Suite au sommet de Bagdad -un sommet régional des pays voisins de l’Irak- le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est rendu à Damas où il a était accueilli par son homologue syrien, Fayçal Al-meqdad. La Syrie était le grand absent de ce sommet, mais son absence était due à la volonté du président français qui est à vrai dire le porte-parole du gouvernement américain. Amir-Abdollahian a indiqué que la position de l'Iran est claire, en ce qui concerne l’importance de la coordination avec la Syrie dans toutes les questions de la région, affirmant que Téhéran appelle toujours à la coordination en tant que facteur essentiel pour la stabilité et la prospérité de la région.
L’Iran, la Syrie et les autres pays membres de l'axe de la Résistance ont combattu depuis mars 2011 le terrorisme de Daech, grand meneur de trouble dans la région et ils ont réussi à reprendre le contrôle de la majeure partie du territoire syrien, mais le pays souffre aussi depuis des années de sanctions américaines et européennes. Washington a également imposé des sanctions à Téhéran après le retrait américain en 2018 de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les puissances mondiales trois ans plus tôt à Vienne.
Ces restrictions ont provoqué de graves pénuries de carburant en Syrie, qui dépendent principalement des cargaisons de pétrole iranien qui ont été soumises à de mystérieuses attaques au cours des deux dernières années, attribuées à Israël.
"Les dirigeants des deux pays prendront ensemble des mesures draconiennes pour lutter contre le terrorisme économique et réduire la pression sur nos peuples", a déclaré M. Amir-Abdollahian.
Ayssar Midani, experte politique, s'exprime sur la question.
