé le 26 juin à Abou Kamal, a également ordonné aux bataillons Sayyid al-Shuhada de commencer le processus de recruter des volontaires pour participer à la guerre contre les troupes américaines.

À peine quelques jours après les déclarations d’Abu Ala al-Walai, 49 000 Irakiens venus de différentes provinces se sont rendus aux sièges de la Résistance.

Compte tenu de la ferme volonté de la Résistance irakienne d’expulser les troupes américaines, ces dernières se trouvent devant un dilemme d’affronter la Résistance irakienne ou de chercher à réduire les tensions et à gagner du temps à l’aide des médiateurs.

Étant incapables d’affronter directement la Résistance irakienne et aux innombrables attaques contre les convois militaires américains, les États-Unis, en complicité avec les autorités irakiennes pro-occidentales, pourraient augmenter la pression politique sur la Résistance.

Pendant ce temps, des analystes irakiens ont mis en garde contre un dangereux plan américain visant à déstabiliser les villes irakiennes dans le but de maintenir ses forces en Irak.

Selon l’analyste politique irakien, Saad Mohammad al-Kaabi, quiconque cherche à dissoudre la Résistance irakienne et à la désarmer contribue au renforcement de la présence des troupes américaines en Irak.

Évoquant la possibilité des mesures déstabilisatrices des États-Unis à la veille de la fin du délai du retrait des troupes américaines d’Irak, Saad al-Kaabi a souligné : « Alors que la Résistance irakienne cherche à expulser les Américains, certains éléments affiliés aux États-Unis appellent à la dissolution de la Résistance ».

« L’armée américaine a déployé des systèmes de défense aérienne dans ses bases militaires en Irak, ce qui indique que leur plan vise à maintenir la présence de ses troupes dans le pays », a poursuivi al-Kaabi.

« Les troupes américaines sont bien conscientes qu’elles seront exposées à des attaques à la roquette en raison de leurs fausses affirmations sur leur retrait d’Irak », a-t-il ajouté.

D’ailleurs Ali al-Waili, un expert en sécurité irakien, a révélé que les Américains transféraient des dirigeants de Daech de Syrie en Irak pour mettre en œuvre des plans déstabilisateurs à l’intérieur de l’Irak.

« Alors que le compte à rebours a commencé pour le retrait des troupes américaines d’Irak et que les missiles et les drones de la Résistance irakienne sont prêts à frapper les forces américaines si elles continuent à maintenir leur présence dans le pays après le 31 décembre, Washington cherche à mettre en œuvre des plans de déstabilisation en Irak afin de s’assurer de la poursuite de sa présence en Irak », a-t-il ajouté.

Ali al-Waili a précisé : « Les dirigeants de Daech sont formés dans les bases américaines pour mener des attentats à la bombe et des attaques terroristes dans les villes irakiennes afin que le gouvernement irakien soit sous pression pour maintenir les forces américaines dans le pays. »

Le Commandement des opérations conjointes de l’armée irakienne a précédemment déclaré qu’il n’avait pas l’intention de prolonger la date du retrait des troupes américaines du pays.

À cet égard, le général de brigade Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes irakiennes, a déclaré : « La date du retrait des troupes américaines d’Irak (31 décembre 2021) a été fixée d’avance. Selon l’accord entre les parties irakienne et américaine, ce délai ne peut pas être prolongé ».

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV