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Des milliards de dollars de pertes en 11 jours de guerre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'économie du régime israélien a été durement touchée par la guerre de Gaza. (Photo d'archives)

Les pertes humaines ne sont pas les seuls dégâts infligés par la Résistance palestinienne à Israël ; l’économie du régime a subi des dizaines de millions de dollars de préjudices en raison de la fermeture des aéroports, du krach boursier et du gel des activités des ports. 

Dans un article, publié sur al-Khaleej Online, Mohammed Abou Rezq a écrit : « Selon les chiffres publiés par les dirigeants israéliens, les coups durs subis par l’économie d’Israël lui ont coûté au moins 150 millions de dollars. La perte économique quotidienne moyenne qu’a subie Israël au cours des trois premiers jours de la guerre de Gaza est d'environ 540 millions de shekels, soit environ 165 millions de dollars américains. Avec la poursuite de la guerre, les transactions commerciales et économiques ont connu une baisse sans précédent sur les marchés des capitaux ainsi qu'en bourse et dans les banques d’Israël d’autant plus que la monnaie israélienne a chuté de 14% par rapport au dollar ». 

Ahmed Mosbeh, économiste, a déclaré, dans un entretien avec al-Khaleej Online, que la guerre contre Gaza avait coûté à Israël des dépenses faramineuses liées aux missiles du Dôme de fer. 

« Rien que pendant les 24 premières heures de la guerre, différents secteurs d’Israël ont été durement touchés et sa bourse a perdu sa valeur d’un montant de trois milliards de dollars », a déclaré Ahmed Mosbeh. 

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Et d’ajouter : « Les tensions sécuritaires comptent parmi les menaces importantes pouvant frapper l’économie israélienne ; la preuve ? la croissance économique moyenne est passée de 8,3% en 2000 à 0.01% en 2001 en raison de l’intifada palestinienne. Mais il n’y pas que ça. Les investissements étrangers ont été également réduits de 60% pendant le premier semestre de 2001 ». 

Selon le quotidien économique Marker, « environ 30% des usines situées dans les colonies israéliennes ont suspendu leurs activités et 17% des usines, situées dans d’autres régions dont Tel-Aviv, ont été aussi fermées, d’autant plus que 70% des écoles et des universités ont suspendu leurs activités ». 

Marker ajoute qu’il restera encore plus de dommages à compter une fois finie la guerre. « Par exemple les préjudices que subira l’économie israélienne en raison de l’annulation des vols dans les aéroports Ben Gourion et Ramon: ce qui a durement touché le secteur du tourisme! », indique Marker. 

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Le quotidien économique évoque ensuite les attaques de la Résistance palestinienne visant les installations énergétiques du sud des territoires occupés : « Le champ gazier de Tamar, qui abrite presque 300 milliards de mètres cubes des réserves gaziers d’Israël, a suspendu toutes ses activités ». 

Amer al-Shoubaki, analyste économique et spécialiste en matière d’hydrocarbures, a quant à lui déclaré aussi que l’économie israélienne avait été durement touchée, surtout concernant les hydrocarbures, après la fermeture du champ gazier de Tamar.

« Par ailleurs, l’attaque au missile de la Résistance contre les oléoducs qui traversent Eilat et Ashkelon, a infligé des préjudices au secteur énergétique », a-t-il précisé.  

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Amer al-Shoubaki a souligné que les dommages subis par les secteurs de service, d’industrie, d’agriculture, de tourisme et de transport qu'il soit maritime, terrestre ou et aérien pourraient paralyser complètement l'économie d'Israël.*

Selon l’économiste, « l’ensemble des dommages économiques infligés à Israël pendant une semaine de guerre dépasse les 1,8 milliards de dollars! ». 

La guerre de Gaza a imposé une sorte de récession à l’économie israélienne déjà touchée de plein fouet par la Covid-19. 

L'importante raison pour laquelle le régime israélien a quémandé une trêve se trouve donc là; son incapacité à digérer de nouveaux coups économiques... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV