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E-Press du 5 septembre 2021

Quand les ricochets de caillot lancés par les frondes de jeunes Palestiniens désarmés, descendants légitimes de l'anti-Goliath David, atteignent les plateformes pétrolières d'Israêl de la région. C'est une preuve suffisante et incontestable qui soutient le théorème de l'effet papillon. ©French.palinfo

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Au sommaire :

1-Nucléaire : l’Iran se dit prêt à reprendre les négociations, mais « pas sous pression »

Le président iranien Ebrahim RaÏssi s’est dit prêt dans une allocution à la télévision à reprendre les discussions sur le nucléaire avec les pays occidentaux « mais pas sous pression ».

Pressé par les pays occidentaux de reprendre rapidement les négociations sur son dossier nucléaire avec les grandes puissances, le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé que l’Iran était prêt à reprendre les discussions, mais pas sous la pression et les sanctions.

ll a été très clair dans ses propos en affirmant que l’Iran ne voulait pas de négociations sous pression. Nous avons certainement le dialogue et les discussions à l’ordre du jour du gouvernement, mais pas sous pression. Ces pressions accompagnant les discussions n’ont donné aucun résultat par le passé, les Américains et les Européens en ont fait l’expérience. Nous ne reculerons pas d’un iota sur les intérêts du peuple iranien.

Ces derniers jours, les ministres français et allemand, mais aussi russe des Affaires étrangères ont pressé Téhéran de reprendre rapidement les discussions de Vienne pour faire revivre l’accord de 2015 et permettre la levée des sanctions américaines. En contrepartie, l’Iran acceptera de limiter de nouveau son programme nucléaire. Mais pour le moment, aucune date n’a été avancée par Téhéran.

Le nouveau chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian a même affirmé qu’il fallait attendre deux ou trois mois avant que la nouvelle équipe de négociateurs sur le nucléaire prenne ses fonctions. De quoi inquiéter non seulement les Occidentaux, mais aussi Israël, qui critique les progrès de la République islamique d’Iran en matière nucléaire.

Source : RFI

2-Les USA empoisonnent encore les Japonais !

Après le scandale du vaccin Moderna littéralement « pollué », voici l’égout empoisonné ! L’armée américaine déverse sans état d’âme de l’eau contaminée dans les égouts d’une ville japonaise, mais Tokyo s’est excusé à la place.

Le gouvernement japonais a présenté ses excuses au maire de Ginowan après que l’armée américaine a procédé au déversement d’eaux contaminées dans les égouts de cette ville pour éviter un processus de traitement coûteux.

Ainsi que l’a rapporté le quotidien national The Asahi Shimbun, le gouvernement japonais s’est excusé le 2 septembre auprès du maire de Ginowan, municipalité située sur l’île d’Okinawa, pour « le déversement par l’armée américaine d’eau contaminée par un produit chimique dangereux dans le réseau d’égouts de la ville ».

« Nous présentons nos plus profondes excuses [...] Nous considérons qu’il est extrêmement regrettable que l’eau ait été déversée si soudainement », a déclaré le chef de la politique environnementale du ministère de la Défense, lors d’une réunion en présence du maire de la ville.

Et le haut responsable du gouvernement de s’engager à mener des discussions avec les États-Unis pour traiter correctement la question du rejet d’eaux contaminées. « Il est très inhabituel que des bureaucrates de Tokyo se rendent à Okinawa pour traiter des problèmes liés à l’armée américaine qui y est basée », relève le journal japonais.

Ce déversement « était pour éviter un processus de traitement onéreux »

Cette réunion intervient une semaine après que les Marines américains de la base militaire de Futenma ont déversé dans les égouts locaux de l’eau contaminée aux sulfonâtes de perfluorooctane (SPFO), des particules chimiques dont la production est interdite au Japon depuis 2010.

La préfecture d’Okinawa a de son côté dénoncé une opération décidée de façon unilatérale par l’armée américaine, appelant Tokyo à la rescousse pour l’aider à stopper ce déversement, comme l’a relaté le média japonais NHK World.

Selon The Asahi Shimbun, ces particules sont habituellement traitées par une entreprise spécialisée qui pratique une incinération permettant de décomposer à 99 999 % les SPFO, mais les responsables de l’armée américaine ont cette fois-ci expliqué que l’une des raisons pour lesquelles l’eau devait être déversée directement dans le système d’égouts était « la charge financière excessive de ce processus de traitement ».

 Comme l’explique le quotidien national, les responsables militaires américains ont de leur côté justifié le déversement en question par le fait que leurs réservoirs de stockage étaient proches de leur capacité maximale, et qu’il y avait une possibilité de débordement en cas de fortes pluies. L’armée américaine a par ailleurs annoncé que les 64 000 tonnes d’eau rejetées contenaient moins de 2,7 nano grammes de SPFO par litre, ce qui selon elle correspond à une « eau saine ».

Cet épisode s’inscrit dans le cadre d’une présence militaire américaine sur l’île d’Okinawa – où est basée plus de la moitié des quelque 50 000 militaires américains actuellement au Japon – régulièrement contestée au sein de la population insulaire. Je dis ça et je vous laisse : tout ça parce que le dernier samouraï était un cow-boy, ni vu ni connu.

3-Nord Stream 2 : pourquoi les États-Unis ne s’opposent plus à l’arrivée du gaz russe en Allemagne

Le gazoduc Nord Stream 2, reliant l’Allemagne à la Russie, sera bientôt mis en service. Un projet qui a longtemps attisé la néo-guerre froide contre Moscou, mais que Joe Biden n’entravera pas.

La saga géopolitique autour de Nord Stream 2 s’achève. Les derniers tronçons du gazoduc qui va relier directement l’Allemagne à la Russie vont être posés d’ici quelques jours. Sa mise en service est attendue pour la fin de l’automne. D’ultimes recours juridiques ou réglementaires paraissent encore possibles. Néanmoins, la voie paraît désormais bien dégagée pour le passage de quelque 55 milliards de mètres cubes annuels de gaz naturel russe vers le territoire allemand.

Le projet piloté par le géant russe Gazprom avec l’appui de plusieurs poids lourds allemands et européens de l’énergie aura pourtant été l’objet de toutes les obstructions. Dans un climat ressuscité de guerre froide entre les États-Unis, leurs alliés occidentaux et la Russie, tout a été fait pour le faire capoter. En 2018, quand sont placés les premiers tronçons, Donald Trump accuse l’Allemagne d’être « totalement prisonnière de la Russie », à qui elle verse « des milliards pour acheter son gaz », alors qu’elle profite au maximum du « bouclier de protection » financé par l’Oncle Sam et qu’elle rechigne, précisait l’ex-chef de la Maison-Blanche, à respecter les seuils de dépenses militaires requis par l’Alliance atlantique. Une perfidie, tweete-t-il en marge du sommet du G20 à Hambourg, qui permet aux Allemands d’économiser sur leurs dépenses d’armement pour mieux tailler des croupières à leurs concurrents commerciaux. Ambiance.

Comme Trump, plusieurs pays de l’Union européenne (UE) sont vent debout contre Nord Stream 2. La Pologne tonne contre Berlin et appelle à plusieurs reprises à l’arrêt des travaux. La France, elle, se complaît dans l’ambiguïté. Elle affiche peu d’enthousiasme politique pour le projet, mais s’accommode que le groupe Engie participe.

Huitième week-end de mobilisation anti-pass sanitaire sur fond d’attente d’un rebond suite à la rentrée en France. Sputnik raconte : avec environ 200 rassemblements annoncés partout en France, les opposants au pass sanitaire se sont réunis ce 4 septembre pour un huitième week-end consécutif. La police évoque une éventuelle hausse du nombre de manifestants suite au retour des vacanciers.

Les mobilisations anti pass sanitaire qui faiblissaient depuis plusieurs week-ends peuvent rebondir suite au « retour de nombreux vacanciers », avance la police. Près de 200 nouvelles manifestations « étaient attendues au rendez-vous. Les pronostics sur le nombre de manifestants dans la capitale française se sont avérés supérieurs à celles des mobilisations précédentes. Entre 17 000 et 27 000 personnes “étaient attendues dans les rues de la capitale. Plusieurs manifestations s’étaient déclarées à la préfecture de police de Paris :

Un cortège organisé à l’initiative de Résistance Gilets jaunes de France a commencé sa marche à 14 h de la place du 18 juin 1840 pour rejoindre la place de la Bastille. La manifestation à l’appel de Florian Philippot, fondateur des Patriotes et candidat à la présidentielle 2022, est parti à 14 h du Champ de Mars, place Jacques Rueff.

Le défilé organisé par l’Union citoyenne de la liberté s’est vu interdit par les autorités. Cependant, les organisateurs sont partis de la place du Châtelet à 13 h comme prévu. Selon le ministère de l’Intérieur, un total de 141 655 personnes, dont 18 425 à Paris, ont manifesté contre le pass sanitaire en France pour le huitième samedi consécutif, fait savoir l’AFP.

Pour tout et en tout, cinq cortèges se sont formés en France. Ainsi, comparé aux 160 000 personnes qui s’étaient mobilisées la semaine dernière, un recul du nombre de participants aurait été constaté, mais on ne peut pas faire confiance aux chiffres officiels. Les chiffres du collectif Le Nombre jaune, qui publie un décompte par ville, ne sont pas toujours disponibles. Toutefois, la semaine dernière, il avait décompté 323 000 manifestants en France.

Les policiers quittaient les locaux du centre commercial, reculant petit à petit et empruntant les escalators. C’est là qu’un léger épisode a eu lieu : à en croire une vidéo mise en ligne, l’un des agents a pris et jeté par terre le portable de l’un des manifestants filmant le départ des fonctionnaires. Le propriétaire du téléphone n’a pas apprécié le geste et s’est élancé contre le policier. Les deux hommes ont été séparés par la foule les entourant.

Suite à l’irruption d’un groupe de manifestants dans un centre commercial à Châtelet, la BRAV a été sommée d’intervenir au niveau du métro. Les policiers font reculer les manifestants présents et leur bloquent le passage. Des terrasses de bars et celle d’un McDonald’s ont été envahies par les manifestants à Montpellier. Ils ont scandé : ‘On est là !’

À Paris ; les Forces de l’ordre et les manifestants se sont affrontés à l’intérieur du centre commercial du forum des Halles à Châtelet, à en croire les images postées sur Twitter. Les manifestants sifflent et scandent ‘Liberté ! ».

Alors que des manifestants quittaient le cortège des Gilets jaunes à Paris, les forces de l’ordre sont intervenues. Certains individus sont sortis du cortège pour emprunter un autre parcours, indique un correspondant de BFM TV. Des barrières de chantier ont également été renversées. Les forces de l’ordre ont ramené le calme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent également des milliers de personnes défiler dans plusieurs villes, dont Narbonne, Lille, Toulouse, Nice. Le cortège mené par Florian Philippot a entonné la Marseillaise et scandé ‘liberté’, ‘résistance’, ‘Touchez pas aux enfants’, ‘Macron démission’, ‘Macron ton pass on n’en veut pas’.

Selon un correspondant de BFM TV, plusieurs milliers de manifestants l’ont rejoint. Alors que près de 3 000 manifestants sont descendus dans les rues de Marseille le 28 août, aujourd’hui entre 200 et 300 personnes se sont rendus sur le Vieux Port, indique un correspondant de BFM TV présent sur place. Plus tard, ce chiffre a été revu à la hausse, jusqu’à 2 500.

La veille, la préfecture de la cité phocéenne avait interdit les rassemblements dans plusieurs quartiers de la ville.

Une décision qui vise à protéger la braderie des commerçants du centre-ville et à renforcer la sécurité sur fond de ‘menace terroriste qui demeure élevée et de forte mobilisation des forces de sécurité dans le cadre du Congrès mondial de la nature’ qui se tient du 3 au 11 septembre au parc Chanot.

Sputnik

5-Israël se débarrasse de Tamar ?!

La compagnie israélienne, Delek Drilling a annoncé avoir cédé sa part dans le champ de gaz naturel de Tamar en Méditerranée à la société émiratie Mubadala, pour une valeur totale de 1,02 milliard de dollars.

Delek a indiqué dans un communiqué, paru le jeudi 2 septembre, que sa part du champ gazier de Tamar s’élève à 22 %, les procédures de vente complète devant être achevées dans les deux prochains mois, de sorte que Mubadala prenne la place de l’entreprise israélienne dans le champ gazier.

‘L’accord signé aujourd’hui représente une double victoire pour nous, et nous avons franchi une étape majeure dans l’approfondissement de nos activités régionales’, a déclaré Yossi Abu, le président-directeur général de Delek.

Abu a décrit la transaction comme étant un ‘énorme accord avec une entreprise des Émirats, à côté de nos activités d’exportation de gaz vers l’Égypte et la Jordanie…

‘C’est exactement ainsi qu’un nouveau Moyen-Orient est construit grâce à des actions sur le terrain’, a-t-il prétendu.

Jusqu’à 11 h GMT, la compagnie émiratie Mubadala n’avait encore émis aucun commentaire concernant ce qui a été annoncé par la société israélienne.

Delek détient une part de 45,3 % dans un autre champ en Méditerranée, il s’agit du champ gazier Leviathan, qui est l’un des plus grands gisements de gaz découverts par les pays méditerranéens.

Après la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et ‘Israël’ en septembre 2020, sous l’égide des États-Unis, la cadence du partenariat économique s’est accélérée entre les deux pays qui ont conclu des dizaines d’accords commerciaux, financiers et douaniers.

E-Press Nous sommes ici en présence d’un exemple bien réel de la loi de causalité du moins pour l’auteur de ces quelques lignes.

Reprenons l’histoire depuis le début : nous partons du constat que les Émirats arabes unis (EAU) ont ouvert leur ambassade à Tel-Aviv et la société israélienne Delk a vendu aujourd’hui sa part dans le champ gazier de Tamer à la société émiratie Mubadala, un nom qui peut aussi se traduire littéralement en français, par ‘TROC ou DEAL’.

Mais force est de constater qu’il s’agit d’un équilibre fragile maintenu tant bien que mal, notamment par le lessivage médiatique, mais qui risque encore à tout moment de s’effondrer comme un château de cartes, car il est en parfaite disharmonie avec les lois de la nature, voire cosmique, et bien qu’il soit sournoisement surnommé ‘Deal du siècle’, il ne change pas grand-chose puisque les preuves concrètes d’un bouleversement imminent et éminent ne sont pas rares.

Mais franchement entre nous frères musulmans, pour quoi et pour qui prendre de tels risques ? Pour un séjour terrestre qui ne dure qu’un jour et une nuit ? : Comme vous le savez mieux que quiconque, c’est un marché illicite dont les pratiquants sont, selon les termes du Saint Coran, voués à d’horribles promesses coraniques, châtiment interminable dont la simple pensée donne la chair de poule et qui est promis surtout à ceux qui vendent leur âme et leur pacte avec Allah à bas prix.

Mais en dehors de toutes ces considérations théologiques, qui n’entrent pas dans le cadre purement profane du journalisme au sens occidental du terme, cet accord est en soi une preuve de la justesse cosmique connue dans les médias comme le théorème de l’effet Papillon. Mais quel rapport ? Nous vous dévoilerons le fond de la réflexion dans ce qui suit.

Supposons que les deux parties dans ce Deal se sentent gagnantes à parts égales, mais ce sentiment de joie fugace peut être perturbé par un coup de vent défavorable : cause à effet, effet domino occidental, effet papillon brésilien, effet boule de neige nordique, énergie karmique hindoue, quels que soient leurs noms, ces noms ne décrivent que le même phénomène.

Vu sous un angle purement et simplement séculaire, ce phénomène, nous rappelle que rien ne se perd dans la nature et que la nature n’a pas besoin de l’homme pour accomplir sa tâche même si les effets secondaires tardent à apparaître par exemple dans le cas de la physique quantique où une particule flottant dans son orbite habituelle doit recevoir suffisamment d’énergie avant de faire un saut en longueur pour atterrir sur une orbite plus élevée.

Et cette fois, ce sont bien les roquettes palestiniennes lancées depuis la bande de Gaza qui sont venus en appui de la justice cosmique en poussant les usurpateurs israéliens vers ce douloureux renoncement dont un seul Molière pouvait décrire dans son Avare par des mots.

Lorsque les ricochets de caillots lancés par de les frondes de jeunes Palestiniens désarmés, descendants légitimes de l’anti-Goliath David, atteignent les plates-formes pétrolières de la région. C’est une preuve suffisante et incontestable que le théorème de l’effet papillon semble tenir la route.

Source : Agence Ecofin 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV