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E-Press du 23 mai 2021

Les organisations civiles luttant contre l’expansion des armes nucléaires sur le globe sont en colère. Elles dénoncent l’action de l’OTAN qui vient de lancer son exercice militaire atomique annuel en Europe. ©AFP

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Au sommaire :

1- Général Soleimani : la méga vengeance !

Selon une source confidentielle, le casier judiciaire de l’assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani, d’Abu Mahdi Al-Muhandis ainsi que de dix de leurs compagnons, à l’aéroport de Bagdad le 3 janvier 2020, reste ouvert.

Une source confidentielle a confirmé que la justice iranienne enquêtait activement sur plusieurs militaires de pays occidentaux ainsi que leurs agents de renseignements dans le cadre de cette affaire. 

Pour rappel, le général Soleimani, le chef de la branche des opérations étrangères du CGRI et Abu Mahdi Al-Muhandis, le chef des Forces de mobilisation populaire irakiennes alliées à l’Iran, et dix de leurs adjoints ont été assassinés dans une attaque de drone militaire alors que le convoi qui les transportait était sur le point de quitter l’aéroport international de Bagdad. L’attaque a été exécutée sur ordre direct de l’ex-président américain, Donald Trump, a rapporté Al-Mayadeeen.

À ce jour, le procureur civil en chef iranien en charge de l’enquête a sur sa liste 36 personnes suspectées d’être en lien avec l’assassinat, parmi lesquelles l’ancien président Trump, le chef du commandement central américain, le général Kenneth McKenzie Jr., et les anciens secrétaires d’État et de la Défense américains Mike Pompeo et Mark Esper.

Le casier judiciaire reste ouvert pour que d’autres suspects soient ajoutés à la liste et il appartient à Téhéran de déterminer si ces individus ont été impliqués de quelque manière que ce soit dans le meurtre.

Comme l’a indiqué le procureur général iranien, la liste qui porte les noms de 36 personnes impliquées dans l’affaire d’assassinat reste ouverte. Les noms de neuf autres suspects, dont des militaires allemands, y figurent et font l’objet de l’enquête pénale. Bien que les officiers allemands soient soupçonnés d’avoir facilité l’assassinat, leur nombre et leur rôle exact restent à élucider.

« Bien qu’ils portent mes soupçons, je ne suis pas tout à fait certain qu’ils soient coupables, car je ne suis pas encore convaincu que ce sont eux qui ont ordonné l’attaque de la base aérienne de Ramstein en Allemagne », a déclaré une source judiciaire qui a préféré garder l’anonymat.

La base aérienne de Ramstein en Allemagne est l’une des plus grandes installations militaires américaines au monde, fonctionnant comme un centre de commandement majeur pour diverses opérations militaires de l’OTAN, y compris des attaques de drones au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

« G4S, qui est en charge de la sécurité de l’aéroport international de Bagdad, est également accusé d’être impliqué dans l’assassinat du lieutenant-général Haj Qassem Soleimani », ont ajouté des sources confidentielles. G4S est une société de sécurité privée multinationale britannique qui figure parmi les plus grands employeurs privés au monde avec un effectif de plus de 500 000 personnes en 2020.

Sur les 36 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat, 26 ont été identifiées comme des militaires employés par les services de renseignement américains et israéliens, et parmi celles-ci, au moins quatre ont été déclarées décédées dans des circonstances mystérieuses depuis le 3 janvier 2020.

Le 1er juillet 2021, la presse israélienne a rapporté la mort du colonel Sharon Asman de la brigade d’élite Nahal, affirmant qu’il s’était effondré lors d’un exercice d’entraînement.

Le 20 septembre, le journal libanais The Cradle a rapporté qu’une source de l’Axe de la Résistance avait revendiqué la mort d’Asman ainsi que celle du lieutenant-colonel américain James Willis de l’élite Red Horse Brigade. Sa mort serait survenue dans un accident et non lors d’un combat à la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar.

Notre source a confirmé qu’Asman, ainsi que deux autres membres du personnel israélien, a bien été tué lors d’une frappe de drone dans la région autonome kurde du Nord qui a visé un site de communication exploité par le Mossad. Cependant, ils semblaient moins certains quant aux circonstances de la mort du colonel Willis, mais force est de constater que l’opération a été menée par un élément de l’Axe de la Résistance.

« Dans la guerre contre les groupes terroristes en Syrie, le Front de résistance dispose d’un centre de commandement, qui est toujours opérationnel, et tout élément infiltré aurait pu se voir confier la mission », a ajouté la source.

Parmi les 36 inculpés figurent également sept agents locaux d’États arabes régionaux, dont l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Irak, la Syrie, la Jordanie, les Émirats arabes unis et le Qatar. 

Dans les jours qui ont suivi l’assassinat de Soleimani, un avion de surveillance de la CIA s’est écrasé dans la province afghane de Ghazni, et tous ses passagers ont été tués sur le coup.

Pendant un certain temps, les médias régionaux et internationaux ont spéculé sur le crash de l’avion de reconnaissance de la marine américaine, affirmant qu’il s’agissait du centre de commandement qui a dirigé l’attaque de drones contre le convoi du général Soliemani et ses compagnons à l’aéroport de Bagdad et que Michael D’Andrea, qui n’était autre que le chef des opérations de la CIA contre l’Iran, figurait parmi les morts dans l’accident.

La source anonyme a mis en doute la fiabilité des informations faisant état de sa mort, mais a noté qu’elle pourrait bien avoir fait partie d’une campagne secrète de représailles pour la frappe de drones de l’aéroport de Bagdad.

Le câble qui nous a fourni l’information est rapidement devenu silencieux et on ne sait toujours pas si D’Andrea a été réellement tué ou est toujours en fuite.

« Je crois que cela n’a pas été le cas. C’était un avion de collecte de renseignements qui a été abattu au-dessus de l’Afghanistan et c’était certainement un avion de la CIA. Il y avait plusieurs officiers du renseignement de la CIA et de l’armée américaine à bord. L’abattage de cet avion ainsi que de plusieurs hélicoptères de l’armée américaine le même jour aurait pu faire partie de ces représailles », a ajouté la source.

En conclusion, la source anonyme a réitéré la détermination de Téhéran à poursuivre toutes les personnes impliquées dans le meurtre, mentionnant spécifiquement les opérateurs de drones.

« La communauté des pilotes de drones de l’armée américaine aura beaucoup à payer. Nous n’oublierons jamais. Nous ne pardonnerons jamais », a ajouté la source.

Source : Fars News

2- Macron éliminé déjà de la course ?

« Avec la crise sociale actuelle, Macron pourrait ne pas se représenter en 2022 »

Pas un mois sans que l’insécurité ou l’immigration ne fasse pas les gros titres de la presse. À juste titre ? Pour Éric Revel, la ligne rouge est sur le point d’être franchie en France. 2022 est selon lui la dernière chance démocratique pour le pays.

« Oui, on entend souvent ça avant les élections, c’est vrai. Mais là vous avez l’addition de plusieurs problèmes qui rendent cette élection présidentielle déterminante. »

Ancien patron de presse, l’éditorialiste Éric Revel considère la prochaine échéance présidentielle comme la dernière voie de sortie de crise pour la France. Démocratique, tout au moins. Dans son ouvrage qui vient de paraître, Fenêtre de tir (Éd. Ring), il dresse l’inventaire des périls qui selon lui menaceraient aujourd’hui le pays. De la colère sociale aux « questions identitaires » en passant par la « communautarisation » ou « la montée en puissance de la cancel culture ».

Pour cet observateur de la vie politique française de ces quarante dernières années, le grand défi qui attend le prochain président sera sans nul doute la restauration (pressée) de « l’autorité républicaine ». À tous les étages de la société, du chef de l’État au professeur de lycée.

Source : Sputnik

3- Des navires de guerre chinois et russes naviguent autour du Japon

La semaine passée, les forces navales russes et chinoises ont pris part aux manœuvres conjointes « Interaction maritime 2021 » en mer du Japon. Celles-ci ont consisté à effectuer des exercices de guerre des mines, de lutte anti-sous-marine et de défense aérienne.

Les moyens engagés ont été relativement importants. Ainsi, la marine russe a déployé le destroyer « Amiral Panteleev », les corvettes « Aldar Tsydenjapov » et « Gromki », deux dragueurs de mines, une vedette lance-missiles et un sous-marin de classe Kilo.

Quant à la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL], elle a envoyé le croiseur de type 055 « Nanchang » [avec ses 112 tubes de lancement vertical pouvant tirer des missiles antiaériens HHQ-9 et HHQ-16, des missiles antinavires YJ-18A et des missiles de croisière CJ-10, ndlr], un « destroyer » de type 052D, deux frégates de type 054A ainsi qu’un sous-marin.

On pouvait penser que ces navires allaient partir chacun de leur côté à l’issue de ces manœuvres « Interaction Maritime ». Il n’en a rien été. Ou du moins, certains d’entre eux [les plus imposants, ndlr], rejoints visiblement par d’autres, ont formé une flottille qui a ensuite mis le cap vers le détroit de Tsugaru, qui sépare les îles japonaises d’Hokkaido [au nord] et d’Honshu [au sud]. Détroit qu’elle a traversé le 18 octobre. Ce qui n’était jamais arrivé jusqu’alors.

Évidemment, au regard de la composition de cette flottille sino-russe, les forces d’autodéfense japonaises ont été mises en alerte. « Le gouvernement surveille les activités des navires de guerre chinois et russes autour du Japon avec un grand intérêt », a ainsi fait savoir Yoshihiko Isozaki, le secrétaire en chef adjoint du Cabinet, lors d’une conférence de presse.

Dans le détail, cette flottille compte, côté chinois, le croiseur CNS Nanchang, le « destroyer » CNS Kunming, les frégates de type 054A « Binzhou » et « Liuzhou » et le navire de ravitaillement de type 903A « Dongpinghu ». La marine russe y a envoyé les destroyers Amiral Panteleev et Amiral Tributs [lequel a été impliqué dans un incident avec le navire américain USS Chafee, la semaine passée, ndlr], les corvettes « Aldar Tsydenjapov » et « Gromki » ainsi que le navire d’essais et de mesure « Maréchal Nedelin ». En outre, il n’est pas exclu que des sous-marins soient aussi de la partie.

Le détroit de Tsugaru mesure environ 12 milles de large à son point le plus étroit. Bien qu’il soit en droit d’en réclamer la possession, le Japon y a fixé la limite de ses eaux territoriales à trois milles au large des côtes de Honshu et de Hokkaido, l’idée étant alors de créer un canal international afin de permettre le passage aux navires américains emportant des armes nucléaires sans violer la loi japonaise.

Source : Opex 360

4- Armes ultramodernes de l’OTAN en Syrie

L’armée turque alimente en armes les réseaux terroristes. « La Turquie a fait entrer pendant les dernières heures un nouveau convoi comprenant des véhicules chargés d’armes, de munitions et de matériel logistique pour soutenir les réseaux terroristes dans la banlieue d’Idleb et sa banlieue », informe l’agence Sana, ce jeudi 21 octobre 2021.

« L’armée turque avait fait entrer pendant les dernières heures 31 véhicules sur deux lots, dont des camions et des véhicules militaires chargés de matériel logistique, des munitions et des armes via le village de Kafr Losin sur la frontière turque, à ses mercenaires terroristes dans la ville d’Idleb et plusieurs zones dans la banlieue du gouvernorat », rajoute Sana.

Selon l’agence de presse officielle de la Syrie, « les sources ont souligné qu’un certain nombre de véhicules » de l’armée turque « portaient aux réseaux terroristes des armes de qualité, y compris des lanceurs thermiques anti-blindages fabriqués par l’OTAN, et divers systèmes antiaériens dans le but d’entraver les opérations de l’armée arabe syrienne pour libérer la ville d’Idleb et ce qui reste de sa banlieue sous contrôle des réseaux terroristes affiliés au régime turc, en particulier le Front Al-Nosra, inscrit sur la liste du terrorisme international ».

Source : Observateur continental

5- L’OTAN prépare une attaque nucléaire surprise ?

Steadfast Noon, exercice de dissuasion annuel de l’OTAN qui s’est tenu ce lundi 18 octobre 2021 au-dessus de l’Europe du Sud, montre le non-respect par les États-Unis et l’Alliance des accords précédents sur les armes nucléaires, mais prouve également que la partie atlantiste cherche à utiliser des armes atomiques et à inciter d’autres pays à se lancer dans la course effrénée au réarmement nucléaire.

Les organisations civiles luttant contre l’expansion des armes nucléaires sur le globe sont en colère. Elles dénoncent l’action de l’OTAN qui vient de lancer son exercice militaire atomique annuel en Europe.

Alors que les grands médias européens passent sous silence cet exercice nucléaire, l’OTAN est en train de préparer ses armées à l’utilisation de bombes atomiques malgré les accords passés qui interdisent l’augmentation de l’emploi des armes nucléaires. Steadfast Noon est la preuve de la volonté des États-Unis et de l’Alliance, de ne pas respecter les accords, mais aussi de vouloir employer l’arme atomique et d’inciter les autres nations à se lancer dans la folle course au réarmement nucléaire alors que l’humanité entière vient d’être prise dans la menace d’une pandémie planétaire.

« Il est urgent de se préoccuper du contrôle des armements », a déclaré le 16 juin 2021 le Dr Ulrich Kuhn, responsable du Département Recherche Contrôle des Armes et Nouvelles Technologies à l’IFSH situé à Hambourg, rajoutant : « Ces dernières années, les traités de contrôle des armements ont été comme des pierres pour nous, tombant comme des dominos un par un ». L’IFSH rajoute que les États-Unis disposent d’un arsenal de 100 bombes nucléaires dans des bases en Europe et en Turquie. Les bombes nucléaires B61-3 à puissance variable de 0,3, 1,5, 60 ou 170 kilotonnes et B61-4 à puissance variable de 0,3, 1,5, 10 ou 45 kilotonnes sont situées dans des entrepôts souterrains de bases aériennes en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et en Turquie. Ainsi, dans les entrepôts souterrains de la base aérienne de Büchel en Rhénanie-Palatinat en Allemagne, il y a 20 bombes. L’avertissement de l’IFSH reste lettre morte.

L’OTAN a annoncé ce 18 octobre sur son site le début annuel de son exercice militaire atomique : « L’OTAN a lancé son exercice de dissuasion annuel le lundi 18 octobre 2021, avec des dizaines d’avions de toute l’Alliance pratiquant la défense des Alliés européens de l’OTAN. L’exercice d’une semaine, appelé Steadfast Noon, se déroule dans le sud de l’Europe et implique des avions et du personnel de 14 pays de l’OTAN ». L’OTAN rajoute que « Steadfast Noon implique des vols d’entraînement avec des avions de chasse à double capacité, ainsi que des avions conventionnels, soutenus par des avions de surveillance et de ravitaillement », et qu’« aucune arme réelle n’est utilisée » et, « cet exercice permet de garantir que la dissuasion nucléaire de l’OTAN reste sûre, sécurisée et efficace ».

Officiellement, le transport d’armes nucléaires américaines depuis des installations de stockage souterraines et leur attachement aux avions de chasse seront pratiqués, mais les pilotes effectueront des vols d’entraînement sans bombes. Dans le cadre des manœuvres, il est prévu d’élaborer l’utilisation de bombes nucléaires américaines B61, qui, selon des informations non confirmées, sont stockées sur la base aérienne militaire de Ghedi dans le nord de l’Italie.

Des organisations luttant contre la prolifération des armes atomiques montrent leur mécontentement avec le lancement de l’exercice nucléaire de l’OTAN. Atomfrei, une organisation allemande antinucléaire, « critique vivement la manœuvre de guerre nucléaire Steadfast Noon qui a commencé aujourd’hui [18 octobre] et à laquelle participent 14 pays de l’OTAN ». Atomfrei explique que selon l’OTAN, la manœuvre se déroulera cette année « au-dessus de l’Europe du Sud, c’est-à-dire en Italie, où se trouvent deux sites d’armes nucléaires américaines avec Ghedi Torre et Aviano ».

Source : Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV