Le ministère russe des Affaires étrangères a prévenu qu’il prendrait des mesures contre les États-Unis pour « ingérence dans les élections ».
Moscou a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation face à l’ingérence occidentale dans les élections parlementaires russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il « répondrait fermement » à toute ingérence « inacceptable » dans ses affaires intérieures.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mardi que Moscou ne suspendrait pas les pourparlers avec les États-Unis et établirait des relations basées sur les actions de Washington.
Le président de la Douma russe Viatcheslav Volodine a précédemment déclaré en réponse aux propos insultants du président américain à l’encontre de son homologue russe que ces insultes visaient en fait le peuple russe et qu’attaquer Poutine était comme attaquer la Russie.
De son côté, l’ambassadeur de Russie à Washington a vivement critiqué la large couverture médiatique de la politique étrangère de Moscou dans les médias américains, et a affirmé : « Chaque matin, lorsque je me réveille et que je lis des journaux américains ou que j’allume la télévision, je suis choqué par cette quantité de fausses nouvelles, de désinformation et de projections sur notre politique étrangère aux États-Unis. »
« Je me demande depuis quand la Russie est-elle devenue un ennemi ou un rival des États-Unis, mais je peux à peine comprendre », s’est-il étonné.
La nouvelle intervient peu après la visite du vice-ministre saoudien de la Défense en Russie et la signature d’un accord militaire qui sont les signaux d’un avertissement tacite aux États-Unis lancés par Riyad, qui aurait trouvé une alternative à son allié. En effet, les relations entre Riyad et Washington se sont quelque peu affaiblies. Par contre, celles avec Moscou se réchauffent.
Par ailleurs, les USA ont promis, début septembre, 60 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine lors d’une rencontre du président américain avec l’Ukrainien Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré mercredi le président Joe Biden dans son bureau ovale, où le dirigeant américain a condamné ce qu’il a appelé l’agression russe. L’administration Biden promet 60 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine, citant l’augmentation de l’activité militaire russe le long de la frontière du pays.
Un haut responsable de l’administration américaine a déclaré aux journalistes que l’aide comprendra « des systèmes anti-blindage Javelin supplémentaires et d’autres capacités défensives létales et non létales ».
Au cours du mandat de Trump, les allégations selon lesquelles l’ex-président a retenu l’aide à l’Ukraine dans le cadre d’un plan visant à faire pression sur Kiev pour qu’il enquête sur Biden et son fils Hunter, ont constitué la base de la première affaire de sa destitution.