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USA : la domination iranienne, l’exemple à suivre ( Débat )

USA : domination iranienne, un exemple à suivre !

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Un groupe de réflexion américain a écrit dans une récente analyse que l'Iran fait une démonstration de sa capacité à assurer la sécurité énergétique mondiale dans le golfe Persique et le détroit d'Hormuz.

Dans une analyse récente de la puissance navale de l'Iran dans le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, Middle East Institute a écrit que la fermeture pour plusieurs années du détroit ne nécessiterait que 300 mines, et que la marine américaine serait totalement incapable de faire face à cette menace à court et à moyen terme.
De toute évidence, la force navale du CGRI, en annulant la saisie par l'US Navy d'un pétrolier transportant du pétrole iranien en mer d'Oman, n'a pas seulement démontré la nullité stratégique et tactique de l'arrogance mondiale que l'on retrouve au stade terminal de la décrépitude et qui se croyait pourtant tout permis jusqu'à l'avènement de la Révolution islamique : cette opération rapide des forces navales du CGRI est une opération anti-piratage qui révèle, entre autres, des failles fondamentales, un manque d'intelligence, et surtout l'empirisme des puissances déclinantes qui s'accrochent à des stratégies surannées.
Cela intervient alors qu’en septembre dernier, L’annulation du contrat FSP (Future Submarine Program) par les Australiens, car séduits par une offre conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni, n’a pas tardé à tourner en crise diplomatique ouverte.
Mais la réaction française face à cette trahison a maintes reprises été critiqué aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
A gauche, le sénateur du Parti socialiste (PS), Rachid Temal, s'est questionné sur les propos du président américain qui évoque une simple maladresse dans ce dossier. « J’imagine si les USA avaient été habiles alors. Tout cela ressemble bien à une deuxième humiliation… sans broncher », a dénoncé sur Twitter le parlementaire.
Le sénateur PS et porte-parole d'Arnaud Montebourg, Mickaël Vallet, est pour sa part revenu sur la déclaration de Joe Biden qui a également assuré que « la France [était] l'allié le plus ancien et le plus loyal des États-Unis ». « Je vous raconte pas si on n’avait pas été le plus ancien et le plus loyal », a ironisé le parlementaire.

Philippe Hugon, reporter de guerre et Luc Michel, géopoliticien, interviennent à ce sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV