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Zoom Afrique du 9 septembre 2021

Sahel: attaque médiatique contre les forces armées

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Décidément, l’axe US-OTAN commence à paniquer, la résistance sahélienne entre dans des phases bien sophistiquées...

Actualité en Afrique :

  • Nigeria : Timipre Sylva appelle à la création d’une Banque africaine de l’énergie;
  • Côte d’Ivoire -AIP/ Le gouvernement adopte une ordonnance portant sur le système de transport intelligent;
  • Algérie Tchad: la coopération dans le domaine des Micro-entreprises examinée;
  • La RDC et le Burundi réactualisent leur coopération en matière de transport aérien

Analyses de la rédaction :

1. Attaque médiatique contre les forces armées nationales:

Comment tuer les armée africaines les remplacer par une espèce de forces spéciale formées par l’axe US-OTAN ?

Eh bien l’article du 6 septembre de jeuneafrique, explique très bien ceci ! Voyons voir ce qu’en dit cet article à ce sujet :

«Que ce soit Assimi Goïta au Mali ou Mamady Doumbouya en Guinée, le président en exercice a été renversé par le chef des forces spéciales, dans les deux cas. De quoi s’interroger sur le rôle de ces unités militaires d’élite et leur rapport avec le politique. Avec le coup d’État mené en Guinée le 5 septembre 2021 par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, il n’a échappé à personne que cet officier à la tête du Groupement des forces spéciales (GFS) commandait le même type d’unité militaire que le colonel Assimi Goïta, à la tête de la Transition malienne après un double coup d’État en août 2020 et mai 2021. Ce dernier commandait plus précisément le bataillon autonome des forces spéciales (BAFS) », lit-on dans cet article.

On tente là de façon parfaitement hypocrite de remettre en cause le rôle des forces armées dans la stabilisation des pays concernés, pour ensuite plaider pour la création des forces qui remplaceraient ces dernières, ou plutôt des agents des services secrets occidentaux à la solde de l’axe US-OTAN, qui remplaceraient les forces armées nationales choisies par le gouvernement et le ministère de la Défense.

En effet les derniers coups d’états au Mali et en Guinée prouvent d’abord une tentative franco-américano-israélienne de remplacer les régimes démocratiquement élu par les peuples africains par une espèce de junte, des juntes soumises à cet axe occidental qui remplacerait les états légitimes là où les états-nations résistent, et ensuite une tentative de diabolisation de l’armée afin d’atteindre les objectifs qu’ils n’ont pas pu obtenir à travers des agressions militaires de type Barkhane, Serval, Takuba, etc…

De plus, l’utilisation des terroristes par procuration, n’a pas fonctionné non plus, notamment par exemple au Mali où le processus de réconciliation a très bien marché, ou encore Centrafrique où les agressions militaires ont débouché sur le renforcement des forces militaires nationales parfaitement capables de tenir tête aux forces occidentales.

Un peu comme l’histoire de l’Afghanistan, on agit sur une échelle minimale.

On agit à travers des forces spéciales, plus maniable, et on transforme par des agents inféodés ces forces spéciales en un vecteur pour provoquer l’éclatement de l’état.

C’est le schéma du Mali, du Tchad et de la Guinée.

« Ce dernier objectif n’est sans doute pas atteint et ce dernier coup d’État est à la fois le symptôme de cette incapacité à contenir les velléités putschistes de l’armée et à gouverner légitimement au service de l’intérêt général », poursuit l’article de Jeuneafrique.

En effet avec ces histoires de putschs, l’axe US-OTAN tente clairement de diaboliser les armées nationales des pays concernés, et ce, suite à la confiance et au soutien que le peuple leur a porté, au Mali par exemple à travers des manifestations anti-Barkhane, au Burkina, par la création des forces de défenses populaires, bref, de réels échecs pour la puissance colonialiste.

Décidément, l’axe US-OTAN commence à paniquer, la résistance sahélienne entre dans des phases bien sophistiquées...

 

2. Burkina Faso: qui cherche à freiner le gouvernement et l'armée ?

Au Burkina Faso, alors que les forces de l’armée nationale et les forces de défense populaires avancent de façon spectaculaire sur le terrain et mènent de plus en plus d’opérations militaires anti-terroristes, l’axe US-OTAN, embourbé dans la région des trois frontières cherche à tout prix à trouver de nouveaux prétextes afin de mettre des bâtons dans les roues du gouvernement burkinabé et quoi de mieux que de porter des accusations contre l’état.

En effet l'armée burkinabè a affirmé mardi, avoir "neutralisé" plusieurs terroristes lors des opérations antiterroristes dans la semaine du 30 août au 5 septembre

Voilà de quoi pousser les médias français de monter sur les créneaux et de ternir l’image d’un état burkinabé uni face aux terroristes, un état capable de se défendre sans avoir besoin de Barkhane et cie.

 « Au Togo, une organisation de défense des droits de l’homme appelle les autorités togolaises à engager «une procédure en urgence» pour sauver la vie à des Togolais pris au piège au Burkina Faso. Ils seraient «enfermés dans un camp de fortune» par des trafiquants d'êtres humains. Cette organisation, c’est le Mouvement Martin Luther King (MMLK), connue au Togo pour être «la voix des sans-voix», qui affirme dans un communiqué avoir reçu «des plaintes» de parents de personnes «prises en otage» au Burkina voisin », lit-on sur Sputnik.

C’est donc à travers une affaire inter-pays africain qu’on tente cette fois-ci de freiner le gouvernement burkinabé, qui, en plus de son avancé sur le terrain avec le renforcement spectaculaire de son armée, sait comment s’y tenir face à ses voisins dont le Mali.

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience mardi matin, le ministre malien de la Défense, colonel Sadio Camara, porteur d'un message du président de transition du Mali, colonel Assimi Goïta, a-t-on appris de source officielle.

"Nos échanges ont essentiellement porté sur la situation sécuritaire de la région et la coopération bilatérale entre nos deux pays", a indiqué le ministre Sadio Camara à sa sortie d'audience, cité dans un communiqué de la Présidence.

Selon lui, dans les mois à venir, la mutualisation des efforts va se renforcer davantage dans le combat contre l'insécurité car "le défi auquel nous sommes confrontés est commun et la réponse est globale".

En effet du côté de Burkina, toute déstabilisation s’avère imprenable d’où cette nouvelle phase d’opération hybride par Togo interposé via cette histoire de trafique d’être humains.

 

3. Que fait la Turquie au Mali ?

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est entretenu dimanche téléphoniquement avec Assimi Goïta, chef de la transition au Mali.

M. Erdogan a déclaré que la Turquie 'serait toujours aux côtés du peuple ami et frère malien’, et qu’il souhaitait l'instauration de la stabilité et de la sécurité ainsi que le développement économique au Mali. 

Que fait la Turquie au Mali ? Analyse avec Luc Michel, géopoliticien

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV