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E-Press du 20 octobre 2021

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin se serrent la main lors d'une réunion à Kiev le 19 octobre 2021.©AFP

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Au sommaire :

1-Nouvelle Constitution syrienne: l'Iran réagit!

L’Iran insiste sur la rédaction de la constitution syrienne sans ingérence étrangère

Le conseiller principal du ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, lors d'une réunion avec le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, a souligné la nécessité de rédiger la constitution syrienne par le biais d'un dialogue national sans ingérence étrangère.

Ali Asghar Khadji a rencontré Patterson, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, mardi soir 18 octobre, au sujet de la sixième réunion du Comité constitutionnel de la Syrie, qui se tient à Genève.

Au cours de la réunion, Patterson, tout en lisant positivement ce cycle de pourparlers, a souligné : « Des pourparlers constructifs ont eu lieu entre l'opposition et le gouvernement syrien, et nous espérons voir des progrès dans ce cycle de pourparlers. »

Saluant les résultats positifs de la sixième réunion du Comité constitutionnel syrien, le conseiller principal du ministre des Affaires étrangères a déclaré : Il a souligné le soutien de la République islamique d'Iran aux efforts du Représentant spécial des Nations Unies pour la Syrie : « La rédaction de la constitution syrienne doit se dérouler sans ingérence étrangère à travers le dialogue national syrien, et nous soutenons ce processus sous la forme des dialogues d’Astana. »

Khadji a également souligné la nécessité de lever les sanctions oppressives contre le peuple syrien et a appelé les Nations Unies à travailler pour attirer l'aide humanitaire et fournir des installations pour la reconstruction de la Syrie.

Source : IRNA

2-L’OTAN élargit son champ d’action pour contrer la montée de la Chine

Le Financial Times a présenté la nouvelle doctrine de l’Otan dans un article paru ce lundi 18 octobre 2021. Observateur Continental apprend que le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, révèle un élargissement significatif des objectifs de l’Alliance pour contre la montée en puissance de Pékin.

« Cela sera une partie importante de la future logique de l’Otan », a déclaré le chef de l’Alliance, marquant une refonte significative des objectifs du groupe occidental qui reflète le pivot géostratégique des Etats-Unis vers l’Asie.

Dans l’entretien au Financial Times, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, déclare que si la Chine n’est pas un « adversaire », elle a quand même un impact sur la sécurité européenne via ses cyber capacités, ses nouvelles technologies et ses missiles à longue portée.

La manière de défendre les alliés de l’Otan contre ces menaces prendra de la profondeur » et sera abordée dans une nouvelle doctrine de l’Alliance pour la décennie à venir, a-t-il déclaré.

Selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, l'OTAN a passé des décennies à combattre la Russie et depuis 2001, le terrorisme.

La nouvelle focalisation sur la Chine intervient au milieu d’un changement déterminé de l’orientation géopolitique des Etats-Unis loin de l’Europe vers un conflit hégémonique avec Pékin.

« L’Otan est une Alliance entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Mais cette région fait face à des défis mondiaux: le terrorisme, le cyber guerre mais aussi la montée en puissance de la Chine. Donc, lorsqu’il s’agit de renforcer notre défense collective, il s’agit également de savoir comment faire face à la montée en puissance de la Chine », a déclaré Jens Stoltenberg, rajoutant: « Ce que nous pouvons prédire, c’est que la montée en puissance de la Chine aura un impact sur notre sécurité.et c’est déjà le cas ».

A cette fin, L’Otan adoptera son nouveau concept stratégique lors d’un sommet l’été prochain qui définira l’objectif de l’Alliance pour les 10 prochaines années.

La version actuelle de sa feuille de route stratégique, adoptée en 2010, ne mentionnait pas la Chine, indique le Financial Times.

Ainsi, l’Otan cherche une nouvelle direction après l’échec de son déploiement de 20 ans en Afghanistan tandis que les discussions sur l’avenir de la présence militaire américaine en Europe sont en cours.

Jens Stoltenberg, l’ancien Premier ministre norvégien, qui devrait démissionner de l’organisation de l’Otan l’année prochaine après près de huit ans à sa tête, a déclaré que les alliés de l’Otan chercheraient à « réduire » les activités en dehors de leurs frontières et à « augmenter » leur résilience défensive nationale pour mieux résister aux menaces externes.

« La Chine se rapproche de nous » « Nous les voyons déjà dans l’Arctique. Nous les voyons dans le cyberespace. Nous les voyons investir massivement dans les infrastructures critiques de nos pays », a-t-il lancé. Il a rajouté: « Et bien sûr, ils ont de plus en plus d’armes à haute portée qui peuvent atteindre tous les pays alliés de l’Otan. Ils construisent de très nombreux silos pour les missiles intercontinentaux à longue portée ».

Entre temps, on apprend par le quotidien financier citant Observateur Continental que la Chine a testé un missile hypersonique à capacité nucléaire en août, Ce lancement chinois a démontré une capacité avancée d'armes à longue portée qui a pris les renseignements américains au dépourvu et a souligné les progrès militaires rapides de Pékin sur les armes de nouvelle génération.

Le Financial Times rapporte que « toute suggestion préconisant de s’éloigner de la dissuasion de l’agression russe se heurterait aux protestations des Etats membres d’Europe orientale qui considèrent Moscou comme une menace existentielle et l’Alliance comme leur seul garant de la sécurité ».

Jens Stoltenberg a déclaré que la Russie et la Chine ne devraient pas être considérées comme des menaces distinctes: « Tout d’abord, la Chine et la Russie travaillent en étroite collaboration » ; « Deuxièmement, lorsque nous investissons davantage dans la technologie . . . c’est à propos des deux ».

Le secrétaire général de l’Otan a expliqué que « toute cette idée de faire tant de distinction entre la Chine, la Russie, l’Asie-Pacifique ou l’Europe – c’est un grand environnement de sécurité et nous devons y faire face tous ensemble. Ce que nous faisons en matière de préparation, de technologie, de cybersécurité, de résilience est important pour toutes ces menaces.

 Vous ne mettez pas d’étiquette ». Il a, aussi, annoncé que le retrait précipité des forces de l’Otan d’Afghanistan en août était « un choix évident » après la décision des Etats-Unis de quitter le pays. Il a déclaré que même si les militaires européens auraient pu rester sans le soutien des Etats-Unis, les dirigeants politiques ne pouvaient pas justifier une présence continue.

« C’était en partie un aspect militaire: les capacités. Mais, je pense que l’aspect politique était fondamentalement plus important: nous sommes allés en Afghanistan après une attaque contre les Etats-Unis », a justifié Jens Stoltenberg, toujours cité par le Financial Times en se faisant l’avocat de cette action militaire: « Militairement, il aurait été possible [de rester]. Mais politiquement, je considère cela comme absolument irréaliste . . . c’était la raison principale ».

Source: www.observateurcontinental.fr

3-Russes/Américains paniqués: La Bombe H chinoise?

Pour le chef du Pentagone, la Russie est un « obstacle » à la paix en Ukraine

La Géorgie et l’Ukraine ont le point commun d’avoir des relations conflictuelles avec Moscou qui, ces dernières années, a mis son emprise sur les régions séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud ainsi que sur la Crimée. En outre, la Russie est accusée de soutenir les séparatistes de la région ukrainienne du Donbass, en conflit depuis 2014.

Pour le moment, Tbilissi et Kiev se voient refuser l’adhésion à l’Otan. Et cela, malgré leurs requêtes insistantes, voire pressantes.

lors d’un déplacement à Washington, début octobre, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a affirmé que « c’est seulement aux alliés, à la Géorgie et à l’Ukraine de décider quand ils seront prêts à rejoindre l’Otan, pas à la Russie ». Et d’ajouter : « Nous soutenons donc leurs efforts de modernisation et de réforme pour répondre aux normes de l’Otan. Et quand les 30 alliés estimeront que [ces deux pays] sont prêts à les rejoindre, ils les rejoindront ».

 En outre, M. Stoltenberg a aussi estimé que les alliés devaient faire « plus » pour la Géorgie et l’Ukraine. « Tant qu’ils ne sont pas membres, nous devrions leur fournir plus de soutien et de formations, renforcer leurs capacités les aider à mettre en œuvre des réformes contre la corruption ainsi qu’à bâtir leurs institutions de sécurité et de défense », a-t-il dit.

Et c’est exactement le message qu’a fait passer Lloyd Austin, le chef du Pentagone, en assurant qu’il existait une « porte ouverte » à l’Otan pour la Géorgie et l’Ukraine, deux pays qu’il vient de visiter dans le cadre d’un déplacement sur les bords de la mer Noire. Déplacement organisé pour « renforcer la coopération des pays de la région face aux activités de la Russie ».

Alors qu’il était attendu à Kiev, ce 19 octobre, M. Austin a indiqué, via Twitter, qu’il entendait « réaffirmer le soutien indéfectible » des États-Unis à « l’intégrité territoriale et aux aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine » et « exprimer notre engagement à renforcer la capacité de l’Ukraine à dissuader de nouvelles agressions russes ». La veille, il avait dit peu ou prou la même chose au sujet de la Géorgie, où il a signé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre les forces américaines et géorgiennes.

Mais le chef du Pentagone est allé encore plus loin, en accusant la Russie d’être un « obstacle » à la paix dans la région de la mer Noire, et plus particulièrement dans les environs de l’Ukraine.

« Nous appelons la Russie à mettre fin à son occupation de la Crimée et à arrêter de prolonger la guerre dans l’est de l’Ukraine et ses activités déstabilisatrices en mer Noire et le long des frontières ukrainiennes », a lancé Lloyd Austin. « La Russie a commencé cette guerre et la Russie fait obstacle à sa résolution pacifique », a-t-il insisté, lors d’une rencontre avec Andriy Taran son homologue ukrainien.

Celui-ci a d’ailleurs assuré que Kiev n’a « aucun doute quant au soutien » des États-Unis, lesquels « comprennent l’importance du combat de l’Ukraine pour son indépendance et pour repousser l’agression russe ». Il faut dire que M. Austin est arrivé en Ukraine avec une partie des 60 millions de dollars d’aide militaire qui avait promise au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en août dernier.

Pour rappel, depuis 2014, les États-Unis ont aidé les forces ukrainiennes à hauteur de 2,5 milliards de dollars, dont plus de 400 millions pour le seul exercice 2021.

Quoi qu’il en soit, pour Moscou, l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est absolument pas acceptable. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, dans un documentaire diffusé par France 5, le 17 octobre. « C’est un scénario au-delà de la ligne rouge des intérêts nationaux de la Russie. C’est le scénario qui obligera la partie russe à prendre des mesures énergiques pour assurer sa sécurité », a-t-il prévenu.

Source : Opex 360

4-Incident sous-marins : que cachent les USA?

Pékin accuse Washington d’avoir tenté de dissimuler l’accident de son sous-marin en mer de Chine

La Défense chinoise a accusé Washington d’avoir cherché à dissimuler l’accident subi par l’USS Connecticut en mer de Chine méridionale. Elle appelle les États-Unis à mettre fin aux opérations de renseignement dans la région.

Les États-Unis ont tenté de passer sous silence l’accident impliquant leur sous-marin en mer de Chine méridionale et ont reporté au plus tard possible la publication des informations le concernant, estime le ministère chinois de la Défense.

Le 7 octobre dernier, l’US Navy a annoncé que l’USS Connecticut, sous-marin à propulsion nucléaire de classe Seawolf, avait "heurté un objet" le 2 octobre "alors qu’il naviguait en immersion dans les eaux internationales de la région indopacifique". Le jour suivant, le submersible est arrivé à Guam, île du Pacifique et territoire non incorporé des États-Unis, avec 11 blessés à bord.

La Chine, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s’est déjà déclarée "gravement préoccupée" par l’incident. Cette fois-ci, le porte-parole de la Défense chinoise Tan Kefei a accusé Washington d’"attiser les tensions dans la région" par l’envoi de ses bâtiments de guerre dans la zone.

"Les États-Unis doivent mettre fin à leurs opérations de renseignement dans les eaux et l’espace aérien près des îles et récifs chinois […] ainsi qu’aux soi-disant opérations visant à assurer la liberté de navigation en mer de Chine méridionale", a déclaré le porte-parole.

Mer de la discorde

Depuis deux ans, la mer de Chine méridionale est le théâtre de plusieurs incidents impliquant l’US Navy. Pékin proteste régulièrement suite aux passages de navires américains dans la zone et accuse les Philippines et le Vietnam, qui rejettent ses revendications, d’utiliser le soutien des États-Unis afin de faire monter les tensions régionales.

 En juillet 2016, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, saisie par les Philippines, avait pourtant estimé que Pékin n’avait aucun droit historique sur la mer de Chine méridionale. Or, les autorités chinoises ont aussitôt rejeté le verdict de la Cour.

Source : Sputnik

5-Quand les USA tuent énergétiquement l'Europe !

Si Pékin et Washington concluent un accord à long terme sur la livraison de gaz liquéfié US, cela pourrait compliquer la situation en Europe et augmenter davantage des prix qui sont déjà en hausse ces derniers mois, prévient un média allemand.

Depuis juillet 2020, la Chine a augmenté ses achats du gaz naturel liquéfié (GNL) américain, ce qui n’est pas resté sans conséquence. Ainsi l’Europe voit les prix du gaz flamber ces derniers temps, une situation qui risque de se compliquer davantage, prévient la chaîne allemande N-TV, si Pékin et Washington concluent un accord à long terme sur des livraisons.

C’est Reuters qui, se référant à ses sources, a fait savoir le 15 octobre que de grandes sociétés énergétiques telles que Sinopec Corp et China National Offshore Oil Company (CNOOC) sont en train de négocier des contrats à long terme avec des exportateurs de GNL. D’après l’agence, les discussions pourraient déboucher sur des accords de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

D’après N-TV, les pourparlers, qui ont commencé au début de l'année, se sont accélérés au cours des dernières semaines sur fond de l'augmentation des coupures d'électricité en Chine. La partie chinoise, poursuit la chaîne, s’attend à ce que les contrats soient signés avant la fin de l'année.

"S'il y a un accord imminent entre les entreprises américaines et chinoises, cela pourrait devenir un problème pour l'Europe. Les installations de stockage de gaz ici ne sont pas aussi remplies que l'année dernière […] Si les pétroliers américains de GNL se dirigent vers l'Asie au lieu de l'Europe, cela risque d'augmenter les prix", constate N-TV.

Lors de la Semaine de l’énergie russe, Vladimir Poutine a pointé la responsabilité américaine pour la situation actuelle, notamment la réorientation des approvisionnements en gaz vers l’Asie. Cependant il n’est pas le seul à avoir évoqué le rôle que le GNL américain jouait dans cette crise.

Le 12 octobre, l'ancien chancelier allemand Gerhard Schrödera déclaré au quotidien Handelsblatt que l'Union européenne et l'Allemagne, qui obtiennent une grande partie du gaz via des gazoducs en provenance de Russie et de Norvège, ne doivent pas compter sur le GNL américain que Washington présente comme une alternative peu coûteuse et abondante.

Il rappelle qu’entre janvier et août 2021, la Chine a importé plus 22% de GNL que l'année précédente, tandis que les importations en provenance de l'UE et du Royaume-Uni ont chuté de 17%. D’après M. Schröder, au cours de cette période, les États-Unis ont quadruplé leurs expéditions vers la Chine.

"D'un côté, les États-Unis demandent à l'Europe de restreindre son commerce avec la Chine, mais de l'autre, ils profitent de l'occasion pour lui vendre du gaz naturel de manière lucrative, pas à l'Europe. La reprise économique en Asie et la demande accrue qui en découle sont donc les facteurs clés des prix élevés du gaz sur le marché mondial", a-t-il souligné.

Pourtant, M. Schröder appelle à ne pas s’inquiéter "même si les gros titres sur une prétendue crise du gaz semblent actuellement dramatiques", car les besoins des consommateurs sont toujours satisfaits en Europe. D’après ses chiffres, malgré le retard dans le remplissage des installations de stockage de gaz, celui-ci se déroule depuis début mai à un rythme similaire à celui des années précédentes. Quant à l’Allemagne, avec ses 23 milliards de mètres cubes répartis dans 47 stockages souterrains elle possède les plus grandes capacités de l'Union européenne. Les réservoirs en Allemagne sont actuellement pleins à 68% alors que dans la plupart des pays de l'UE, les niveaux de stockage atteignent même les 80%.

Source : Sputnik

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV