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Zoom Afrique du 6 août 2021

Le président nigérian Muhammadu Buhari et le patron de Twitter Jack Dorsey

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Les réseaux sociaux, en tant qu’arme de guerre et de déstabilisation, n'ont plus leur place au Nigeria.

Actualité en Afrique :

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Analyses de la rédaction :

1. Burkina: les terroristes attaquent, mais ne dépassent pas la frontière !

Au Burkina Faso, les attaques terroristes continuent, mais elles ne percent pas la frontière burkinabè.

L’efficacité de la politique d’union du Burkina Faso a fait ses preuves. Certes, les attaques terroristes se multiplient, mais elles n’atteignent pas le cœur du pays.

Trois villages de la province de l’Oudalan ont été la cible d’attaques terroristes ce mercredi 4 août 2021, annonce le ministère de la Défense et des Anciens Combattants dans un communiqué.

Onze civils, quinze militaires et quatre volontaires pour la défense de la patrie sont décédés. Les assaillants ont également emporté du bétail et incendié des concessions.

Alertée, une unité du détachement militaire de Markoye appuyée de Volontaires pour la défense de la patrie s’est rendue sur les lieux de l’attaque afin de sécuriser les populations, selon l’armée.

Aux environs du village de Tokabangou, l’unité a été attaquée à son tour. Le bilan de cette attaque est de 15 militaires et 4 VDP tués, un militaire blessé et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés.

Le communiqué précise que la zone est actuellement sous contrôle et une contre-offensive avec des moyens terrestres et aériens est lancée pour retrouver les assaillants.

Les terroristes attaquent sans relâche le Burkina Faso, dont la population a décidé d’épauler l’armée nationale burkinabé, au lieu, et selon leurs propres mots « fuir nos villes et villages ou mourir ».

Le Burkina Faso a décidé de ne pas accepter les fausses interventions des militaires occidentaux qui ne sont pas sur le continent pour la lutte contre le terrorisme, mais plutôt en qualité d’occupant. Les Burkinabés ne pouvaient pas accepter cela. Le pays a opté pour une résolution du problème au niveau national et même régional, tout comme beaucoup de pays du continent. D’autres pays d’Afrique emboîtent le pas au Burkina Faso, car l’efficacité de cette initiative ne fait plus aucun doute, contrairement aux pays africains qui abritent les bases militaires occidentales et qui ont une présence massive de soldats, les attaques terroristes sont également élevées, mais elles ne touchent pas seulement les frontières, elles ont également lieu au centre du pays, contrairement au Burkina Faso.

Le plan occidental, c'est que le Burkina Faso doit tomber, mais c'est loin d'être gagné !

 

2. Nigeria: les USA et Twitter face à un mur !

Les réseaux sociaux en tant qu’arme de guerre et de déstabilisation !

Au Nigeria, le gouvernement a bloqué l’accès à Twitter depuis plusieurs semaines. Les ONG de défense de la liberté d’expression se sont alors tournées vers la communauté internationale pour demander de l’aide.

Après que Washington ait envoyé les ONG contre le Nigeria, celles-ci ont maintenant fait appel au Commonwealth pour rétablir le réseau Twitter dans le pays. D’après les propos de la secrétaire générale de l’organisation intergouvernementale, Patricia Scotland, le Commonwealth suit « de très près » les développements autour de cette suspension.

Le 6 juin dernier, le Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP), une ONG à but non lucratif, avait prié Patricia Scotland d’intervenir en faveur d’un retour de Twitter au Nigeria. En réponse à ces sollicitations, Roger Koranteng, coordonnateur de la gouvernance et de la paix pour le Commonwealth, a signé au nom de la secrétaire générale une lettre adressée au SERAP.

« Sachez que le secrétariat reste engagé auprès des autorités nigérianes et encourage une résolution rapide de cette affaire », peut-on y lire. Elle a également rappelé que la liberté d'expression est l'une des valeurs et l'un des principes fondamentaux de la Charte du Commonwealth, que tous les pays membres, y compris le Nigeria, se sont engagés à défendre.

Pourtant, dans les faits, l’organisation intergouvernementale ne semble pas avoir obtenu plus d’avancées que les chancelleries s’étant prononcées sur la situation.

Pour rappel, le réseau Twitter a été suspendu, car son patron a été accusé par le gouvernement nigérian d’avoir largement contribué à l’intensification et financé les manifestations END SARS, qui ont par la suite visé à renverser le gouvernement en place.

D’ailleurs, ce ne sont pas tous les réseaux sociaux qui sont suspendus dans le pays, pour que l’axe occidental commence à ramener le prétexte de la liberté d’expression dans cette affaire.

Pourquoi ces ingérences étrangères autour de la question de Twitter ?

Les accusations contre le réseau Twitter sont pourtant graves et méritent que des enquêtes approfondies aient lieu. Car évidemment, le Nigéria n’est pas le seul pays à s’être attaqué contre les réseaux sociaux occidentaux qui gèrent la toile. Plusieurs pays à travers le monde, surtout les pays qui tiennent tête sans courber l’échine aux diktats imposés par les Occidentaux, car comme on le sait tous, les révolutions provoquées commencent avec l’aide et la large contribution des réseaux sociaux comme Twitter.

Ce qui fait que beaucoup de pays ont limité ou même suspendu les différents réseaux sociaux qui attisent les conflits et les divisions au sein des pays, particulièrement en Afrique.

Dans un contexte d’offensive de panique de la part des Occidentaux sur le continent africain, avec des assassinats ciblés de chef d'État, d’offensives terroristes, ou des tentatives de coup d’État, les pays du continent se tiennent sur leur garde. Le danger est bel et bien à leur porte, mais les mesures prises ne plaisent évidemment pas à l’Occident, car elles contrent ces tentatives offensives.

D’autant plus que les pays africains savent maintenant qu’ils ne mènent pas le combat contre l’impérialisme seuls. Beaucoup d’autres pays en dehors du continent africain comme les pays du bloc de l’Est dont l’Iran, la Russie ou encore la Chine accompagnent l’Afrique dans cette lutte et la balance penche vers le continent africain. L’Occident perd pied en Afrique, et ce ne sont pas les prétextes de liberté d’expression ou de droit de l’Homme largement bafoués par les pays occidentaux qui vont arriver à déstabiliser l’Afrique ou encore le Moyen-Orient.

 

3. RCA: le chantage à l'embargo bat son plein !

Le Conseil de sécurité a prolongé d'un an l'embargo sur les armes contre la République centrafricaine. Comment décrypter cette décision ? Est-ce du chantage contre la Centrafrique ? Analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV