TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Afrique   /   Amériques   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 16 novembre 2021

E-Press du 16 novembre 2021

Au sommaire :

1-Caucase-sud : la Russie favorable à 3 +3

La Russie et la Turquie envisagent de lancer le format « 3 + 3 » pour le Caucase

À Istanbul, une réunion a eu lieu entre les vice-ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Andrei Rudenko et de la République turque, Sedat Onala.

Selon le service de presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, les discussions se concentrent sur la volonté de la Russie et de la Turquie de lancer le format « 3 +3 » pour la Transcaucasie.

Les deux parties estiment que dans un proche avenir, un nouvel organe consultatif devrait être créé pour résoudre les problèmes de la région, un organe comprenant également des représentants des États transcaucasiens - Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan et Iran.

À cet égard, les diplomates de Moscou et d’Ankara ont souligné la nécessité d’une mise en œuvre cohérente des accords conclus entre Bakou et Erevan par la médiation de la Russie, concernant le règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh.

Des représentants des agences des affaires étrangères des deux pays ont également évoqué la situation en Asie centrale suite au retrait des troupes de l’OTAN d’Afghanistan et au changement de pouvoir qui s’en est suivi dans ce pays. Les parties ont également discuté d’autres questions. Beaucoup d’entre eux concernaient les anciens pays post-soviétiques, notamment l’Ukraine.

Pour la première fois, les deux parties ont commencé à parler de la formule à six lors d’une rencontre entre les dirigeants turcs et azerbaïdjanais. L’idée, qui est une initiative d’Aliev et d’Erdogan, a immédiatement reçu un soutien à Téhéran.

Source : Topwar

2-L’Iran a testé sa « Bombe nucléaire » ?

Des secousses telluriques provoquent un effondrement de terrain dans le sud-est de l’Iran

Une série de secousses telluriques a provoqué d’étranges phénomènes dans le sud-est de l’Iran, au nord de Bandar Abbas. L’une de ces secousses a été suffisamment puissante pour provoquer un glissement de terrain ou un éboulement de montagne auquel ont assisté, terrifié, des automobilistes sur une autoroute.

La profondeur d’une des secousses les plus puissantes, dont la magnitude a été évaluée à près de 5 sur l’échelle ouverte de Richter exclut toute les conjectures erronées établies par certains sites et qui laissaient entendre que ce pays aurait effectué un essai nucléaire souterrain sans même avertir sa propre population vivant ou circulant dans le périmètre d’un supposé test de cette nature.

L’énergie libérée par ces secousses à plus de 15 km de profondeur sous terre dépasse de loin celle des armes nucléaires les plus puissantes actuellement en service.

La zone de Bandar Abbas en Iran est à haut risque sismique.

Source : Strategika 51

3-Surprise « satellitaire » de la Russie

Plus d'une source indiquent que la Russie a conduit un tir d’arme anti-satellite ce week-end. De nouveaux débris ont été repérés. La Station spatiale internationale a été contrainte de modifier son orbite.

C’est par un message de l’agence spatiale russe Roscosmos que l’information est tombée, ce lundi 15 novembre 2021. La Station spatiale internationale (ISS) a été confrontée à des débris en orbite qui ont nécessité une modification de sa trajectoire, afin d’éviter une collision qui aurait mis en danger l’équipage. L’épave de l’objet qui constituait une menace s’est depuis éloignée de l’ISS, d’après Roscosmos.

Les sept astronautes ont dû rejoindre leurs vaisseaux respectifs pour pouvoir évacuer en cas d’urgence si l’ISS subissait des dégâts. :

Raja Chari, Kayla Barron, Tom Marshburn et Matthias Maurer sont dans le vaisseau Dragon de Space X.

Mark Vande Hei, Anton Shkaplerov et Pyotr Dubrov sont quant à eux dans le vaisseau Soyouz.

Le fait est que la Station spatiale internationale doit régulièrement ajuster son orbite pour éviter justement tout risque avec fragments de satellites ou de fusées qui peuplent les différentes couches de l’atmosphère. En 2020 par exemple, l’ISS a dû effectuer quelques ajustements pour éviter que des restes d’anciennes missions ne viennent éventrer la paroi de l’ISS et provoquent une éventuelle catastrophe.

La nature de cet objet n’a pas été décrite par Roscosmos. Les États-Unis, par la voix de Ned Price, porte-parole du département d’État américain, ont quant à eux accusé la Russie directement : « Plus tôt aujourd’hui, la Russie a conduit de façon irresponsable un test destructeur de missile antisatellite à ascension directe à l’encontre de l’un de ses propres satellites », a-t-il déclaré.

Cet évènement survient peu après la relève de l’équipage dans l’ISS : quatre astronautes de la mission Crew-2 sont rentrés sur Terre le 9 novembre, remplacés depuis le 10 novembre par l’équipage Crew-3, composé de quatre personnes.

Un satellite volontairement détruit lors d’un test d’une arme ?

Selon des éléments recueillis par le journaliste du New York Times Joey Roulette, il était déjà probable que ces débris proviennent test très récent d’une arme anti-satellite russe, ce qui pourrait expliquer pourquoi Roscosmos n’élabore pas davantage sur la nature de ce débris ni sur sa provenance — des déchets spatiaux pouvant être générés assez « banalement » quand deux satellites se rentrent dedans par erreur.

Sollicité pour une réaction par le reporter du NYT plus tôt dans la journée, le commandement des États-Unis en charge des opérations spatiales avait déclaré avoir eu connaissance d’un « évènement » qui s’était produit dans la zone extra-atmosphérique, sans pour autant dire qu’il s’agissait bien d’un tir d’une arme anti-satellite. Un porte-parole indique qu’un travail est en cours pour « caractériser le champ de débris ».

D’après les indications en sa possession, Gunther Krebs, qui est spécialisé dans l’actualité spatiale, suggère que le test impliquerait l’ancien satellite soviétique Tselina-D, qui est aussi appelé Kosmos-1408. Ce satellite servait à du renseignement électromagnétique. Il a été lancé en 1982 et sa durée de vie a été extrêmement brève — six mois. Le satellite était inerte depuis. Quatorze débris auraient été produits.

À quoi peut ressembler un missile anti-satellite. Ici l’arme construite par l’Inde lors d’un test conduit en 2019.

Cette piste semble relativement crédible : Leolabs, une entreprise qui s’est spécialisée dans le suivi des débris spatiaux en orbite terrestre basse, indique dans un tweet qu’il a détecté justement un champ de débris là où se trouvait jusqu’à présent Kosmos-1408. Cette découverte a pu être possible grâce à de nouvelles données provenant d’un radar, à 17h20, le 15 novembre.

De son côté, la journaliste Kristin Fisher indique avoir obtenu confirmation de la part de deux officiels américains qu’il y a bien eu un test d’arme anti-satellite russe au cours du week-end. Elle confirme que le commandement en charge des opérations spatiales suit désormais les débris et qu’un communiqué du département d’État devrait bientôt suivre, certainement pour condamner cette initiative.

La prudence reste de mise quant à la caractérisation et la provenance de l’incident, car les informations restent encore relativement parcellaires. Mais à supposer que Moscou ait bien ordonné un pareil essai, qui sera peut-être démenti en cas de mise en cause venant de Washington, il restera à savoir quelle méthode a été utilisée : un tir de missile ? Un satellite qui s’est explosé contreKosmos-1408 ? Autre chose ?

Les essais d’armes anti-satellites sont une source importante de préoccupation pour les agences spatiales et peuvent potentiellement menacer à terme l’usage de l’espace, en créant un nuage incontrôlable de déchets autour de la Terre. On se souvient qu’en 2019, le test d’un missile anti-satellite par l’Inde avait entraîné une vive condamnation de la part de la Nasa.

Source : https://www.numerama.com

4-Nucléaire : « Dark Eagle » US en Allemagne

Une unité nucléaire américaine en Allemagne se réactive avec des missiles hypersoniques « Dark Eagle »

Dernièrement, beaucoup d’attention s’est portée sur une série de tests d’armes hypersoniques chinoises. Tournons maintenant notre attention vers les États-Unis et la Russie, où le Pentagone a réactivé une unité nucléaire, basée à Mayence-Kastel, dans l’ouest de l’Allemagne, qui sera bientôt en mesure de lancer des armes hypersoniques à 4 000 mph dirigées contre Moscou, selon The Sun.

Pour la première fois depuis des décennies, le 56e commandement d’artillerie est armé de missiles hypersoniques à longue portée « Dark Eagle » qui peuvent frapper Moscou en 21 minutes et 30 secondes. La dernière fois que le commandement a été pleinement opérationnel, c’était en 1991, juste avant l’effondrement de l’Union soviétique.

« À partir d’une feuille de papier vierge en mars 2019, nous, avec nos partenaires de l’industrie et nos services communs, avons livré ce matériel en un peu plus de deux ans. Maintenant, les soldats peuvent commencer à s’entraîner », a déclaré le lieutenant-général L. Neil Thurgood dans un communiqué.

La réactivation révèle des inquiétudes croissantes parmi les responsables du Pentagone que la Russie ait dépassé les États-Unis et l’OTAN en Europe avec des armes hypersoniques avancées. Il y a des problèmes croissants dans la région où la Russie a positionné 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, et les tensions entre la Biélorussie et la Pologne soutenues par la Russie ont entraîné des vagues de migrants tentant de prendre d’assaut l’Europe.

Le général commandant de l’unité d’artillerie, le général Stephen Maranian, a déclaré que la réactivation « fournirait à l’armée américaine en Europe et en Afrique des capacités importantes dans les opérations multi-domaines ».

Séparé de Dark Eagle, le 56th Artillery Command recevra également une gamme d’armes, y compris la version lancée au sol du missile de croisière Tomahawk.

Les missiles hypersoniques pourraient changer la donne pour l’OTAN, car les boucliers antimissiles les plus avancés au monde ont du mal à abattre ces armes en raison de leur vitesse élevée et d’une trajectoire de vol imprévisible.

La Chine et la Russie sont toutes deux en tête dans la course hypersonique par rapport aux États-Unis. Le FT a publié le mois dernier une série de rapports qui ont laissé les services secrets et militaires américains stupéfaits par les tests hypersoniques chinois.

Le plus haut général américain qualifie le test d’arme hypersonique de la Chine de proche d’« un S...

“Nous n’avons aucune idée de comment ils ont fait cela.”

Le plan de missiles hypersoniques de Washington pour l’Allemagne suggère une inévitable guerre froide à venir, une où le développement d’armes hypersoniques et d’avions de combat de cinquième génération sera une compétition entre les superpuissances mondiales

Source : Souht Front

5-DCA “intégrée” russo-tadjike ?

Accord sur la mise en place d’un système de défense aérienne commun russe-tadjik approuvé par le gouvernement russe

Officiellement, le Tadjikistan est en passe de faire partie d’un système régional unifié de défense aérienne créé par la Russie, mais ce statut n’est pas encore légalement garanti. L’accord, annoncé l’année dernière, est en cours de négociation, selon le service de presse du ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

 En 2020, le président du Tadjikistan Emomali Rahmon a chargé les départements concernés d’approuver et de signer le projet d’accord entre le Tadjikistan et la Russie sur la création d’un système de défense aérienne unifié. Au printemps de cette année, les deux parties ont signé le document qui est actuellement en train de passer les procédures d’approbation administrative.

L’accord aurait déjà été approuvé par le gouvernement russe et soumis à Vladimir Poutine, qui le soumettra à la Douma pour examen par les législateurs. Une fois approuvé par les parlementaires, le document ira à nouveau à la table du président de la Russie pour approbation finale.

Le fait que le Tadjikistan et la Russie créeront un système régional de défense aérienne unifié a été annoncé en 2017, mais des négociations concrètes n’ont commencé qu’en 2020. Le projet d’accord a été signé par les parties en avril de cette année.

Comme la Russie et le Tadjikistan n’ont pas de frontière commune, une zone spéciale de sécurité collective a été créée sur le territoire de la république.

La coordination des actions conjointes des troupes dans le cadre de l’accord est confiée au commandant en chef des forces aérospatiales russes.

Pour combien de temps l’accord va durer, cela n’a pas encore été signalé, ils ont parlé de cinq ans avec renouvellement automatique.

La défense aérienne du Tadjikistan est fusionnée avec celle de la Russie située sur le territoire de la république.

Il s’agit de la 201e base militaire russe. En 2019, la base a reçu le système de missile anti-aérien S-300PS. La tâche principale de la division est de couvrir la base militaire russe contre les attaques aériennes, ainsi que la défense aérienne de la région d’Asie centrale de sécurité collective, ainsi que la défense aérienne du Tadjikistan.

Source : Topwar

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV