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E-Press du 17 juin 2021

Le président russe Vladimir Poutine (à gauche), serre la main du président américain Joe Biden alors qu'ils entrent dans la Villa La Grange . ©AFP

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Au sommaire :

1-L’OTAN redoute l’alliance Chine et Russie

Juste avant le sommet USA-Russie de Genève, le « Yalta II », le président russe, Vladimir Poutine, a accordé un entretien à une chaîne de télévision US, NBC News.

Son hôte, le journaliste Keir Simmons, l’a questionné sur la montée en puissance de l’armée chinoise, l’absence de la Chine dans les négociations sur le contrôle des armes nucléaires entre les États-Unis et la Russie, les affaires chinoises du Xinjiang, la coopération de la Russie dans le programme spatial avec la Chine et les États-Unis, et sur ce que ferait la Russie si la Chine résolvait militairement la question de Taïwan. Mais pas sur les prétentions de Beijing en Sibérie orientale.

Il lui a demandé : « La Chine, par exemple, s’est abstenue sur la Crimée au Conseil de sécurité. Les plus grandes banques chinoises n’ont pas enfreint les sanctions américaines contre la Russie. Pensez-vous que vous obtenez un soutien à 100 % de la Chine ? »

Le président Poutine lui a répondu sur les tentatives de briser l’alliance sino-russe et a réaffirmé qu’elle était très forte. « Nous ne croyons pas que la Chine soit une menace pour nous », a-t-il conclu.

La Russie et la Chine ont expérimenté dans leur histoire récente les intentions des Occidentaux à leur égard. Les deux nations sont convaincues que, si elles se dissociaient, elles seraient attaquées successivement ; que leur alliance n’est donc pas un choix, mais une nécessité pour leur survie.

Source : Réseau Voltaire

2 -La France prépare la guerre contre la Russie ?

D’abord, qui est Thierry Burkhard ? C’est le nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre française, ou CEMAT, car l’armée adore les sigles et les acronymes.

Pourquoi parler de Burkhard ? Parce que Le Monde, ce grand journal anti-russe et anti-Poutine, a publié un article sur le plan stratégique du CEMAT.

Voici le résumé du journal des Marchés :

Dans son plan stratégique, le général Thierry Burkhard juge que l’Europe est actuellement « cernée » par « la militarisation sans complexe du monde »

Pour Burkhard, on est en train de passer de conflits de basses intensités, dits asymétriques, à des conflits de haute intensité, à savoir État contre État, comme c’est le cas en Libye, ce terrain d’opérations pour les armées turque et russe.

« Aujourd’hui, selon lui, ce cycle de conflictualité dominé par la contre-insurrection s’achève. L’armée attend de nouveaux affrontements, “symétriques, État contre État”. La guerre en Libye, avec le partage du terrain qu’ont organisé la Russie et la Turquie, démontre qu’ils peuvent arriver plus vite que prévu, et ce non loin de la France.

L’Europe, juge le général, “est cernée” par “la militarisation sans complexe du monde”. “Nos adversaires nous testent de plus en plus durement, sans craindre d’aller à l’incident”. Or, a-t-il expliqué à ses troupes dans une vidéo interne, “le moindre incident peut dégénérer en escalade militaire non maîtrisée”. » (Le Monde)

L’Europe « cernée », un ennemi à nos portes, pas la peine de nous faire un dessin : Stoltenberg, le travailliste norvégien devenu secrétaire générale de l’OTAN, n’aurait pas dit mieux ! Nous n’avions pas lu la suite, elle nous donne raison : « L’armée française épouse les analyses de l’OTAN. “Le combat futur avec la Russie ne procédera pas d’une invasion, mais peut-être d’une erreur de calcul qui nous entraînera”, assurait ainsi un cadre de l’organisation, il y a quelques mois, à Paris. Dans ce contexte, avait estimé l’expert, “l’armée de terre française devra se concentrer sur ses capacités de dissuasion, toujours se tester et innover sous la pression, développer ses feux, son interopérabilité et ses défenses antimissiles, mais aussi sécuriser ses systèmes de commandement”. »

Cette nouvelle doctrine ferait se retourner le général de Gaulle dans sa tombe. C’est bien la pression américaine qui cherche à séparer les Français des Russes, ces deux grandes armées en Europe, à la fois opérationnelles et équipées. On met les Britanniques à part parce qu’ils sont complètement alignés sur les intérêts américains en la matière.

Source : egaliteetreconciliation.fr

3-Transgenre, ce complot contre l’humanité

En Suède, depuis 1972, des milliers d’adultes, puis d’adolescents, ont changé de sexe. La dysphorie de genre – une maladie psychiatrique – survient parfois chez l’enfant et, de manière quasi systématique, disparaît en fin d’adolescence. Mais c’était sans compter sur la propagande LGBT et les associations (sans compter les prédateurs) qui entretiennent une pathologie psychologique transitoire jusqu’à pousser ces enfants ou jeunes adultes au changement de sexe, c’est-à-dire à une mutilation définitive et irréversible.

La très libérale Suède a vu, de 2009 à 2018, le nombre de jeunes entre 13 et 17 ans souhaitant changer de sexe augmenter de 1500 % ! En 2001, c’est 12 personnes de moins de 25 ans qui changèrent de sexe ; en 2018, c’est désormais 1 859 ! Dont un nombre de plus en plus élevé de filles de 13 à 17 ans voulant devenir des garçons.

Les excès se faisant en général rattraper par le réel, les zélés suédois se sont fait doubler par leurs propres outrances. Depuis mars 2021, le plus prestigieux hôpital de Suède et l’un des plus grands, l’hôpital Karolinska de Stockholm, a décidé de revoir son protocole et de ne plus donner d’hormones aux mineurs. Enfin !, a-t-on envie de dire, après des décennies d’un activisme ayant perdu la raison.

Selon plusieurs études, les preuves de l’efficacité de ces traitements ne seraient pas suffisantes. Pire, les traitements hormonaux sont également très gravement suspectés de favoriser un certain nombre de pathologies comme des maladies cardiovasculaires ou des cancers. Brusquer un corps, le contraindre à devenir l’exact inverse du sexe assigné par le code génétique ne peut être que néfaste et contraire à la bonne physiologie du corps humain. Si la tête ne suit pas le corps, c’est à la tête de se soigner.

Source :  egaliteetreconciliation.fr

4-Nouveau revers pour AstraZeneca

C’est un nouveau revers pour le laboratoire AstraZeneca. L’acteur biopharmaceutique anglo-suédois a fait savoir hier mardi que son traitement Covid-19 à l’essai, n’est pas efficace chez les personnes exposées au virus.

En effet, la biothérapie AZD7442, à base d’anticorps monoclonaux, n’a pas su prévenir l’apparition de symptômes de la COVID-19 chez les sujets après contamination. « L’essai n’a pas atteint le critère primaire de prévention post-exposition de COVID-19 symptomatique avec l’AZD7442 par rapport au placebo. », a concédé le groupe dans un communiqué.

Cette annonce arrive alors que son vaccin Vaxzevria, perd toujours du terrain, après avoir été délaissé partiellement ou totalement par plus pays européens. Plus récemment, une polémique a éclaté à propos d’une rumeur selon laquelle l’Agence européenne de médicaments (EMA) le déconseillait aux plus de 60 ans. Celle-ci sera notamment démentie par des officiels de l’EMA, comme le rapporte l’Agence Reuters, mais les séquelles restent dans l’opinion publique.

Rappelons du reste qu’à ce jour, près d’un vaccin sur trois administrés dans le monde a été celui d’Oxford-AstraZeneca, soit 450 millions de doses sur 1,5 milliard. La formule reste en effet, pour l’instant du moins, le principal fournisseur de vaccins via l’initiative COVAX, dont il a fourni plus de 90 % des doses.

Ceci pourrait cependant changer, avec l’intervention des États-Unis qui annoncent notamment l’achat de 500 millions de doses de vaccins des laboratoires Pfizer-BioNTech, dont une bonne partie devrait être distribuée dans le monde, et en Afrique, via le mécanisme COVAX.

Cet état de choses ne manque pas de rappeler, une fois encore, la dépendance des pays africains à des fournisseurs extérieurs pour leur approvisionnement en vaccins ; de même que les efforts mobilisés, par certains comme l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigéria, ou encore le Rwanda, pour en assurer une production locale.

Source : Agence Ecofin

5-L’arsenal nucléaire s’élargit

En 2020, les puissances nucléaires ont augmenté le nombre d’ogives nucléaires au sein des forces opérationnelles. C’est ce qu’a indiqué, lundi 14 juin, l’Institut international de Recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI) dans son rapport.

Ce dernier indique que neuf puissances nucléaires, dont les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord, possédaient début 2021 au total de 13 080 unités d’armes nucléaires. Sachant que début 2020 ces mêmes pays disposaient de 13 400 unités.

Cependant, le nombre d’ogives nucléaires déployées à l’heure actuelle dans les forces opérationnelles a augmenté jusqu’à 3 825 par rapport à 3 720 l’an dernier. Sachant qu’environ 2 000 d’entre elles, appartenant en majeure partie à la Russie et aux États-Unis, se trouvaient en état d’alerte, précise le rapport.

Comme l’a indiqué le SIPRI, la Russie a également renforcé son arsenal militaire général d’environ 180 ogives. Principalement grâce au déploiement de missiles intercontinentaux sol-sol avec plusieurs ogives intercontinentales, ainsi que de missiles de sous-marins.

La quantité des forces nucléaires stratégiques déployées de la Russie et des États-Unis restait dans le cadre du Traité de réduction des armes stratégiques (START 3) de 2010, mais qui ne limite pas pour autant le nombre général d’ogives nucléaires.

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV