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E-Press du 11 novembre 2021

E-Press du 11 novembre 2021

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Au sommaire :

1- Iran, membre d'un club nucléaire

Officiellement, l'Iran est désormais reconnu comme membre permanent du Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements nucléaires (ANSKER), malgré les oppositions haineuses du régime sioniste et les embûches semées par les États-Unis. C'est la Mission permanente de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies à New York a annoncé la nouvelle.

Selon le communiqué, l'Iran a pu promouvoir sa position d'« observateur » dans cette institution scientifique internationale de premier plan à celle de « membre à part entière ».

L'Iran a demandé à devenir membre permanent de ce comité en 2011 malgré la forte opposition des États-Unis et du régime sioniste, et en 2017, l'Iran a constamment promu son statut d'observateur au sein de ce comité.

Depuis lors, les scientifiques iraniens ont participé intensément aux activités de cette institution scientifique.

Source : Mashreghnews

2- Dôme de fer contre la Chine ! 

Les États-Unis auraient testé un système de combat d'attaque par missile Iron Dome développé par le régime de sioniste.

Le test a été effectué sur l'île de Guam, qui abrite une base militaire américaine. 

Les 4 700 kilomètres qui séparent Guam de la Chine ne sont qu'une courte distance à l'échelle planétaire. Guam abrite un certain nombre de bases de l'US Navy et de l'Air Force. 190 000 civils et soldats américains résident sur l'île du Pacifique, et si un conflit entre Washington et Pékin éclate, il est logique que la Chine cible d'abord l'île de Guam.

Selon le Wall Street Journal, les essais du Iron Dome à Guam devraient se poursuivre jusqu'en décembre. On ne sait pas si le test a réussi ou non. 

Selon Russia Today, le Dôme de fer est capable d'empêcher les missiles à courte portée, les obus d'artillerie et les drones. Mais il n'est pas capable de protéger contre les missiles hypersoniques récemment testés par la Chine.

Le test su système à Guam fait partie des efforts du Pentagone pour renforcer les défenses de l'île, qui est une base militaire américaine au milieu d'un réchauffement entre la Chine et Taïwan. Couplé à l'influence croissante de la Chine dans la région du Pacifique, le Dôme de fer a été développé par Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries.

Il est entré en service en Israël en 2011. Au fil des ans, le système de dissuasion des frappes aériennes a été amélioré et étendu à plusieurs reprises avec des fonds américains.

En septembre, le Congrès américain a approuvé un budget d'un milliard de dollars pour le Dôme de fer. Cette décision intervient après un conflit entre le Hamas et le régime d’apatride en mai, au cours duquel des milliers de projectiles visant Israël ont fait du Dôme de fer un tamis.

En 2019, les Américains ont acheté deux batteries de missiles à Israël, et ne sachant pas quoi en faire, ils espéraient s'en débarrasser en en expédiant une à Guam et en gardant l'autre aux États-Unis.

Source : Voi.D

3- Vers une première guerre inter-européenne? 

Selon la Défense polonaise, de nombreux migrants ont tenté de traverser la clôture de barbelés dans la nuit du 9 au 10 novembre, plus de 50 personnes ont été arrêtées. Le Service biélorusse des frontières accuse pour sa part la Pologne d’avoir violenté des migrants d'ethnie kurde. Les gardes-frontières biélorusses ont plus d’une fois indiqué que la Pologne, la Lettonie et la Lituanie expulsaient de force les migrants en territoire biélorusse.

Le 9 novembre, le Premier ministre polonais a évoqué une guerre hybride lancée par Minsk à la frontière avant d’accuser la Russie d'être le "commanditaire" de cette vague migratoire. Moscou a qualifié ces allégations de fausses, appelant en outre à assumer les résultats de la propagande occidentale selon laquelle "la vie selon les plus hautes normes n’existe qu’en Occident".

Le Président Alexandre Loukachenko avait précédemment déclaré que Minsk ne contiendrait plus les migrants clandestins qui se rendent dans les pays européens, car il ne lui restait "ni argent, ni force" en raison des sanctions occidentales.

Source : Sputnik

4- Mer Noire: la mobilisation russe

Après l’arrivée de trois navires militaires américains dans la mer Noire, la Défense russe a annoncé avoir chargé un croiseur lance-missiles et une frégate dotée de missiles de croisière de les surveiller.

Le croiseur lance-missiles Moskva, navire-amiral de la flotte russe de la mer Noire, ainsi que la frégate Amiral Essen équipée de missiles Kalibr accomplissent une mission de surveillance en mer Noire où se trouvent deux navires de l’US Navy, a annoncé ce mercredi 10 novembre le ministère russe de la Défense.

"Les navires russes en mission dans la partie sud-est de la mer Noire depuis le 30 octobre, le croiseur lance-missiles Moskva et la frégate Amiral Essen, surveillent les actions des forces navales américaines en mer Noire qui mènent des exercices internationaux non prévus par le calendrier", a indiqué le ministère.

Selon la Défense russe, le destroyer USS Porter de la Marine américaine équipé de missiles guidés a quitté le port géorgien de Batoumi ce mercredi 10 novembre, à 08h56. Il a été suivi par le navire de commandement de l’US Navy USS Mount Whitney, qui a quitté Batoumi à 09h20. En plus, le pétrolier de la Marine américaine John Lenthall se trouve dans le sud-ouest de la mer Noire.

"Les actions de la Marine américaine, qui agit de concert avec l’aviation stratégique de reconnaissance en mer Noire, confirment que le vrai objectif des exercices internationaux consiste à explorer l’éventuel théâtre d'opérations militaires et, en particulier, le territoire de l'Ukraine au cas où Kiev préparerait une solution militaire dans le sud-est", a estimé le ministère.

La Défense russe a en même temps constaté une activité accrue des avions-espions de l’Otan dans la région de la mer Noire.

"Les forces armées russes continuent d’observer la situation dans la région de la mer Noire. Ces dernières 24 heures, des aéronefs de reconnaissance de l’Otan ont intensifié la fréquence de leurs vols à proximité des frontières russes dans cette région", indique le ministère.

Le 9 novembre, les radars russes ont notamment détecté un avion de guerre électronique et de renseignement E-8C de l’armée de l’air américaine.

Les forces russes ont en outre surveillé trois autres avions de reconnaissance. Un avion-espion RC-135 de l’US Air Force a décollé depuis une base aérienne de Crète et s’est approché de la frontière russe à une distance de seulement 30 kilomètres.

Le navire de commandement de la 6e flotte opérationnelle des États-Unis, l’USS Mount Whitney (LCC-20), est arrivé dans la mer Noire le 4 novembre, cinq jours après le destroyer USS Porter (DDG-78) doté de missiles de croisière à longue portée Tomahawk.

La 6e flotte a déclaré dans un communiqué que l’USS Mount Whitney et l’USS Porter poursuivraient leurs opérations dans la mer Noire avec leurs alliés et partenaires de l’Otan. Selon la Convention de Montreux, les navires des pays non riverains de la mer Noire ne peuvent y passer que 21 jours d’affilée.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait précédemment déclaré que les navires américains pouvaient préparent des provocations. "Nous comprenons bien: lorsqu’un navire d’un État non riverain entre dans la mer Noire, et lorsqu’il est équipé d’armes de haute précision et à longue portée et donc qu’il ne s’agit pas d’un voyage de plaisance, nous le surveillons et l’escortons. Nous comprenons que des provocations sont possibles à tout moment comme cela est arrivé récemment avec le navire britannique. Nous ne devons pas permettre de tels incidents", a indiqué M.Choïgou à la chaîne de télévision Rossiya 1.

Source : Sputnik

 5- Le ministère espagnol de la Défense dément tout intérêt pour le F-35

L'Espagne n'a aucun intérêt pour l'avion de chasse américain F-35 et n'est engagée que dans le Future Combat Air System qu'elle poursuit aux côtés de la France et de l'Allemagne, a déclaré un porte-parole auprès du ministère espagnol de la Défense à Reuters.

La déclaration intervient après que des responsables espagnols lors d'une exposition sur la défense à Madrid la semaine dernière ont déclaré que l'avion fabriqué par Lockheed Martin était au moins un concurrent théorique de la marine espagnole et se sont demandé si l'armée de l'air devait le sélectionner pour le service maritime.

« Le gouvernement espagnol n'a pas le budget pour s'engager dans un autre projet d'avion en dehors de celui qui est déjà en place. Nous refusons donc d'entrer dans le projet F-35. Notre engagement d'investissement ne concerne que FCAS », a déclaré une porte-parole du ministère de la Défense dans un rapport du 9 novembre cité par Reuters.

Le rejet du F-35 intervient après des spéculations médiatiques selon lesquelles le pays envisage une telle acquisition, sur la base d'un rapport distinct publié la semaine dans le magazine de défense londonien Janes. L’article citait des informations sur une possible vente du F-35 de Lockheed Martin à l’Espagne

Au cas où Madrid voudrait acheter un F-35, cela générera un tollé car dans ce cas l'Espagne serait perçue comme un pays voulant s'efforcer de s'imposer comme un partenaire égal avec l'Allemagne et la France dans le programme FCAS. Rien que l’envie de flirter avec le produit américain démasque les aspirations madrilènes en ce sens .

Source : Defense News

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SOURCE: FRENCH PRESS TV