Des Égyptiens ont brûlé le drapeau du régime israélien à Port-Saïd afin d’exprimer leur colère contre les attaques sans répit de ce régime visant les habitants de la bande de Gaza.
Des Égyptiens se sont réunis, ce mardi 18 mai à Port-Saïd, afin de protester contre les attaques du régime israélien visant les habitants de Gaza.
Les protestataires ont scandé des slogans en soutien à la nation palestinienne et ont fait passer leurs chiens et leurs véhicules sur un drapeau israélien de cinq mètres qui avait été étalé sur le sol, avant de le brûler. À quoi donc s'attendre si, plus de 40 ans après la signature des accords de Camp David, l'armée égyptienne tourne le dos à Israël, sur fond d'une médiation égyptienne en faveur du dialogue arabo-israélien qui, jusqu'ici, s'est avéré stérile?
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Il paraît que les atrocités commises ouvertement par les Israéliens ont réveillé l’opinion publique si bien que le régime n’est plus en mesure de dissimuler sa fausse identité.
Dans un article intitulé « le début de la fin du jeu sionisme », le site web Mondoweiss réaffirme que l’éveil de l’opinion publique mondiale est un signe avant-coureur du déclin de la fausse identité d’Israël.
La semaine dernière, le quotidien britannique The Guardian a reconnu qu’il avait honte d’avoir soutenu la Déclaration Balfour en 1917 qui donnait aux Israéliens le droit de mettre la main sur les terres palestiniennes.
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De son côté, Human Rights Watch a récemment publié un rapport où il a qualifié Israël de « régime apartheid » et de « source de harcèlement et de torture » des Palestiniens.
Le think tank Carnegie a rendu un rapport qui mentionnait les cas de comportements apartheid du régime israélien avant de demander à l’administration américaine de faire pression sur Tel-Aviv pour qu’il respecte l’égalité dans les territoires occupés.
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Peter Beinart, écrivain juif, a souligné, dans un article publié l’année dernière, qu’il fallait renoncer à la solution de deux États, ajoutant que toutes les ethnies qui habitent dans les territoires occupés devraient bénéficier des droits égaux. Peter Beinart a également réclamé le rapatriement des réfugiés palestiniens.
Dans la foulée, le mouvement social qui est né l’année dernière aux États-Unis a, lui aussi, adopté pour une position ferme face aux crimes du régime israélien, car il croit qu’on ne peut pas s’opposer à la « suprématie de la race blanche aux États-Unis » tout en restant les bras croisés face à la « suprématie des juifs dans les territoires occupés ».
La situation du régime israélien est tellement fragile que même les lobbies sionistes opérant aux États-Unis se sentent en danger. L’année dernière, le lobby J Street a appelé, lors de sa réunion annuelle, les jeunes juifs à ne pas abandonner Israël.
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Les titres des médias israéliens qui reflètent les déclarations des responsables de Tel-Aviv apportent une part de plus pour discréditer le régime. Par exemple, Benny Gantz, qui souhaite remplacer Benjamin Netanyahu, menace de bombarder, encore davantage, la bande de Gaza.
Le régime factice d’Israël s’impose en tant qu’un soi-disant « État juif » alors que la moitié de la population vivant dans les territoires occupés sont des non-juifs et le régime réprime de temps à autre les Palestiniens afin de faire oublier cette réalité.
Pour faire inverser la réalité, les Israéliens et leurs alliés américains tentent de faire suggérer que la Résistance palestinienne serait un « groupe terroriste » et ils se leurrent en pensant qu’ils peuvent faire oublier la cause palestinienne par une poignée d’accords qu’ils viennent de signer avec d’autres régimes.
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Si le régime sioniste continue ses comportements extrémistes sous l’égide des hommes d’État américains, la Résistance palestinienne continuera, elle aussi, de se battre jusqu’à ce qu’elle fasse valoir les droits de la nation palestinienne, ce qui pourrait être le dernier chapitre d’un récit nommé « le sionisme ».
