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E-Press du 27 novembre 2021

E-Press du 27 novembre 2021

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Au sommaire :

1- L'Iran atteint l'Asie centrale par mer

Le ministre kirghize de l'Économie et du Commerce a annoncé le début du transit des marchandises du port iranien de Bandar Abbas vers le Kirghizistan.

« Le transit des marchandises a été lancé par les commerçants kirghizes de Bandar Abbas », a déclaré Daniyar Amangeldiev, ministre kirghize de l'Économie et du Commerce, notant que le gouvernement iranien avait précédemment alloué des terres pour les marchandises de ce pays à Bandar Abbas.

« Les entreprises sont confrontées à des problèmes logistiques majeurs depuis le début de la pandémie, et la Chine a suspendu ses activités logistiques avec les autres pays », a déclaré Amangeldiev.

Les importations en provenance de Chine vers le Kirghizistan ont chuté depuis le début de la pandémie. En conséquence, le Kirghizistan, comme d'autres pays, manque de matières premières.

Après que le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a rencontré le ministre kirghize des Affaires étrangères Rouslan Kazakbaev en marge de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, il a été annoncé que le gouvernement iranien avait alloué des terres pour stocker et faire transiter les marchandises de Bandar Abbas à Bichkek.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré qu'en plus du terrain, le port fournira l'infrastructure nécessaire pour le transit des marchandises en provenance du Kirghizistan et les importations vers ce pays.

D’autre part, le ministre indien des Affaires étrangères Subramaniam Jaishankar a annoncé ce jeudi 25 novembre lors du sommet de l'OCS que New Delhi prenait des mesures pour rendre le port de Chabahar opérationnel.

« L'Inde a pris des mesures pour rendre le port iranien de Chabahar opérationnel afin de fournir un accès commercial sûr et pratique en mer pour les pays d'Asie centrale », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Jaishankar a également ajouté : « Nous avons également proposé que le port de Chabahar soit inclus dans le Corridor de Transport International Nord-Sud (INSTC). »

En 2015, l'Inde a conclu un accord avec l'Iran sur le développement du port de Chabahar et la construction d'une ligne de chemin de fer reliant l'Inde à l'Afghanistan, et en 2016, le Premier ministre indien Narendra Modi, a signé un accord d'investissement de 500 millions de dollars pour le développent du port de Chabahar, lors d'une visite en Iran.

Plus tôt, le ministre indien des Affaires étrangères avait suggéré que le port de Chabahar soit inclus dans le corridor international nord-sud pour favoriser un accès sûr et sans entrave aux pays d'Asie centrale.

L'Inde est membre du corridor de transport international Nord-Sud, qui vise à établir un réseau de transport entre des pays tels que l'Inde, l'Iran, l'Arménie, la République d'Azerbaïdjan, les pays de l'Asie centrale et la Russie.

Source : Pars Today

 

2- La France amputée des Antilles ?

Malgré une situation explosive aux Antilles, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, renonce à se rendre sur place.

Dans la guerre – car c’est une véritable guerre – qui oppose désormais les résistants aux autorités des pays occidentaux, les choses ne tournent pas forcément à l’avantage de ces dernières.

En France, face à la volonté opiniâtre des résistants guadeloupéens et désormais aussi martiniquais, les autorités ont été contraintes de céder du lest :

• levée de l’obligation vaccinale pour les pompiers et les soignants guadeloupéens ;

• proposition d’un vaccin sans ARN aux soignants de l’île ;

• promesse de reclassement au cas par cas pour les soignants refusant malgré tout de se faire vacciner.

Le premier constat est que la lutte paie et que les premiers effets d’une perte de contrôle des autorités sur la situation du terrain commencent à se faire sentir. Au point que celles-ci ont préféré dépêché leur GIGN sur place, plutôt que le ministre des Outre-mer, Sébastien Cornu. En pure perte d’ailleurs si l’on en croit la poursuite opiniâtre des manifestations.

Mais il y a plus grave pour les autorités qui donnent de plus en plus de signes d’une perte totale de self-control tout court. En témoigne le durcissement débridé d’un discours officiel qui, en France comme dans les autres pays du bloc occidental, ne recule même plus devant la menace directe contre les citoyens récalcitrants :

« Les personnes qui refusent le vaccin sont une faille dans notre système et agissent comme si la liberté était de contaminer les autres…Et donc de tuer » (Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, France).

« À la fin de l’hiver, les Allemands seront vaccinés, guéris ou morts » (Jens Spahn, ministre de la Santé, Allemagne).

Autre signe du délitement verbal de l’élite, les déclarations de plus en plus délirantes des médecins de plateau-télé comme le Pr Gilbert Deray, bouffi de conflits d’intérêt avec Big Pharma.

Enfin, parallèlement à cette crispation revancharde des discours et des actes, on assiste à l’inverse à un relâchement comportemental tout aussi inconsidéré, sinon incontinent. La multiplication des scènes inouïes de festivités débridées tant à l’Élysée, qu’au ministère de l’Intérieur ou ci-dessous à celui des Outre-mer ne sont pas sans rappeler les orgies romaines d’avant la chute de l’empire ou les fêtes décadentes que donnaient les nazis tandis que le régime hitlérien s’effondrait. La débauche d’arrogance cache souvent un immense désarroi.

Une guerre que les manifestants sont en mesure de gagner

Ces menaces à peine dissimulées, cette inconscience affichée ne sont pas à prendre à la légère. Nul doute qu’elles seront hélas suivis d’effets douloureux comme on le vit aux Pays-Bas avec des tirs à balles réelles contre les manifestants, et en Australie où ils viennent d’inventer des « camps de quarantaine » qui ne sont pas sans rappeler de sinistres souvenirs.

Pour autant, on le voit aussi, les manifestants, s’ils ne cèdent pas à la peur et aux menaces, ont de sérieux atouts à faire valoir dans la guerre qu’ils mènent contre les tyrans décadents du monde occidental. Les premières victoires obtenues et surtout les craquements perceptibles dans la forteresse capitaliste assiégée sont de bon augure pour la suite des batailles à mener.

Source : yetiblog.org

 

3- Allemagne/France : la guerre made in US ?

Est-ce la fin de l'UE, une force économique et potentiellement rivale pour les Anglo-saxons ?

Traité du Quirinal

La France et l'Italie entendent prendre le leadership de l’Union européenne après le départ de la chancelière allemande Angela Merkel et la création du gouvernement de coalition de son successeur, Olaf Scholz. La France prendra la présidence tournante de l’UE le 1er janvier 2022 pour six mois.

Le Traité du Quirinal comprend des dispositions de coopération industrielle et de Défense. Le passage d’un tandem franco-allemand à un autre franco-italien après le Brexit devrait amorcer le retour de la rivalité franco-allemande et la fin de l’Union européenne.  

Au regard de leurs liens historiques, politiques, culturels et économiques, Paris et Rome n’avaient jusqu’ici jamais signé d’accord pour une « coopération bilatérale renforcée », comme le Traité de l’Élysée, lequel scella, en 1963, le rapprochement [et la réconciliation] entre la France et l’Allemagne, lit-on sur Opex.360.

Cette « anomalie » a été corrigée ce 26 novembre, avec la signature, par le président Macron et Mario Draghi, le chef du gouvernement italien, du Traité du Quirinal [du nom du palais présidentiel transalpin, ndlr]. Signature qui a été saluée par le survol de Rome par la Patrouille de France et les Frecce Tricolori.

le Traité du Quirinal prévoit la tenue de « réunions bilatérales institutionnalisées » en matière de défense ainsi qu’un « Conseil franco-italien de Défense et de Sécurité » afin de « renforcer le dialogue bilatéral sur tous les sujets d’intérêt commun, en tenant compte de l’évolution de l’environnement

Ce dialogue bilatéral portera prioritairement sur le contre-terrorisme, la sécurité maritime, la maîtrise des armements, la coopération tant opérationnelle que capacitaire, les menaces hybrides et les défis énergétiques."

Ce que Opex.360 ne dit pas c'est que tout ceci est directement piloté par les Américains dans une logique anti Russie, anti Chine et cette fois anti Allemagne aussi. 

Avec voltairenet.or et Opex.360

 

4- Ce que la Résistance a appris à l'armée russe

Au cours de la campagne syrienne, "l'armée russe s'est enrichie de nombreuses nouvelles techniques tactiques", qui ont démontré leur grande efficacité. La pensée créative a conduit à l'innovation militaire russe en Syrie a noté la presse roumaine Romania Military.

L'une des innovations a été le rejet de la protection stationnaire et une utilisation beaucoup plus active de la défense mobile. Directement en Syrie, cela a été causé par l'absence d'une délimitation claire de la ligne de front, qui a eu lieu presque partout. La conclusion était que « les troupes doivent être prêtes à repousser une attaque à tout moment et de n'importe quelle direction ».

De nouvelles tactiques syriennes ont également enrichi l'armée avec le Berm syrien. Comme expliqué, il s'agit d'une sorte de barrière de sable derrière laquelle une unité d'assaut peut se mettre à couvert. Un groupe de chars frappe des positions d'artillerie ennemie à travers des trous dans le sol. Les véhicules blindés avancent en fait à l'aide de bulldozers. Si l'obstacle est constitué de sable, il peut alors interférer avec le fonctionnement des systèmes de visée laser ou infrarouge de l'ennemi.

Une autre tactique caractéristique des batailles urbaines était l'encerclement et le blocus ultérieur de la colonie, qui a été privée d'un afflux de fournitures et de renforts. Puis une série d'attaques simultanées a commencé dans plusieurs directions. En conséquence, les forces de défense ont été concentrées dans des centres de résistance distincts, qui ont ensuite été touchés par l'artillerie et l'aviation. Des attaques plus rapides fragmentent davantage la zone de combat, démoralisant l'ennemi.

Comme l'écrit l'auteur, une tactique intéressante utilisée en Syrie est le « carrousel de réservoirs ». Plusieurs CCP se déplacent en cercle, frappant l'ennemi depuis une position de tir. Les pétroliers s'exercent à un "carrousel" pour toucher des cibles fixes ou mobiles à des distances de 500 à 2500 m. Pendant que le premier char tirait sur l'ennemi, la deuxième voiture se rechargeait puis se mettait en position de tir.

Source : fr.topwar.ru

 

5- Pourquoi la Russie déploie autant de forces contre l’OTAN ?

La chose la plus importante à comprendre est que la ville de Moscou est située au milieu du district militaire de l’Ouest, ce qui, en d’autres termes, signifie que Moscou est située sur une zone frontalière (приграничный).

Pendant la guerre froide, l’Ukraine était considérée comme un territoire de 2e échelon stratégique (voir ici pour une discussion détaillée de la structure des forces soviétiques) et Moscou était loin de toute ligne de front imaginable.

Aujourd’hui, l’ensemble de l’Ukraine est de facto un territoire contrôlé par l’OTAN. En d’autres termes, la capitale de la Russie est située à moins de 300 miles de la frontière russe avec l’Ukraine.

Voici un autre fait très révélateur : dans les années 90, la Russie n’avait pas une seule unité de la taille d’une division entièrement équipée déployée à l’ouest de Moscou. Aujourd’hui, la Russie a entièrement réactivé sa célèbre 1ere armée de chars de la Garde, qui constitue la réserve stratégique du district militaire occidental.

Qu’est-ce qui a provoqué ce changement plutôt spectaculaire ?

Cela n’aurait-il pas quelque chose à voir avec le fait que les forces de l’OTAN sont désormais à portée de main (en char, pas en voiture) de la banlieue de Moscou ?La vérité est que l’Empire US prépare une guerre contre la Russie depuis au moins le milieu des années 90 et que ces préparatifs se sont accélérés de façon spectaculaire au cours des sept dernières années.

A quoi les dirigeants de l’Empire s’attendaient-ils de la part des Russes ? Qu’ils ramènent toutes leurs forces dans le district militaire central afin de ne pas effrayer les 3B+PU [Pays Baltes, Pologne, Ukraine] ? Sérieusement ?

En cas de guerre, les trois districts militaires occidentaux (Nord, Ouest et Sud) se retrouveraient tous les trois au premier échelon stratégique. Au fait, le district militaire Nord est désormais complété par le commandement stratégique conjoint de la flotte du Nord (Объединёное стратегическое командование Северный флот), dont le statut équivaut à celui d’un district militaire (qui aurait pu être appelé « district militaire de l’Arctique »). Sa désignation officielle est désormais « formation territoriale stratégique conjointe des forces armées russes accomplissant la tâche d’un district militaire ». Ses forces joueraient également un rôle clé en Europe du Nord et dans l’Atlantique Nord.

En cas de guerre, les districts militaires russes deviennent des « fronts », c’est-à-dire des « commandements unifiés de troupes (forces) opérationnelles et stratégiques des forces armées sur le théâtre d’opérations continental », ce qui est le terme militaire pour désigner une force militaire indépendante capable de mener une guerre interarmées de grande envergure. N’oubliez pas que ces fronts bénéficieraient également, en cas de besoin, du soutien des districts militaires de l’arrière et des unités/forces de la réserve stratégique.

Que signifie donc tout cela ?

Cela signifie qu’alors que les politiciens occidentaux ont passé les 30 dernières années à encercler lentement la Russie, les planificateurs de forces russes ont réussi à réformer les forces armées soviétiques/russes (qui étaient dans un état terrible dans les années 90 et dans un état très inégal pendant la majeure partie des années 80) en une armée capable de s’attaquer à l’ensemble de l’OTAN en même temps et de la vaincre rapidement et très douloureusement.

Vous vous souvenez de toutes ces super armes dont Poutine a parlé en 2018, qui ont d’abord été rejetées comme de « mauvaises caricatures » par les « spécialistes » occidentaux et qui sont maintenant pour la plupart déployées ? Vous ne pouvez pas comprendre leur véritable rôle et leur importance si vous ne tenez pas compte également de la réforme (je dirais même de la refonte) des forces armées russes au cours de la dernière décennie environ. TOUS ces systèmes d’armes et ces forces seront à la disposition du Kremlin et la plupart d’entre eux seront probablement utilisés dans les toutes premières phases de cette guerre. Ces formations blindées lourdes disposent de forces et de moyens de destruction qui leur permettent d’effectuer une percée opérationnelle sur le front de l’ennemi et, en même temps, de surmonter de manière fiable toute la profondeur opérationnelle de la défense ennemie.

Source : Réseau International

 

               

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV