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E-Press du 9 septembre 2021

La nouvelle de la mort mystérieuse du ministre russe des Situations d'urgence rend perplexe car son nom figurait parmi un petit nombre de successeurs potentiels auxquels Vladimir Poutine était favorable. ©Southfront

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Au sommaire

1- Invasion des eaux chinoises par les Etats-Unis

Les autorités chinoises ont annoncé que le destroyer lance-missiles Benfold de l'US Navy avait violé les eaux territoriales de la Chine, ignorant les avertissements de l'armée. Les avions de l'armée de l'air de l'APL ont été dépêchés au-dessus de la zone pour forcer le navire de guerre américain à partir, mais en vain.

« Les actions des Etats-Unis sont une grave violation de la souveraineté et de la sécurité de la Chine », a déclaré Tian Junli, porte-parole du Southern Combat Command de l'APL.

Pékin admet que la zone occupée par le destroyer lance-missiles américain est controversée. Cependant, les actions provocatrices des États-Unis forcent la Chine à prendre des mesures rapides.

« Les forces stationnées dans la région prennent constamment des mesures pour maintenir vigoureusement la paix et la sécurité dans la région », a déclaré le représentant officiel du Southern Combat Command de l'APL.

Pékin a déjà averti  d’un recours à la force contre les navires en infraction.

Source : Avia-pro

2- Austin boude MBS

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a reporté sine die une visite en Arabie saoudite. « Il est impatient de reprogrammer la visite à la première occasion », a déclaré un responsable du ministère à l'AFP.

Lloyd Austin avait entamé en début de semaine un déplacement dans le Golfe [Persique, NDLR], une semaine après la fin du retrait américain d'Afghanistan.

Il s'est notamment rendu à Doha, au Qatar, en compagnie du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, pour visiter la principale base arrière du gigantesque pont aérien mis en place par les États-Unis depuis Kaboul, qui a permis d'évacuer dans la seconde moitié d'août 123.000 personnes, dont une majorité d'Afghans craignant des représailles de la part des talibans désormais au pouvoir.

Mercredi, au Koweït, il a ensuite rencontré les dirigeants de cet émirat qu'il a également remerciés pour leur « soutien crucial » aux évacuations, selon son compte Twitter.

Il est aussi allé à Bahreïn où il a salué le « travail héroïque » du personnel de la Marine américaine stationné dans cette monarchie dans le cadre du « plus grand pont aérien militaire de l’Histoire ».

Source : Le Figaro avec AFP

3- Bataclan : le gouvernement aurait organisé l'attentat ?

En France, à l'approche des grands spectacles de victimisation en plein air d'inspiration israélienne du 13 au 15 novembre, la méfiance grandit : un petit détour sur les circonstances des 13 et 15 novembre 2015 en vaut la chandelle.

Dans moins de trois semaines, la France va élire son nouveau président. Et comme on a pu le constater en Turquie, le président turc Recep Tayyib Erdogan a ordonné une attaque sous fausse bannière, tout juste trois semaines avant de remporter les élections ; attaque sans laquelle il aurait connu un échec total lors des élections. Le succès de la tactique d'Erdogan pourrait-il être une source d'inspiration ?

Voici quelques pistes de réflexion... A Paris, les kamikazes étaient tous équipés de ceintures ou de gilets explosifs, qu'ils avaient activés pour mener leur attentat et les terroristes se sont fait tués à la fin. S’agit-il d’un coup monté par la police ? Et dans le cas où notre hypothèse s'affirmait, une seconde question, s’agit-il d’une première en France ?

Bien entendu, dans le cas où les terroristes bénéficieraient de la protection des services secrets français, ils n'auraient aucun problème à se procurer des gilets explosifs, ni à rentrer au Bataclan avec lesdits gilets et avec des kalaches.

Et comme à cette époque- là, il n'y avait pas tant de tutoriels sur le net et la fabrication de tels gilets explosifs n'était pas à la portée du premier bricoleur, on peut se demander qui en France les leur a donnés. Ils auraient pu les obtenir sans problème auprès des agents secrets recevant l'agrément des autorités placées au sommet.

Début mars, Jesse Hughes avait en effet insinué que l'attentat avait été préparé depuis l'intérieur de la salle de concert, exprimant des soupçons à l'encontre des justiciers. « J'ai découvert que six gardes ou quelque chose comme ça ne sont jamais venus. Il semble assez évident qu'ils doivent avoir une bonne raison de ne pas venir. »

Le commanditaire des attentats du 13 novembre 2015 a été identifié, selon le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet. « On connaît le commanditaire, mais je resterai discret sur ce point », avait-il dit.

Comme on le voit assez souvent en ce moment dans les films ou les séries télévisés, des agents secrets français ou américains de haut rang auraient très bien pu, en passant un simple coup de téléphone, comme par exemple du ministre de l'Intérieur, recevoir l'ordre d’éliminer l'agent perturbateur et préparer ainsi un scénario à la hauteur du cinéma hollywoodien dont les responsables sont aussi corrompus que les terroristes ou encore les différents lobbies.

Il s'agirait d'un scénario modélisé point par point comme l’ont été les attentats du 11 septembre taillés sur mesure pour les petits cinéphiles. Scénario dont le cadre nous plonge dans un état profond laissant le temps nécessaire à notre cerveau de traiter les messages subliminaux et subversifs envoyés par ces scénarios.

Le but : produire et faire mijoter le réflexe de Pavlov dans nos esprits, nous les fidèles téléspectateurs ronflant, d'autant plus que la voix sensuelle et à peine audible de l'animateur, sur une musique de fond sereine, lève toute barrière psychologique de méfiance.

Mais le but ultime de tous ces scénarios, c’est de forcer notre cerveau à digérer de gros morceaux comme par exemple, Israël est l'éternelle victime et les musulmans sont des terroristes innés : une technique sublime pour faire durer dans le temps et dans l'espace cette imposture. Et plus le mensonge est gros, mieux il est digéré : bref, une version minimaliste du 11 septembre 2001 à la française.

Ce qui pousse à penser que la France est également coupable des attentats du Bataclan.

La France médiévale a connu un épisode similaire en laissant tuer ses bons chrétiens, les cathares, parce qu'ils avaient commis le péché d'adopter le comportement de Jésus : le Vatican les traitait d'hérétiques car il voyait en eux une réelle menace : « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens », fut le légat du pape donnant l'autorisation de massacrer les habitants de Béziers lors de la croisade contre les Albigeois.

Cette pratique païenne qui consiste à sacrifier des innocents pour sauver sa peau se poursuit également en Israël, dont le régime est un infanticide à répétition qui ne recevra jamais sa punition exemplaire qu’une fois en enfer.

Dans l’histoire de l’Occident, on a pu voir à de nombreuses reprises, que des innocents ont été tués rien que dans le but d’assouvir des intérêts toujours aussi grandissants au fur et à mesure que le temps passe.

Se dire que la nature humaine aurait changé serait une utopie. Mais se dire que les dirigeants ne se laissent plus aller à ce genre de pratique relèverait de la sottise. Pour préserver leurs intérêts, tous les coups sont permis !

Avec Réseau International

4- Grèce : invasion US !

En 2019, Athènes et Washington [membres de l'OTAN] ont convenu d'étendre et d'étendre le champ d'application de leur « Accord de coopération de défense mutuelle » [MDCA], en vigueur depuis 1990. Dans le détail, les États-Unis Les États-Unis ont été autorisés à déployer MALE [Medium Altitude Longue endurance] drones MQ-9 Reaper à la base de Larissa et pour utiliser la base de Stefanovikio. En contrepartie, ils ont accepté de financer la modernisation de certaines de leurs infrastructures.

De plus, l'US Navy s'est vu accorder un accès « sans entrave » aux ports de Souda [Crète] et d'Alexandroupoli, situés non loin du détroit des Dardanelles [et donc de la mer Noire].

Evidemment, l'alternance politique à Washington n'a pas remis en cause l'intérêt des Etats-Unis pour la Grèce. Ceci pour plusieurs raisons, récemment relevées par l'Atlantic Council. Bref, il s'agit de parier sur Athènes pour mieux contrer les visées de certaines puissances [dont la Russie, la Turquie mais aussi… la Chine]. "L'administration Biden devrait profiter des relations avec la Grèce pour promouvoir la stabilité et renforcer son influence dans la région", a-t-il déclaré.

Aussi, en mai dernier, le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, avait laissé entendre que la coopération militaire avec les Etats-Unis allait encore être renforcée, grâce aux discussions portant, une fois de plus, sur l'extension du MDCA. Et il a été question de donner aux forces américaines l'accès à d'autres bases à travers le pays.

Pour le moment, ces discussions ne sont toujours pas finalisées. Cependant, la semaine dernière, le quotidien grec I Kathimeriní expliquait que "les développements en Afghanistan et la déstabilisation de la région dans son ensemble incitent Washington à rechercher des alliances plus stables dans la région de la Méditerranée orientale" et en particulier avec la Grèce.

Et d'ajouter : « Compte tenu du rôle accru de la Turquie après la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans, les analystes estiment que c'est le moment idéal pour une mise à niveau des relations gréco-américaines afin de faire tenir à Athènes un rôle central dans la région ".

Selon le journal, les discussions portent sur la possibilité pour les forces américaines d'utiliser d'autres bases grecques, notamment celles d'Evros et de Xanthi. Celles-ci ont le point commun d'être situées au nord du pays, non loin de la frontière turque [et du détroit menant à la mer Noire]. On parle aussi d'un établissement sur l'île de Skyros, en mer Égée. "Ce sont des endroits où la Grèce veut une empreinte américaine accrue", dit-il. Et le port de Kavala est également évoqué.

En retour, Athènes souhaiterait que Washington s'engage plus fortement en faveur d'un "règlement pacifique des différends en Méditerranée orientale" avec Ankara.

Source : Opex 360

5- Étrange mort du successeur potentiel de Poutine

La nouvelle de la mort mystérieuse du ministre russe des Situations d'urgence nous a rendu tous perplexe car son nom figurait parmi un petit nombre de successeurs potentiels auxquels Vladimir Poutine était favorable.

Selon les données officielles fournies par les services de presse du département dont il était responsable, Zinichev était venu visiter les travaux de construction d'une nouvelle caserne de pompiers dans la ville de Norilsk, au nord de Krasnoyarsk Kray lorsqu'il a eu cet accident.

L'incident qui lui a coûté la vie est survenu alors qu'il se rendait dans le village de Dudinka sur la campagne électorale du gouverneur de Krasnoïarsk, Krai Alexander Uss, pour surveiller les exercices de protection de l'Arctique russes en cours.

Les rapports sur la mort de Zinichev, comprennent un certain nombre de versions non officielles de l'incident, y compris celles conspiratrices.

A cinq heures du matin, un hélicoptère avec le ministre à bord avait décollé de Norilsk. L'accident a eu lieu vers sept heures. Selon certains rapports, Zinichev est décédé lors d'un tournage. Les images de l'exercice devraient en effet être transférées plus tard au ministère des Situations d'urgence.

Zinichev aurait tenté de retenir un membre de l'équipe de tournage qui était sur le point de glisser du haut d'une falaise où coulait une cascade appelée Kitabo-Oron.

La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan, a écrit sur son compte Telegram que la deuxième victime à tomber dans la cascade était un caméraman. Zinichev avait risqué sa vie pour l'empêcher de tomber, mais lui aussi mourut écrasé contre un rocher.

Les deux hommes ont tous deux été déclarés morts à la suite de leur chute : le service de presse du ministère des Situations d'urgence a confirmé plus tard que Zinichev avait tenté de sauver le célèbre réalisateur russe Alexander Melnikov.

Zinichev était connu de tous pour son intégrité et son caractère impeccable.

Il est né le 18 août 1966 à Leningrad. De 1987 à 1991, il a servi au service du KGB de l'URSS. Il a également travaillé au bureau central du FSB en Russie, où il est devenu plus tard le chef du département régional. De 2006 à 2015, il travaillera pour la sécurité personnelle du président et premier ministre Vladimir Poutine. Il était alors gouverneur par intérim de la région de Kaliningrad. Le fait remarquable de sa biographie est qu'il a été nommé chef adjoint du service antiterroriste du FSB depuis 2014. Et puis en 2015, il a été nommé chef du département du FSB pour la région de Kaliningrad. D'octobre 2016 à mai 2018, il a travaillé comme directeur adjoint du FSB de Russie et en 2018, Zinichev sera nommé chef du ministère des Situations d'urgence. En tant que général d'armée, il était très proche du président russe Poutine. Selon l'attaché de presse de Poutine, « c'est une grande perte pour le président, car ils travaillent ensemble depuis de nombreuses années. »

Le halo du mystère qui couvre la mort subite et tragique d'un homme politique russe de haut rang ne manque pas d'éveiller les soupçons, d’autant plus que l'incident a eu lieu à un moment où l'homme préféré de Poutine allait se voir attribuer le statut de président de la République fédérale de Russie.

Ce drame est susceptible de provoquer la polémique dans les cercles politiques russes notamment à la veille des élections législatives à la Douma, et alors que les affrontements au sein des élites russes entre les partisans de « siloviki » et « des libéraux » s'intensifient.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV