« Nous sommes capables d’enrichir de l’uranium à 20% ; sous le mandat du 12e gouvernement, nous avons procédé pour une première fois à l’enrichissement à 63% », a affirmé le président iranien Hassan Rohani, et d’ajouter : « Si un jour, le besoin d’enrichir de l’uranium à un niveau plus élevé s'impose ; ce jour-là, nous le ferons. Nos activités d’enrichissement répondent aux besoins du pays dans les domaines de la médecine, de l’industrie et de l’énergie, etc. ».
« Le monde entier a été témoin que l’Iran a porté à hauteur de 63 % l’enrichissement de son uranium ; nous serons capables d’augmenter si nécessaire le niveau d’enrichissement à tout moment », a annoncé le service de presse de la présidence iranienne.
Le président Rohani a également indiqué que l’Iran ne cherchait point à accéder à l’arme atomique.
Rohani a fait allusion par la suite au nouveau tour de négociations à Vienne :
« Il s’est avéré, au cours des négociations à Vienne, que si les Américains et les 5+1 remplissent tous leurs engagements, la RII en fera de même après vérification. Ils ont accepté la logique de la RII ; ils doivent cependant accepter de tenir les quelques engagements qui restent, afin que la région et le monde entier puissent témoigner d’une plus grande interaction et d'un plus grand progrès. »
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rapporté le 11 mai que l’Iran avait commencé l’enrichissement de l’uranium jusqu’à un niveau de 63% dans les installations de Natanz (centre). Des responsables iraniens ont auparavant annoncé que la décision de procéder à l’enrichissement à 60% avait été prise en réaction à un acte de sabotage attribué à Israël et effectué le 11 avril à Natanz.
Le président iranien Hassan Rohani a souligné que les activités d’enrichissement se faisaient sous l’observation de l’Agence et avec des objectifs pacifiques.