Les forces de l’armée vénézuélienne sont en état d’alerte le long de la frontière séparant le Venezuela de la Colombie. Cette région reste le théâtre d’affrontements depuis le 21 mars.
Le commandement militaire du Venezuela a déclaré avoir pris le contrôle des villes de La Victoria et d’El Ripial, les principales scènes d’hostilités.
Le Commandement stratégique opérationnel des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) reste en état d’alerte à la frontière colombo-vénézuélienne, scène d’affrontements armés depuis plusieurs jours.
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La FANB continue de se déployer pour assurer la paix, la tranquillité et des patrouilles constantes dans les communautés de La Victoria, El Ripial et ses environs dans l’état d’Apure.
« Les groupes armés, qui avec leur prétention de semer la terreur auprès du peuple, fuient lâchement la justice vénézuélienne, ils n’iront pas très loin, nous capturerons tout le monde ! », indique un message du Commandement stratégique sur le réseau social Twitter.
Le ministre vénézuélien de la Défense, le général Vladimir Padrino López, a confirmé que le conflit dans la ville d’El Ripial, dans l’État d’Apure, avec des groupes de trafiquants de drogue, soutenus par le gouvernement d’Ivan Duque, ne sont rien de plus que des stratégies pour intimider la population et faire du Venezuela un territoire sans loi, ce qui n’arrivera pas.
Les affrontements, qui ont éclaté le 21 mars sur la frontière colombo-vénézuélienne ont fait jusqu’ici six morts chez les militaires vénézuéliens et neuf morts chez les groupes armés colombiens. Au moins 32 personnes ont été également arrêtées.