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E-Press du 15 novembre 2021

E-Press du 15 novembre 2021

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Au sommaire :

1- Le CGRI loue « l’infrastructure flottante » de l’Iran

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique iranienne (CGRI), le général de division Hossein Salami, a décrit les navires iraniens comme "l’infrastructure flottante de la puissance navale du pays" et a déclaré : « Nous avons de nouvelles technologies marines conçues pour améliorer la qualité des navires de combat ».

Le commandant en chef du CGRI a déclaré dimanche que le pays disposait désormais de technologies marines avancées pour repousser toute agression, soulignant que la République islamique ne tolérerait aucune agression contre son territoire.

Le général Salami a fait ces remarques le 14 novembre lors d’une inspection des unités marines du CGRI dans le nord de l’Iran accompagné du commandant de la force navale du CGRI, le général de brigade Alireza Tangsiri.

Soulignant que le CGRI ne permettra aucune agression contre les frontières de la patrie, le général Salami a ajouté que la fermeté de la nation iranienne et son soutien aux positions légitimes de l’Ordre de la RII ont déjoué tous les complots de l’ennemi.

Le général Salami a rappelé qu’avant la Révolution islamique de 1979, « toutes nos structures de pouvoir étaient sous le contrôle d’autres pays (...) En d’autres termes, les piliers de notre pouvoir étaient à la merci des autres. » Cependant, après la Révolution islamique, nous avons atteint ce niveau élevé de puissance et de technologie a-t-il ajouté avant de préciser que cela a semé une peur dissuasive chez les ennemis [de l’Iran].

« Aujourd’hui, nous avons maintenu notre domination maritime et étendu notre portée navale », a poursuivi le général iranien qui n’a pas manqué de rappeler que la technologie marine de l’Iran est moderne et que nul n’a le droit de décider de notre sort !

Ailleurs, dans ses propos, le chef du CGRI a déclaré que nul ne peut empêcher la République islamique de gagner plus de pouvoir et que « tout le monde doit savoir que nous ne laisserons personne s’immiscer dans les affaires de notre pays ». « Seule la nation iranienne doit décider de son sort », a insisté le général Salami.

« Nous avons les technologies liées à l’amélioration de la qualité des navires de guerre... les navires [militaires] sont la véritable identité de nos tactiques [navales], qui transmettent des messages stratégiques en mer », a ajouté le général Salami.

 

2- Perdre militairement et stratégiquement, pour « gagner » politiquement

Au lendemain de la débâcle du retrait de Kaboul, l’administration américaine est pressée de donner à Biden un semblant de succès en politique étrangère.

Les contradictions se multiplient : D’une part, les « faucons anti-chaîne » de l’administration américaine accélèrent le grignotage, morceau par morceau, de l’engagement en faveur de la « Chine unique » et incitent Taipei à penser que les États-Unis « couvrent leurs arrières », au cas où la Chine tenterait une réunification de l’île par la force militaire.

Pourtant, Taïwan finira par être intégrée à la Chine, car cette dernière ne manquerait pas de l’emporter militairement, si les choses venaient à se gâter. Cependant, Washington considère peut-être ce harcèlement tactique de Pékin comme un succès politique d’une « action capillaire », même si la destinée finale de Taïwan est gravée dans la pierre.

Ensuite, il y a des rapports selon lesquels Israël est engagé dans ce qui est décrit comme des exercices « intenses » pour simuler une attaque sur les installations nucléaires iraniennes.

Blinken a clairement indiqué que l’administration américaine sait ce qu’Israël prépare, et qu’elle l’approuve. Il a rencontré le ministre israélien des Affaires étrangères, Lapid, le 13 octobre, et a déclaré qu’en cas d’échec de la diplomatie avec l’Iran, les États-Unis se tourneraient vers « d’autres options ». Lapid a confirmé plus tard que l’une des options américaines est précisément l’action militaire.

Pourtant, même les experts militaires israéliens admettent qu’il n’existe pas de plan « B » réaliste pour arrêter le programme d’enrichissement de l’Iran. Un commentateur militaire israélien de premier plan a récemment fait remarquer que : « Israël ne peut pas détruire le savoir-faire nucléaire de l’Iran. Dans le meilleur des cas, une action militaire israélienne retarderait le programme de “deux ans maximum” ». Si les pourparlers de Vienne échouent, Israël devra s’accommoder d’un Iran en tant que « puissance du seuil ». Ou bien, il devra se préparer à une guerre régionale sur plusieurs fronts – ce qu’il fait.

Troisièmement, nous observons la contradiction (apparente) la plus flagrante : L’Occident s’efforce d’utiliser l’Ukraine pour menacer la Russie d’une action de l’OTAN, au point que l’OTAN a récemment abaissé le seuil d’utilisation de ses armes nucléaires – et pourtant… il est impossible que Kiev reprenne le Donbass.

Moscou ne le permettra jamais, et l’OTAN sait qu’elle ne peut pas l’emporter face à la Russie en Ukraine, à moins d’un échange nucléaire impensable.

Dans tous les cas, les États-Unis – apparemment – courent à l’échec : Soit l’Ukraine maintient le statu quo territorial et se désintègre sous le poids de son propre dysfonctionnement, de son effondrement économique et de sa corruption endémique. Ou bien, dans un geste futile, elle s’acharne sur les forces du Donbass et finit démembrée, la Russie étant contrainte – à contrecœur – d’intervenir.

Quelle logique derrière tout cela ? Pour l’Ukraine, c’est soit Scylla, soit Charybde. Néanmoins, des signes indiquent que les États-Unis et leurs alliés fournissent de nouvelles armes à Kiev.

Macron est attendu prochainement à Kiev pour lui vendre les armes avec lesquelles elle pourra menacer le Donbass. Le processus de réarmement semble déjà en cours. Mais même avec de nouvelles armes, Kiev ne pourra pas l’emporter.

Source : Palomba Consulting Group

 

3- Migrants : Sa Majesté tue 

La diplomatie russe pointe le rôle britannique dans la crise des migrants aux frontières de l’UE

La porte-parole de la diplomatie russe a répondu aux accusations britanniques concernant la "responsabilité" de la Russie dans la crise migratoire à la frontière polonaise.

La majorité des clandestins étant des Kurdes d’Irak, Maria Zakharova a rappelé à Londres son propre rôle dans la déstabilisation de la situation dans ce pays du Proche-Orient.

Au lieu d’accuser qui que ce soit d’avoir organisé une crise humanitaire aux limites de l’espace Schengen, le Royaume-Uni ne devrait pas oublier son rôle historique dans la hausse de l’afflux de réfugiés en Europe, a indiqué ce dimanche 14 novembre sur sa chaîne Telegram Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

Commentant la déclaration de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, selon laquelle la crise des migrants à la frontière polono-biélorusse était l’œuvre de Moscou et Minsk, Mme Zakharova a rappelé à Londres ses propres actions délétères au Proche-Orient, qui ont poussé des milliers de personnes à quitter leurs domiciles pour chercher asile ailleurs. "C’est l’intrusion du Royaume-Uni en Irak qui a été bien orchestrée.

45.000 soldats britanniques ont aidé les États-Unis à occuper ce pays, à tuer ses citoyens et à piller ses ressources.

La Grande-Bretagne assume une responsabilité historique claire pour tout ce qu’il se passe à partir de ce moment dans la région : les morts des Irakiens, la destruction de l’État irakien, les flux interminables de réfugiés, l’apparition de Daech*, les catastrophes humanitaires dans cette partie du monde. Et tant que Londres n’aura pas répondu de ses crimes, ses représentants officiels n’auront aucun droit d’accuser qui que ce soit", a-t-elle écrit.

La réaction de Maria Zakharova fait suite à un article pour le Telegraph de la chef de la diplomatie britannique où elle aborde le sujet de la crise humanitaire à l’entrée de l’Union européenne via la Biélorussie.

Source : Sputnik

 

4- OTAN – États-Unis/UE. « Summum de la bêtise » ?

Le Donbass peut « flamber », et dans un futur proche.

Le conflit, alimenté de l’extérieur par les pays occidentaux, peut se transformer en hostilités à part entière. Écrit à ce sujet l’auteur d’un article pour l’édition américaine de The National Interest ,Ted Carpenter.

Les tensions entre Kiev et Moscou ont atteint un point dangereux, mais les États-Unis et l’OTAN ne font qu’alimenter la situation en fournissant des armes à l’Ukraine. L’administration Biden n’a pas l’intention d’arrêter la fourniture d’armes, y compris d’armes létales, à l’armée ukrainienne. À Kiev, en voyant de telles actions, ils pensent qu’en cas de conflit militaire, l’Occident prendra son parti.

Selon l’auteur, la fourniture d’armes à l’Ukraine est le summum de la stupidité et de l’imprudence des États-Unis et de l’OTAN. Par leurs actions, ils ne font que déstabiliser la situation dans la région.

L’armée ukrainienne, ayant reçu des armes occidentales, essaie par tous les moyens de les utiliser dans le Donbass, sans penser aux conséquences. À titre d’exemple, l’auteur cite la fourniture de drones turcs à l’Ukraine, dont l’un a déjà été utilisé pour frapper les positions des rebelles.

Le soutien américain à l’Ukraine a conduit au fait que le président Zelensky a déjà fait plusieurs déclarations « hourra-patriotiques » sur la « libération de la Crimée » et la défaite des « forces d’occupation » dans le Donbass.

Cependant, l’armée ukrainienne, s’appuyant sur le soutien des États-Unis, peut répéter le sort d’un autre « partenaire » des Américains – la Géorgie. Les Géorgiens, comptant sur l’aide de Washington, sont entrés en guerre avec la Russie et ont été vaincus. Le même sort attend l’Ukraine.

Les parallèles entre la Géorgie en 2008 et l’Ukraine d’aujourd’hui sont clairement visibles, écrit l’auteur. C’est la fourniture d’armes des États-Unis qui peut aggraver la situation à l’extrême, ce qui conduira à terme à une nouvelle escalade du conflit militaire et à la défaite de l’armée ukrainienne.

 

5- L’Ukraine attaque la RPL

Trois bataillons de chars de la République populaire de Lougansk (LPR) fortement bombardés par les forces armées ukrainiennes - des morts sont à déplorer.

Déployés près d’Alchevsk, trois bataillons de chars de la LPR se sont retrouvés sous une rafale d’attaques des forces armées ukrainiennes.

Il y a une semaine, des unités de la République populaire de Lougansk ont commencé à transférer du matériel - au moins 80 chars T-72 - en direction d’Alchevsk.

Les forces armées ukrainiennes ont porté un coup sévère au lieu de déploiement des forces blindées. 

Les frappes ukrainiennes visaient précisément les positions des trois bataillons de chars de la république autoproclamée, et à en juger par les ruptures de communication et les nombreux incendies, la LPR aurait subi de très lourdes pertes.

Auparavant, il avait été dit que 83 chars de la LPR s’étaient déplacés vers Stakhanov, où les chars ont été vus pour la dernière fois.

Quoi qu’il en soit selon la source russe, après cette lourde attaque, les chars se sont alignés dans une ligne de bataille près de la ligne de contact - le matériel militaire était en fait censé entraver l’avancée des forces armées ukrainiennes, comme ce fut le cas dans le sud de l’AMC.

Les forces armées ukrainiennes ont confirmé avoir mené l’une des plus importantes attaques contre les positions de la RPL ces dernières années, infligeant au moins 200 frappes en 9 heures d’attaque continue.

La cible était précisément les forces de la LPR.

Source : Avia.pro

 

 

               

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV